Le candidat indépendant aux municipales à Zikisso, Adama Diomandé, qui dit avoir foi en sa victoire, met en garde ceux qui soufflent sur les braises, durant ces élections locales en cours.
Comment se déroule la campagne dans cette circonscription?
Ce qui est à faire remarquer, c’est que Zikisso a été cataloguée par Amnesty international
comme zone sensible, après la crise postélectorale. On me sait très proche du président de la République. Je suis allé faire campagne à Zikisso dans les treize villages, plus trois campements baoulés, j’ai été accueilli dans la ferveur par les villageois qui m’ont écouté. La
campagne se déroule dans une convivialité, dans un esprit démocratique.
N'y-a-t-il pas quelques tensions?
Non, il n’y a pas de tension, sauf qu’il y a une délégation du Front populaire ivoirien
(Fpi) qui a envoyé ses émissaires pour aller dire aux militants Fpi de Zikisso - je dois reconnaître que Zikisso est majoritairement Fpi - que leur parti ne participe pas à ces élections. Mais c’est à nous, candidats, de convaincre les militants qu’une élection municipale n’est pas une élection politique proprement dite; c’est une élection de développement.
Malheureusement, il y a eu un incident dimanche.
Que s'est-il passé?
Il s’est passé que le maire sortant Etienne Dassi Djiko, qui est un cadre du Fpi, se
présente en indépendant. Il n’est donc pas content que le Fpi envoie un émissaire
pour dire aux électeurs du Fpi de ne pas aller voter. C’est donc dans son village,
à Djodiboua, que l’émissaire du Fpi et ses partisans ont été tabassés. Ça s’est
fait hier. Ce que je peux dire, en rapport à cet incident malheureux, c’est que
nous sommes à un moment difficile, ce n’est pas la peine d’en rajouter. Mes parents
paysans, qu’ils soient Dida, Sénoufo, Dioula ou Baoulé, ont compris qu’il faut tourner cette page de la crise postélectorale, se donner la main pour le développement. C’est ce que je suis en train de prôner. Et ça marche.
Vous n'avez pas été parrainé par le RDR qui n'a même pas de candidat à Zikisso. Avez-vous le soutien de la base du RDR?
Bien sûr ! Le candidat proposé par le Rdr M. Agbalé, a décliné sa candidature à mon profit. Pour lui, l’union était nécessaire. Le Rdr n’a pas de candidat. J’ai été surpris que le secrétaire général du Rdr, Amadou Soumahoro, n’ait pris mes doléances en compte.
Cela vous peine-t-il?
Oui, cela me peine franchement. Mais en politique, on prend des coups et on avance. J’avance et on verra par le résultat. Je suis persuadé que le résultat sera positif pour moi et pour le président de la République, parce que Zikisso, je vous le dis encore, a été cataloguée comme zone de conflit. Aujourd’hui, que je fasse une liste commune avec des anciens du
Fpi, qui se disent qu’il est temps de tourner la page, je devrais avoir un soutien du parti qui représente le président de la République. Ça n’a pas été le cas ; je prends cela comme un défi.
Pensez-vous que vous avez une chance de gagner dans ce bastion du FPI?
Je pense que nous avons la chance, parce que j’ai fait les treize villages qui composent
la circonscription. Je leur ai expliqué dans un langage franc que, ce qui est important
aujourd’hui pour Zikisso, une commune oubliée tout le temps, c’est de s’accrocher au programme de développement du Président Alassane Ouattara. Et, je suis mieux placé pour les booster dans ce sens. Compte tenu de ma connexion à l’international, compte tenu
de ma proximité avec le président, je peux défendre les intérêts de ma commune de naissance.
Si vous êtes élu, que comptez-vous apporter à Zikisso?
D’abord étant maire, je présiderai tous les conseils. Ensuite, le fait que j’ai de solides
relations en France, je peux aider à la coopération décentralisée. Par le passé, des
subventions accordées à cette localité, ont été détournées d’une manière incroyable.
