La Coordination des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (CES-CI) a fait un point de presse, hier mardi 9 avril 2013, au Musée national, au Plateau pour donner sa position sur deux sujets importants, à savoir l’arrêt des cours dans les établissements publics secondaires et primaires publics et les réformes qui ont court à la Mutuelle générale des agents et fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Mugefci). Coulibaly Mahassane Adama, coordonnateur de la Ces-ci, dont la structure n’est pas membre de l’Isef (International syndical de l’éducation et de la formation), donc ne participant pas au mouvement de grève, a manifesté ses regrets quant aux fonctions faites sur les salaires des enseignants. Ponctions ayant conduit à ladite grève. Il a exhorté le gouvernement à revenir sur cette mesure surtout que certains membres de la Ces-ci ont été malencontreusement frappés alors qu’ils n’étaient pas concernés. Son mouvement plaide pour la poursuite du dialogue surtout que selon lui, des avancées notables ont été faites lors des négociations du vendredi dernier, avec le Premier ministre. Et de citer pêle-mêle le paiement des indemnités (320 millions de FCFA) d’études surveillées 2009-2010 ; le paiement des indemnités rétributives aux logements des instituteurs ; le paiement de 25% au titre du reclassement ; le paiement des titres des stagiaires…Ces acquis doivent être consolidés selon lui, par la négociation pour le bien de tous. Concernant les reformes à la Mugefci, Coulibaly Mahassane a donné un satisfecit total au gouvernement et au Comité de gestion de la mutuelle. «Il s’agit de réformes démocratiques, efficaces et salutaires qui remettent le mutualiste au cœur de cet instrument de solidarité sociale», a-t-il assuré. La Ces-ci adhère pleinement à cette restructuration et d’ailleurs donne son assentiment à la liste Solidarité qui a fait acte de candidature pour les élections à venir.
Olivier Guédé
Olivier Guédé