Au nom du chef de l’Etat, le Minsep a élevé hier le président de la CAF au grade de Commandeur de l’Ordre de la Valeur.
Une cérémonie courue. Un grand moment de communion et de détente. Les ingrédients de la cérémonie étaient visibles dès l’entrée de l’hôtel Hilton avec l’alignement des hôtesses du hall jusqu’au premier étage. La remise de la médaille de Commandeur de l’Ordre de la Valeur à Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football (CAF), dégageait un flot d’émotions.
Il était 15h20 lorsqu’Adoum Garoua, le Minsep (ministre des Sports et de l’Education Physique), a fait porter la médaille à l’heureux récipiendaire. Issa Hayatou, très ému, a ensuite adressé un « Merci de déférence au Chef de l’Etat » pour cette marque de reconnaissance.
En décidant l’attribution de cette distinction à Issa Hayatou, le président de la République, premier sportif camerounais, au nom de la Nation, rend ainsi un hommage mérité à Issa Hayatou pour sa bravoure, sa compétence managériale, son talent. Le 10 mars dernier, il a été réélu pour la sixième fois président de la CAF par le Comité exécutif de l’organisation sportive panafricaine.
Un succès diplomatique éclatant, reconnaîtra Adoum Garoua. Quelques membres, de cette instance, originaires de la RDC, du Bénin, du Togo, de la Guinée Conakry, entre autres, ont effectué le déplacement de Yaoundé.
Dans son discours, Adoum Garoua, a loué les grandes qualités de celui qui préside depuis 1988 aux destinées de la CAF. Cela fait 25 ans qu’il modernise cette institution, tout en œuvrant au quotidien pour une visibilité accrue du football africain. Les effets les plus tangibles des réformes qu’il impulse étant l’accroissement du nombre de pays africains à une phase finale de Coupe du monde. Le continent africain est passé de deux à cinq représentants.
Par ailleurs, l’audience de la CAN prend du volume au fil des éditions, relèvera le Minsep. Adoum Garoua ne pouvait pas terminer son propos sans mentionner la construction du Centre d’Excellence de la Caf à Mbankolo qui a accueilli récemment le stage des Lions indomptables.
Un bel acte de patriotisme.
Au cours de cette cérémonie, Iya Mohammed, président de la Fécafoot, a également pris la parole pour saluer l’œuvre d’Issa Hayatou. Plusieurs membres du gouvernement ont assisté à cet hommage agrémenté par les prestations d’artistes. Le passage de Jean Jacques Didier Onana Awana du « Kéguégué International » a failli presque ravir la vedette au héros du jour. Même le très discret Alim Hayatou, secrétaire d’Etat à la Santé publique, par ailleurs, lamido de Garoua, frère de l’heureux élu, s’est levé pour « faroter » les artistes.
Comme Roger Milla, Iya Mohammed, Madame Hayatou…En une heure de temps, Issa Hayatou a rassemblé autour de son nom quelques membres de la Fécafoot qui se regardent en ce moment en chiens de faïence. Si les différentes factions pouvaient s’inspirer d’Issa Hayatou, ancien président de la Fécafoot qui a dirigé cette maison de 1986 à1988 sans bruit, sans fureur et sans excès. Aux uns et aux autres de copier donc le leadership naturel du vice-président de la FIFA.
Cameroon Tribune
Une cérémonie courue. Un grand moment de communion et de détente. Les ingrédients de la cérémonie étaient visibles dès l’entrée de l’hôtel Hilton avec l’alignement des hôtesses du hall jusqu’au premier étage. La remise de la médaille de Commandeur de l’Ordre de la Valeur à Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football (CAF), dégageait un flot d’émotions.
Il était 15h20 lorsqu’Adoum Garoua, le Minsep (ministre des Sports et de l’Education Physique), a fait porter la médaille à l’heureux récipiendaire. Issa Hayatou, très ému, a ensuite adressé un « Merci de déférence au Chef de l’Etat » pour cette marque de reconnaissance.
En décidant l’attribution de cette distinction à Issa Hayatou, le président de la République, premier sportif camerounais, au nom de la Nation, rend ainsi un hommage mérité à Issa Hayatou pour sa bravoure, sa compétence managériale, son talent. Le 10 mars dernier, il a été réélu pour la sixième fois président de la CAF par le Comité exécutif de l’organisation sportive panafricaine.
Un succès diplomatique éclatant, reconnaîtra Adoum Garoua. Quelques membres, de cette instance, originaires de la RDC, du Bénin, du Togo, de la Guinée Conakry, entre autres, ont effectué le déplacement de Yaoundé.
Dans son discours, Adoum Garoua, a loué les grandes qualités de celui qui préside depuis 1988 aux destinées de la CAF. Cela fait 25 ans qu’il modernise cette institution, tout en œuvrant au quotidien pour une visibilité accrue du football africain. Les effets les plus tangibles des réformes qu’il impulse étant l’accroissement du nombre de pays africains à une phase finale de Coupe du monde. Le continent africain est passé de deux à cinq représentants.
Par ailleurs, l’audience de la CAN prend du volume au fil des éditions, relèvera le Minsep. Adoum Garoua ne pouvait pas terminer son propos sans mentionner la construction du Centre d’Excellence de la Caf à Mbankolo qui a accueilli récemment le stage des Lions indomptables.
Un bel acte de patriotisme.
Au cours de cette cérémonie, Iya Mohammed, président de la Fécafoot, a également pris la parole pour saluer l’œuvre d’Issa Hayatou. Plusieurs membres du gouvernement ont assisté à cet hommage agrémenté par les prestations d’artistes. Le passage de Jean Jacques Didier Onana Awana du « Kéguégué International » a failli presque ravir la vedette au héros du jour. Même le très discret Alim Hayatou, secrétaire d’Etat à la Santé publique, par ailleurs, lamido de Garoua, frère de l’heureux élu, s’est levé pour « faroter » les artistes.
Comme Roger Milla, Iya Mohammed, Madame Hayatou…En une heure de temps, Issa Hayatou a rassemblé autour de son nom quelques membres de la Fécafoot qui se regardent en ce moment en chiens de faïence. Si les différentes factions pouvaient s’inspirer d’Issa Hayatou, ancien président de la Fécafoot qui a dirigé cette maison de 1986 à1988 sans bruit, sans fureur et sans excès. Aux uns et aux autres de copier donc le leadership naturel du vice-président de la FIFA.
Cameroon Tribune
