La Côte d’Ivoire qui a pris du retard dans le cadre de l’application de la Réforme du cadre harmonisé des finances publiques de l’Uemoa, compte tenu de la longue crise, est sommée de se mettre à jour. C’est justement dans ce cadre que se tient depuis hier, au 20e étage de l’immeuble Sciam, au Plateau, la campagne de communication et de sensibilisation au nouveau cadre harmonisé des finances publiques au sein de l’Uemoa. Abou Gbané, Directeur de cabinet adjoint du ministre auprès du Premier ministre en charge de l’Economie et des Finances, a donc rappelé qu’en raison de la crise socio-politique, la Côte d’Ivoire a pris un retard dans la transposition des directives. Il a donc engagé le Conseiller en charge de ces questions et les points focaux de la Direction Générale du Budget et des Finances, du Trésor Public et de la Direction Générale de l’économie à accélérer le processus en vue de l’adoption des textes. Aussi Abou Gbané s’est-il réjoui de cette présente campagne de sensibilisation qui a pour mission d’expliquer davantage à chaque acteur, les principales innovations du nouveau cadre harmonisé des finances publiques qui le concernent particulièrement. En effet, le Conseil des ministres de l’Uemoa a adopté en mars et juin 2009, six directives du cadre harmonisé des finances publiques. A savoir les directives portant code de transparence dans la gestion des finances publiques, Loi de finances, règlement général sur la comptabilité publique, nomenclature budgétaire de l’Etat, Plan comptable de l’Etat et Tableau des opérations financières de l’Etat. Ajouté à cela, l’adoption de la Directive portant régime financier des collectivités territoriales et en juin 2012, la Directive portant comptabilité des matières. «Ces nouvelles Directives prennent en compte les normes et les bonnes pratiques internationales en matière de gestion des finances publiques. Elles s’inscrivent dans un processus permettant une gestion rigoureuse, efficace et transparente des finances publiques ainsi qu’une comparabilité des données en vue de la surveillance multilatérale des politiques budgétaires nationales», a indiqué Abou Gbané.
B.M.
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