Des Fondateurs d’établissements Privés Laïcs de Côte d’Ivoire ne sont pas pour l’expulsion d’élèves affectés de l’Etat. Réunis au sein de l’Association Nationale des Etablissements Scolaires Privés Laïcs de Côte d’Ivoire (ANESPLACI), ces promoteurs d’établissements privés ont tenu une assemblée générale extraordinaire au siège de cette structure, aux Deux Plateaux, pour donner leur position sur la question des arriérés des frais d’écolage. Les débats ont été houleux entre les membres. Et l’option de la poursuite des négociations avec les Ministères de l’Economie et des Finances, de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique et la Direction générale de Trésor a été privilégiée. Afin de les amener à respecter les engagements qu’ils ont pris depuis le 02 avril 2012. Lesquels concernent le paiement d’une partie des frais d’écolage estimée à 16,800 millions FCFA. «Nous sommes très préoccupés par la situation qui prévaut. Nous sommes des employeurs et nous privilégions toujours les négociations, mais la situation devient intenable pour nous », a expliqué le président de l’Anesplaci, Bakayoko Ladji. Toutefois pour l’Anesplaci, si d’ici mercredi rien n’est fait pour satisfaire à cette revendication, une Assemblée générale se tiendra le même jour à l’effet de décider de la conduite à tenir. L’Anesplaci a donc décidé de poursuivre le dialogue avec les autorités compétentes, contrairement à la Fédération Nationale des Etablissements Privés Laïcs d’Enseignement et de Formation de Côte d’Ivoire (FENEPLACI), qui a décidé d’expulser les élèves affectés de l’Etat dès demain. M. Bakayoko a par ailleurs exprimé sa reconnaissance au Ministre de l’Education Nationale, Kandia Camara, pour avoir distingué 14 fondatrices d’écoles membres de l’ANESPLACI.
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé