La course aux électeurs engagée depuis le samedi dernier, les candidats dans les dix communes de la capitale économique de Côte d’Ivoire, ne s’accordent plus le moindre temps de détente. Désormais, il faut ‘’traquer’’ les électeurs partout où ils se trouvent pour bénéficier de leur vote le jour du scrutin, c’est-à-dire le 21 Avril prochain. Comment la bataille d’Abidjan se prépare dans les différents quartiers généraux des prétendants aux postes de premiers magistrats des communes? La réponse à cette préoccupation nous a conduits hier dans les QG de Yopougon, Abobo, Treichville et Adjamé où les frères-ennemis issus des deux poids lourds de la coalition des houphouétistes, le RDR et le PDCI s’affrontent. Il est 10 heures, notre équipe de reportage arrive au siège du RDR à Yopougon Wassakara. Le candidat, Koné Kafana Gilbert, est déjà sur le terrain du coté de Niangon. Mais ses lieutenants, restés sur place, s’attèlent à réserver un accueil chaleureux aux visiteurs. L’endroit grouille de monde et l’ambiance est bon enfant.
Yopougon : La bataille des géants dans un climat de paix
Evidemment, les élections sont au c?ur des conversations. «Nous sommes sûrs de gagner ces élections. A Yopougon, le RDR passera pour démonter que cette commune n’est la chasse gardée d’aucun parti politique», a lancé un jeune homme qui devisait avec des amis. Non loin de ce groupe de jeunes, des femmes et des jeunes filles se battent pour obtenir des tee-shirts où des posters à l’effigie du candidat. «Dans notre marché, nous avons besoin de plus de posters de Kafana. Tout le monde veut en avoir. Il faut nous en donner beaucoup. Les élections, c’est cela. Nos parents exigent des tee-shirts et des posters. Pour eux, il est important d’avoir ces éléments», a estimé dame Coulibaly Mariam. Pendant que le candidat et son équipe sillonnent les quartiers, d’autres responsables au siège encadrent les militants, les sensibilisent et surtout les forment au vote. «L’organisation compte beaucoup au cours d’une élection. Ici, nous voulons gagner la bataille de l’organisation et le reste suivra. Il faut tout mettre en ?uvre afin que les militants ne se trompent pas dans les urnes. C’est pourquoi, nous sensibilisons les uns et les autres», a souligné un responsable de la formation, qui a gardé l’anonymat. Pour le candidat Koné Kafana Gilbert, qui a regagné le siège après, il faut que les élections se passent dans la paix et dans la courtoisie. «Je place la campagne sous le signe de la paix, de la réconciliation nationale. C’est pourquoi, j’invite les uns et les autres à l’apaisement et à la retenue. Il s’agit d’une élection et Yopougon n’a plus besoin de violence mais de paix et de développement. Je ne doute pas que le chemin est bon», a-t-il invité. A coté du RDR, le candidat du PDCI, Doukouré Moustapha est tout aussi confiant de rafler la mise au soir du 21 avril. A notre arrivée à son QG, les militants et sympathisants s’apprêtaient à embarquer dans des voitures pour une caravane dans la commune. Pendant ce temps, d’autres militants étaient en réunion. Là aussi, l’ambiance est bonne. Assis dans son bureau nous arrivons à arracher quelques mots au candidat du parti démocratique. «Nous avons débuté la campagne dans la sérénité et nous abordons les élections sous le signe de la paix. C’est pourquoi, nous avons choisi comme couleur de campagne le blanc. Car, Yopougon a connu trop de violence. Il n’est plus question que nous retombions dans ces travers. Il s’agit d’une élection et non d’une guerre. Je demande aux uns et aux autres de faire en sorte que les élections se passent dans un climat paisible», a-t-il recommandé. Après la commune de Yopougon, nous mettons le cap sur Abobo.
