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Société Publié le mardi 9 avril 2013 | AFP

Côte d’Ivoire : grève des enseignants du primaire et du secondaire

© AFP Par DR
Dabakala: Les élèves des lycées et collègues de la ville protestent contre les coupures intempestives d`électricité
Mardi 30 octobre 2012. Dabakala. Les élèves des Lycées et collèges de la ville de Dabakala ont pris d`assaut le domicile de M. Khalil Konaté, digne fils du département pour dire leur mécontentement contre les coupures intempestives d`électricité.
ABIDJAN - Des enseignants du primaire et du secondaire en Côte d’Ivoire ont entamé une grève de dix jours pour protester contre des "mesures de répression" imposées par le gouvernement, après un précédent arrêt de travail, a-t-on appris mardi de source syndicale.

Ces enseignants protestent contre des "arrestations arbitraires de syndicalistes (...) des mutations et des ponctions illégales sur les salaires", a affirmé à l’AFP Mesmin Comoé, secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD).

Selon M. Comoé, ces "mesures de répression" gouvernementales ont été prises après une précédente grève de cinq jours déclenchée le 19 novembre 2012, pour réclamer une revalorisation des salaires.

Le mouvement est "largement suivi", a-t-il affirmé.
A Bouaké, grande ville du centre du pays, toutes les écoles primaires sont fermées mais des établissements secondaires ont ouvert, a constaté un correspondant de l’AFP.

"La grève est suivie à 100% dans l’enseignement primaire et l’enseignement technique. Dans le secondaire général la grève est peu suivie", a indiqué une source à la direction générale de l’enseignement de Bouaké.

Le mouvement est "suivi dans le primaire" mais reste "mitigé" dans le secondaire, a assuré de son côté le ministère de l’Education nationale.

Les syndicats réclament notamment la mise en oeuvre effective d’une revalorisation de leurs salaires promise il y a plusieurs années, ainsi que le versement d’indemnités de logement.

"Les grévistes ont refusé la proposition du gouvernement de régler les arriérés jusqu’en 2014, à partir d’un échéancier bien établi", déplore le ministère de l’Education.

Installé après la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait environ 3.000 morts, le régime du président Alassane Ouattara a plaidé pour une trêve sur le front social, jusque-là globalement respectée.
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