ABIDJAN (Côte d’Ivoire) - Le parti de l’ex-chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo, détenu par la Cour pénale internationale (CPI), a affirmé jeudi que l’ancien chef d’Etat était victime d’un "complot", deux ans après sa chute, le 11 avril 2011, qui mettait fin à une crise meurtrière en
Côte d’Ivoire.
"La déportation du Président Laurent Gbagbo, de Korhogo à la Haye, n’est rien moins que l’exécution d’un complot conçu et planifié de longue date", a accusé son parti le Front populaire ivoirien (FPI), dans une déclaration.
"La déportation intervenue (...) au motif de prétendues atteintes graves aux droits de l’homme, n’est en réalité que l’accomplissement par la CPI de sa part de mission dans la logique du +Gbagbo doit partir du pouvoir par tous les moyens+", a dénoncé le secrétaire général par intérim et porte-parole, le Dr Richard Kodjo.
Selon le FPI, M. Gbagbo "a accompli son devoir, celui de la quête et
l’éclatement de la vérité et de la justice en toute circonstance, en vertu des
exigences démocratiques".
La crise postélectorale s’est achevée le 11 avril 2011 avec l’arrestation
de Laurent Gbagbo par les forces pro-Ouattara (essentiellement les
ex-rebelles) qui avaient reçu un appui décisif de l’armée française et de la
mission onusienne, Onuci.
Emprisonné à Korhogo dans le nord de la Côte d’Ivoire M. Gbagbo a été
ensuite transféré et détenu depuis fin 2011 à la Haye où il est soupçonné
d’être "co-auteur indirect" de crimes contre l’humanité, commis pendant les
violences post-électorales de décembre 2010-avril 2011.
De son côté, le Rassemblement des républicains (RDR), le parti du président
Alassane Ouattara, a salué cette date anniversaire, la qualifiant
d’"importante".
Le 11 avril 2011 "marque la volonté de la communauté nationale et
internationale de mettre fin aux règnes de ceux qui refusent le jeu
démocratique en niant l’expression du vote du peuple", a souligné un
communiqué du RDR transmis à l’AFP.
Le refus de Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir après dix ans avait plongé
la Côte d’Ivoire dans une crise meurtrière longue de quatre mois qui a fait
près de 3.000 morts.
eak/ck/aub
Côte d’Ivoire.
"La déportation du Président Laurent Gbagbo, de Korhogo à la Haye, n’est rien moins que l’exécution d’un complot conçu et planifié de longue date", a accusé son parti le Front populaire ivoirien (FPI), dans une déclaration.
"La déportation intervenue (...) au motif de prétendues atteintes graves aux droits de l’homme, n’est en réalité que l’accomplissement par la CPI de sa part de mission dans la logique du +Gbagbo doit partir du pouvoir par tous les moyens+", a dénoncé le secrétaire général par intérim et porte-parole, le Dr Richard Kodjo.
Selon le FPI, M. Gbagbo "a accompli son devoir, celui de la quête et
l’éclatement de la vérité et de la justice en toute circonstance, en vertu des
exigences démocratiques".
La crise postélectorale s’est achevée le 11 avril 2011 avec l’arrestation
de Laurent Gbagbo par les forces pro-Ouattara (essentiellement les
ex-rebelles) qui avaient reçu un appui décisif de l’armée française et de la
mission onusienne, Onuci.
Emprisonné à Korhogo dans le nord de la Côte d’Ivoire M. Gbagbo a été
ensuite transféré et détenu depuis fin 2011 à la Haye où il est soupçonné
d’être "co-auteur indirect" de crimes contre l’humanité, commis pendant les
violences post-électorales de décembre 2010-avril 2011.
De son côté, le Rassemblement des républicains (RDR), le parti du président
Alassane Ouattara, a salué cette date anniversaire, la qualifiant
d’"importante".
Le 11 avril 2011 "marque la volonté de la communauté nationale et
internationale de mettre fin aux règnes de ceux qui refusent le jeu
démocratique en niant l’expression du vote du peuple", a souligné un
communiqué du RDR transmis à l’AFP.
Le refus de Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir après dix ans avait plongé
la Côte d’Ivoire dans une crise meurtrière longue de quatre mois qui a fait
près de 3.000 morts.
eak/ck/aub