Abobo : La ‘’guerre’’ / Toungara –Meité se prépare activement
Première destination de notre équipe de reportage, le QG du porte-flambeau du RDR, Adama Toungara. Dans la plus peuplée des communes d’Abidjan, les militants du RDR, prennent d’assaut le siège chaque matin. A notre arrivée, plusieurs groupes de jeunes et de femmes étaient en réunion. Pendant que d’autre peaufinaient l’organisation du meeting du candidat dans leur quartier, d’autres se consacraient à la sensibilisation des militants. «Le siège ne désemplit plus. Les militants arrivent en nombre pour savoir le programme du candidat et surtout marquer leur soutien au RDR. Abobo est un bastion et nous sommes convaincus que la mairie restera sous les commandes du maire Adama Toungara», précise le communicateur de l’équipe de campagne, Yves Doumbia. Selon lui, le porte-étendard du RDR est très actif depuis l’ouverture de la campagne. «Il multiplie les échanges avec les populations, les communautés, les « grins », les commerçants et les artisans pour leur expliquer les raisons de sa candidature. Tel que parti, nous ne doutons pas un seul instant de notre victoire», a-t-il ajouté. A Abobo, la course aux tee-shirts et aux posters est également de mise au QG du RDR. Tout le monde veut avoir une image du candidat pour prouver son appartenance au RDR et son soutien indéfectible au candidat Adama Toungara. Du coté de Méité Lassana, premier adjoint au maire de la municipalité sortante qui brigue maintenant la mairie, c’est également l’effervescence. «Nous sommes en train de partir pour un meeting. Depuis samedi, nous sommes sur le terrain et les choses se passent bien. Nous avons notre mot à dire et nous sommes confiants. Nous allons remporter les élections. Nous allons créer la surprise au cours de ces élections», a annoncé un responsable de la campagne.
Treichville : Le feu couve-t-il ?
Nous mettons le cap sur la commune cosmopolite de Treichville où le match est annoncé chaud entre Cissé Ibrahim du RDR et le maire sortant du PDCI, François Amichia. A l’immeuble Nana Yamousso, les partisans du candidat du RDR sont optimistes. «La campagne a démarré et déjà nous voyons clairement qu’il n’y aura pas match. Ici à Treichville, tout le monde sait que la liste « vivre ensemble » remportera les élections. Nos adversaires le savent. Nous attendons le soir du 21 avril pour fêter la victoire de notre champion, Cissé Ibrahim», a indiqué, Cissé Abou. Assises autour d’une table, les femmes discutent. «Amichia sait qu’il ne peut pas gagner ces élections. Sa gestion a été un échec et nous ne sommes plus prêtes à le voter. Cissé est notre candidat et nous allons tout donner pour sa victoire», a affirmé une dame habillée aux couleurs du RDR. Avant qu’un jeune accuse le PDCI de manigances, de manipulations inacceptables. Le PDCI de son coté estime qu’il est le maitre du terrain et qu’il est bien parti pour triompher. En effet, selon le porte-parole du candidat, Ahissi Jérôme, la violence au fil des jours de la campagne s’invite dans le débat. «Nous plaçons ces élections sous le signe de la paix. Mais nos adversaires veulent nous entrainer sur le terrain de l’affrontement et de la violence. C’est dommage. Depuis 48 heures, nos affiches sont déchirées et nous avons animé une conférence pour décrier cela et attirer l’attention des autorités. L’élection du 21 avril est un jeu et non une guerre», a-t-il soutenu. On le voit, à Treichville on s’accuse mutuellement. Le feu couve-t-il?
