Rond-point de la mairie d’Abobo. Dimanche 14 avril, il est environ 22h52. Sur le titanesque podium dressé sur les lieux, le groupe Magic System se produit depuis plusieurs minutes. A la grande joie de l’immense foule agglutinée autour de cet endroit. C’est le concert de clôture de cette 6ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo. Soudain, trois grosses personnalités, qui suivent le spectacle depuis leurs sièges sur l’espace aménagé pour les VIP, se lèvent et se dirigent vers la scène. On reconnaît les ministres Hamed Bakayoko (Intérieur et Sécurité), parrain de l’événement, Adama Toungara (Mines, Pétrole et Energie), maire sortant de la commune d’Abobo et candidat à sa propre succession, Mme Kandia Camara (Education nationale et Enseignement technique). Ces trois membres du gouvernement rejoignent A’salfo, Manadja, Goudé et Tino ainsi que leurs musiciens, les Super gaous. Les reporters photographes, qui flairent le bon coup, accourent au pied du podium pour ne rien rater de ce qui va suivre. Aussitôt, les trois ministres se mettent à esquisser quelques pas. Le public exulte. L’image est saisissante et résume, elle seule, toute l’adhésion des autorités à festival,qui, en l’espace de six éditions, toute la fierté de la Côte d’Ivoire. Ce que confirme le ministre Hamed Bakayoko en prenant le micro. «Merci A’salfo. Abobo te dit merci. Toute la Côte d’Ivoire te dit merci», clame le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Le public applaudit…
C’est autour de 22h que A’salfo et ses camarades ont entamé leur balade musicale, avec le titre «Anoumabo». Ils enchaîneront avec entre autres «Amoulanga», «Mi wangno», «Abou», «Tikilipo», «Kapa», «Taper Dos»…pour ne citer que ces compositions qui font la richesse de leur répertoire. Avec leur orchestre en verve, sous la houlette du bouillant batteur Pepito, les quatre célèbres garçons du zouglou ont fait danser les Abobolais, leur offrant de bons moments de ce rythme urbain. Mais, ce soir-là, Magic System n’était pas seul. Avant les quatre garçons d’Anoumabo, San Fam Thomas avait permis aux spectateurs de se remémorer ses succès des années 80, à savoir «African Typic Collection» et «Mandela» ; Charly Yapo avait rendu un vibrant hommage à son mentor Tangara Speed Godha, aujourd’hui décédé, qui était basé à Abobo ; Les Patrons avaient offert un bon air de zouglou ; Alif Naaba quand le prince aux pieds nus faisait voyager le public au coeur du terroir burkinabé. Autres artistes ovationnés par les Abobolais, Dobet Gnahoré et DJ Mix 1er, qui ont également assuré. En définitive, cette 3ème soirée du Femua 6 a permis aux populations de cette cité martyre de la crise postélectorale de 2010- 2011 de vivre de bons moments en compagnie des vedettes de la musique en Afrique. « C’était super. J’ai aimé le spectacle. Sans le Femua, je n’aurais jamais pu voir Sam Fan Thomas et les autres », s’extasie, Alain Kahé, électricien qui vit à Abobo. « On s’est bien éclatés, le show était bon. Les artistes ont assuré», renchérit, avec sourire, Assita Koné, élève. A Abobo, ces jeunes passionnés de musique espèrent vivement que le Femua reviendra encore dans leur commune. Ça, c’est une autre histoire…
Y. SangaréFEMU
C’est autour de 22h que A’salfo et ses camarades ont entamé leur balade musicale, avec le titre «Anoumabo». Ils enchaîneront avec entre autres «Amoulanga», «Mi wangno», «Abou», «Tikilipo», «Kapa», «Taper Dos»…pour ne citer que ces compositions qui font la richesse de leur répertoire. Avec leur orchestre en verve, sous la houlette du bouillant batteur Pepito, les quatre célèbres garçons du zouglou ont fait danser les Abobolais, leur offrant de bons moments de ce rythme urbain. Mais, ce soir-là, Magic System n’était pas seul. Avant les quatre garçons d’Anoumabo, San Fam Thomas avait permis aux spectateurs de se remémorer ses succès des années 80, à savoir «African Typic Collection» et «Mandela» ; Charly Yapo avait rendu un vibrant hommage à son mentor Tangara Speed Godha, aujourd’hui décédé, qui était basé à Abobo ; Les Patrons avaient offert un bon air de zouglou ; Alif Naaba quand le prince aux pieds nus faisait voyager le public au coeur du terroir burkinabé. Autres artistes ovationnés par les Abobolais, Dobet Gnahoré et DJ Mix 1er, qui ont également assuré. En définitive, cette 3ème soirée du Femua 6 a permis aux populations de cette cité martyre de la crise postélectorale de 2010- 2011 de vivre de bons moments en compagnie des vedettes de la musique en Afrique. « C’était super. J’ai aimé le spectacle. Sans le Femua, je n’aurais jamais pu voir Sam Fan Thomas et les autres », s’extasie, Alain Kahé, électricien qui vit à Abobo. « On s’est bien éclatés, le show était bon. Les artistes ont assuré», renchérit, avec sourire, Assita Koné, élève. A Abobo, ces jeunes passionnés de musique espèrent vivement que le Femua reviendra encore dans leur commune. Ça, c’est une autre histoire…
Y. SangaréFEMU