Aka Aouélé, candidat RHDP aux régionales dans le Sud-Comoé, n’a pas pu contenir sa joie devant 3 mille personnes environ qui ont envahi l’ancienne gare de Maferé, dans la soirée du 13 avril. Jeunes, enfants, vieux, handicapés, ont traduit leur reconnaissance à celui qui incarne l’espoir de la région. Comme en témoignent les messages de Malan Lindjin et Ano Kouamé, qui se sont succédé au pupitre. «Vous êtes reconnaissants, et j’ai un grand projet pour vous», a assuré le candidat RHDP pour marquer sa détermination à s’investir dans la création de richesses, d’emplois, d’usines et à trouver des financements aux femmes pour leur commerce. « Nous sommes riches ; la faune et la flore de notre région regorgent de grandes potentialités. Malheureusement, nous sommes pauvres à cause de nos divisions », a-t-il déploré, faisant savoir aux populations qu’elles ont l’occasion de refermer cette page sombre. « Alassane Ouattara et son ainé Bédié ont entériné le vœu des rois et des chefs de notre région pour qu’une seule liste soit retenue. Dès lors, nous voulons toute la légitimité démocratique pour réussir notre mission, certes fastidieuse mais exaltante. Laissez tout, arrêtez tout le 21 avril et allez voter massivement », a exhorté la tête de la liste ‘‘Union pour le développement du Sud-Comoé’’. A Ayamé, Ahibèkoffikro, Babadougou, Kohourou, Vitré1, Vitré2, Grand-Bassam, Moossou, chez les N’Zima, Aka Aouélé a prôné la cohésion sociale. Après le Conseil général d’Aboisso, Aka Aouélé voit grand. Et soutient que « la Côte d’Ivoire ne peut pas aller à l’émergence, sans la région du Sud-Comoé, riche de son potentiel humain», eu égard aux hauts cadres de la région présents dans tous les secteurs d’activités. C’est avec fierté, du reste, qu’il les présente aux populations visitées. «Si avec cette flopée de cadres dynamiques, nous ne réussissons pas notre mission, c’est que le Sud-Comoé est foutu», dixit-il le roi de Moossou, nanan Kanga. Parlant de son programme de société, Aka Aouélé entend s’inscrire dans la droite ligne de celui du président Ouattara, qui veut faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
James ASSENDE
James ASSENDE