Adjamé : Les stratégies des candidats pour la victoire
La campagne pour les municipales bat son plein à Adjamé, où l'on enregistre une multitude de candidatures. Dans chacun des Etats-majors, l'heure est à la conquête des électeurs. Au siège local du Rassemblement des républicains d’Adjamé, sis à Williamsville, faisant office de QG (Quartier général) du candidat, tête de liste, Youssouf Sylla, l’ambiance était bon enfant à notre passage, hier. Des militants et sympathisants assis de part et d’autre, vêtus pour la plupart en Tee-shirt à l’effigie du candidat de la Rue Lépic devisent. Aux alentours du QG, un camion podium sur lequel figure de grands posters du candidat. « Nous avons un meeting ce soir et comme c’est le cas avant tout meeting, le camion parcourt les principales artères de la commune», justifie le directeur de campagne adjoint, Abou Fané, trouvé sur place. Il indique que les militants et sympathisants présents sont venus juste régler de petits détails. Tout le monde se trouvant sur le terrain pour la campagne de proximité. « Nous sommes confiants parce qu’il s’agit pour cette élection, de donner les moyens au président de la République pour mener sa politique de développement », a ajouté Dembélé Moustapha, directeur de campagne chargé de la jeunesse. 12 meetings officiels sont prévus en raison d’un meeting par district. Pour étendre sa toile, le candidat du RDR a mis en place une douzaine de QG. Au Quartier général du candidat indépendant, Ballo Sékou, logé dans les environs du quartier Sogefiha, Kouamé Kouadio Michel, le responsable du QG qui nous reçoit nous informe que le staff de campagne se trouve au moment de notre passage au sous-quartier SODECI à Adjamé-Williamsville pour un meeting. « Après cette activité, l’équipe se rend à Bracodi pour un autre meeting », argue-t-il. S’agissant des stratégies de conquête, il cite entre autres, le porte-à-porte effectué par l’équipe de mobilisation, les marches de colonnes en plus des rencontres de proximité faites dans les 10 zones définies par le staff. Le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) qui est dans la course met également les bouchées doubles sur le terrain. Au siège local du vieux parti, de grands posters à l’effigie du candidat, Koutouan Anougbé Jerôme, flottent en hauteur sur la bâtisse du siège. A l’entrée de la bâtisse, des militants habillés aux couleurs du PDCI et de son candidat se relaxent au son de la musique en vogue. En l’absence du délégué-candidat, qui se trouvait assurément sur le terrain, les jeunes gens trouvés sur place n’ont daigné dire mot. Au quartier Dallas où notre équipe s’est ensuite rendue, se trouve le QG du candidat indépendant, Farikou Soumahoro. Les environs du QG sont pris d’assaut par des sympathisants de ce candidat vêtus en Tee-shirts à son effigie. Certains jeunes gens esquissent des pas de danse. Mme Koné, chargée de la Communication du candidat, réalise que tout se passe bien sur le terrain. Comme stratégie sur le terrain, elle annonce des meetings éclatés dans les 12 districts, des rencontres de proximité ainsi que des réunions sectorielles. A l’instar des QG visités, ceux des autres candidats indépendants de la commune tels Dembélé Lassina et biens d’autres, sont aussi à pieds d’?uvre pour conquérir le maximum d’électeurs dans la perspective de la victoire.
Réalisé par Lacina Ouattara et COULIBALY Zoumana
Yopougon : La bataille des géants dans un climat de paix
Evidemment, les élections sont au c?ur des conversations. «Nous sommes sûrs de gagner ces élections. A Yopougon, le RDR passera pour démonter que cette commune n’est la chasse gardée d’aucun parti politique», a lancé un jeune homme qui devisait avec des amis. Non loin de ce groupe de jeunes, des femmes et des jeunes filles se battent pour obtenir des tee-shirts où des posters à l’effigie du candidat. «Dans notre marché, nous avons besoin de plus de posters de Kafana. Tout le monde veut en avoir. Il faut nous en donner beaucoup. Les élections, c’est cela. Nos parents exigent des tee-shirts et des posters. Pour eux, il est important d’avoir ces éléments», a estimé dame Coulibaly Mariam. Pendant que le candidat et son équipe sillonnent les quartiers, d’autres responsables au siège encadrent les militants, les sensibilisent et surtout les forment au vote. «L’organisation compte beaucoup au cours d’une élection. Ici, nous voulons gagner la bataille de l’organisation et le reste suivra. Il faut tout mettre en ?uvre afin que les militants ne se trompent pas dans les urnes. C’est pourquoi, nous sensibilisons les uns et les autres», a souligné un responsable de la formation, qui a gardé l’anonymat. Pour le candidat Koné Kafana Gilbert, qui a regagné le siège après, il faut que les élections se passent dans la paix et dans la courtoisie. «Je place la campagne sous le signe de la paix, de la réconciliation nationale. C’est pourquoi, j’invite les uns et les autres à l’apaisement et à la retenue. Il s’agit d’une élection et Yopougon n’a plus besoin de violence mais de paix et de développement. Je ne doute pas que le chemin est bon», a-t-il invité. A coté du RDR, le candidat du PDCI, Doukouré Moustapha est tout aussi confiant de rafler la mise au soir du 21 avril. A notre arrivée à son QG, les militants et sympathisants s’apprêtaient à embarquer dans des voitures pour une caravane dans la commune. Pendant ce temps, d’autres militants étaient en réunion. Là aussi, l’ambiance est bonne. Assis dans son bureau nous arrivons à arracher quelques mots au candidat du parti démocratique. «Nous avons débuté la campagne dans la sérénité et nous abordons les élections sous le signe de la paix. C’est pourquoi, nous avons choisi comme couleur de campagne le blanc. Car, Yopougon a connu trop de violence. Il n’est plus question que nous retombions dans ces travers. Il s’agit d’une élection et non d’une guerre. Je demande aux uns et aux autres de faire en sorte que les élections se passent dans un climat paisible», a-t-il recommandé. Après la commune de Yopougon, nous mettons le cap sur Abobo.
Abobo : La ‘’guerre’’ / Toungara –Meité se prépare activement
Première destination de notre équipe de reportage, le QG du porte-flambeau du RDR, Adama Toungara. Dans la plus peuplée des communes d’Abidjan, les militants du RDR, prennent d’assaut le siège chaque matin. A notre arrivée, plusieurs groupes de jeunes et de femmes étaient en réunion. Pendant que d’autre peaufinaient l’organisation du meeting du candidat dans leur quartier, d’autres se consacraient à la sensibilisation des militants. «Le siège ne désemplit plus. Les militants arrivent en nombre pour savoir le programme du candidat et surtout marquer leur soutien au RDR. Abobo est un bastion et nous sommes convaincus que la mairie restera sous les commandes du maire Adama Toungara», précise le communicateur de l’équipe de campagne, Yves Doumbia. Selon lui, le porte-étendard du RDR est très actif depuis l’ouverture de la campagne. «Il multiplie les échanges avec les populations, les communautés, les « grins », les commerçants et les artisans pour leur expliquer les raisons de sa candidature. Tel que parti, nous ne doutons pas un seul instant de notre victoire», a-t-il ajouté. A Abobo, la course aux tee-shirts et aux posters est également de mise au QG du RDR. Tout le monde veut avoir une image du candidat pour prouver son appartenance au RDR et son soutien indéfectible au candidat Adama Toungara. Du coté de Méité Lassana, premier adjoint au maire de la municipalité sortante qui brigue maintenant la mairie, c’est également l’effervescence. «Nous sommes en train de partir pour un meeting. Depuis samedi, nous sommes sur le terrain et les choses se passent bien. Nous avons notre mot à dire et nous sommes confiants. Nous allons remporter les élections. Nous allons créer la surprise au cours de ces élections», a annoncé un responsable de la campagne.
Treichville : Le feu couve-t-il ?
Nous mettons le cap sur la commune cosmopolite de Treichville où le match est annoncé chaud entre Cissé Ibrahim du RDR et le maire sortant du PDCI, François Amichia. A l’immeuble Nana Yamousso, les partisans du candidat du RDR sont optimistes. «La campagne a démarré et déjà nous voyons clairement qu’il n’y aura pas match. Ici à Treichville, tout le monde sait que la liste « vivre ensemble » remportera les élections. Nos adversaires le savent. Nous attendons le soir du 21 avril pour fêter la victoire de notre champion, Cissé Ibrahim», a indiqué, Cissé Abou. Assises autour d’une table, les femmes discutent. «Amichia sait qu’il ne peut pas gagner ces élections. Sa gestion a été un échec et nous ne sommes plus prêtes à le voter. Cissé est notre candidat et nous allons tout donner pour sa victoire», a affirmé une dame habillée aux couleurs du RDR. Avant qu’un jeune accuse le PDCI de manigances, de manipulations inacceptables. Le PDCI de son coté estime qu’il est le maitre du terrain et qu’il est bien parti pour triompher. En effet, selon le porte-parole du candidat, Ahissi Jérôme, la violence au fil des jours de la campagne s’invite dans le débat. «Nous plaçons ces élections sous le signe de la paix. Mais nos adversaires veulent nous entrainer sur le terrain de l’affrontement et de la violence. C’est dommage. Depuis 48 heures, nos affiches sont déchirées et nous avons animé une conférence pour décrier cela et attirer l’attention des autorités. L’élection du 21 avril est un jeu et non une guerre», a-t-il soutenu. On le voit, à Treichville on s’accuse mutuellement. Le feu couve-t-il?
Adjamé : Les stratégies des candidats pour la victoire
La campagne pour les municipales bat son plein à Adjamé, où l'on enregistre une multitude de candidatures. Dans chacun des Etats-majors, l'heure est à la conquête des électeurs. Au siège local du Rassemblement des républicains d’Adjamé, sis à Williamsville, faisant office de QG (Quartier général) du candidat, tête de liste, Youssouf Sylla, l’ambiance était bon enfant à notre passage, hier. Des militants et sympathisants assis de part et d’autre, vêtus pour la plupart en Tee-shirt à l’effigie du candidat de la Rue Lépic devisent. Aux alentours du QG, un camion podium sur lequel figure de grands posters du candidat. « Nous avons un meeting ce soir et comme c’est le cas avant tout meeting, le camion parcourt les principales artères de la commune», justifie le directeur de campagne adjoint, Abou Fané, trouvé sur place. Il indique que les militants et sympathisants présents sont venus juste régler de petits détails. Tout le monde se trouvant sur le terrain pour la campagne de proximité. « Nous sommes confiants parce qu’il s’agit pour cette élection, de donner les moyens au président de la République pour mener sa politique de développement », a ajouté Dembélé Moustapha, directeur de campagne chargé de la jeunesse. 12 meetings officiels sont prévus en raison d’un meeting par district. Pour étendre sa toile, le candidat du RDR a mis en place une douzaine de QG. Au Quartier général du candidat indépendant, Ballo Sékou, logé dans les environs du quartier Sogefiha, Kouamé Kouadio Michel, le responsable du QG qui nous reçoit nous informe que le staff de campagne se trouve au moment de notre passage au sous-quartier SODECI à Adjamé-Williamsville pour un meeting. « Après cette activité, l’équipe se rend à Bracodi pour un autre meeting », argue-t-il. S’agissant des stratégies de conquête, il cite entre autres, le porte-à-porte effectué par l’équipe de mobilisation, les marches de colonnes en plus des rencontres de proximité faites dans les 10 zones définies par le staff. Le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) qui est dans la course met également les bouchées doubles sur le terrain. Au siège local du vieux parti, de grands posters à l’effigie du candidat, Koutouan Anougbé Jerôme, flottent en hauteur sur la bâtisse du siège. A l’entrée de la bâtisse, des militants habillés aux couleurs du PDCI et de son candidat se relaxent au son de la musique en vogue. En l’absence du délégué-candidat, qui se trouvait assurément sur le terrain, les jeunes gens trouvés sur place n’ont daigné dire mot. Au quartier Dallas où notre équipe s’est ensuite rendue, se trouve le QG du candidat indépendant, Farikou Soumahoro. Les environs du QG sont pris d’assaut par des sympathisants de ce candidat vêtus en Tee-shirts à son effigie. Certains jeunes gens esquissent des pas de danse. Mme Koné, chargée de la Communication du candidat, réalise que tout se passe bien sur le terrain. Comme stratégie sur le terrain, elle annonce des meetings éclatés dans les 12 districts, des rencontres de proximité ainsi que des réunions sectorielles. A l’instar des QG visités, ceux des autres candidats indépendants de la commune tels Dembélé Lassina et biens d’autres, sont aussi à pieds d’?uvre pour conquérir le maximum d’électeurs dans la perspective de la victoire.
Réalisé par Lacina Ouattara et COULIBALY Zoumana