Ce qui a eu pour conséquence de maintenir la population dans la misère, les centres de santé n’ont pas été rénovés, ni entretenus ; l’école n’a pas été entretenue. On veut un changement, il doit être fait partout. Cela aussi, c’est mon engagement.
Réalisé par Marc Dossa
Comment se déroule la campagne dans cette circonscription?
Ce qui est à faire remarquer, c’est que Zikisso a été cataloguée par Amnesty international
comme zone sensible, après la crise postélectorale. On me sait très proche du président de la République. Je suis allé faire campagne à Zikisso dans les treize villages, plus trois campements baoulés, j’ai été accueilli dans la ferveur par les villageois qui m’ont écouté. La
campagne se déroule dans une convivialité, dans un esprit démocratique.
N'y-a-t-il pas quelques tensions?
Non, il n’y a pas de tension, sauf qu’il y a une délégation du Front populaire ivoirien
(Fpi) qui a envoyé ses émissaires pour aller dire aux militants Fpi de Zikisso - je dois reconnaître que Zikisso est majoritairement Fpi - que leur parti ne participe pas à ces élections. Mais c’est à nous, candidats, de convaincre les militants qu’une élection municipale n’est pas une élection politique proprement dite; c’est une élection de développement.
Malheureusement, il y a eu un incident dimanche.
Que s'est-il passé?
Il s’est passé que le maire sortant Etienne Dassi Djiko, qui est un cadre du Fpi, se
présente en indépendant. Il n’est donc pas content que le Fpi envoie un émissaire
pour dire aux électeurs du Fpi de ne pas aller voter. C’est donc dans son village,
à Djodiboua, que l’émissaire du Fpi et ses partisans ont été tabassés. Ça s’est
fait hier. Ce que je peux dire, en rapport à cet incident malheureux, c’est que
nous sommes à un moment difficile, ce n’est pas la peine d’en rajouter. Mes parents
paysans, qu’ils soient Dida, Sénoufo, Dioula ou Baoulé, ont compris qu’il faut tourner cette page de la crise postélectorale, se donner la main pour le développement. C’est ce que je suis en train de prôner. Et ça marche.
Vous n'avez pas été parrainé par le RDR qui n'a même pas de candidat à Zikisso. Avez-vous le soutien de la base du RDR?
Bien sûr ! Le candidat proposé par le Rdr M. Agbalé, a décliné sa candidature à mon profit. Pour lui, l’union était nécessaire. Le Rdr n’a pas de candidat. J’ai été surpris que le secrétaire général du Rdr, Amadou Soumahoro, n’ait pris mes doléances en compte.
Cela vous peine-t-il?
Oui, cela me peine franchement. Mais en politique, on prend des coups et on avance. J’avance et on verra par le résultat. Je suis persuadé que le résultat sera positif pour moi et pour le président de la République, parce que Zikisso, je vous le dis encore, a été cataloguée comme zone de conflit. Aujourd’hui, que je fasse une liste commune avec des anciens du
Fpi, qui se disent qu’il est temps de tourner la page, je devrais avoir un soutien du parti qui représente le président de la République. Ça n’a pas été le cas ; je prends cela comme un défi.
Pensez-vous que vous avez une chance de gagner dans ce bastion du FPI?
Je pense que nous avons la chance, parce que j’ai fait les treize villages qui composent
la circonscription. Je leur ai expliqué dans un langage franc que, ce qui est important
aujourd’hui pour Zikisso, une commune oubliée tout le temps, c’est de s’accrocher au programme de développement du Président Alassane Ouattara. Et, je suis mieux placé pour les booster dans ce sens. Compte tenu de ma connexion à l’international, compte tenu
de ma proximité avec le président, je peux défendre les intérêts de ma commune de naissance.
Si vous êtes élu, que comptez-vous apporter à Zikisso?
D’abord étant maire, je présiderai tous les conseils. Ensuite, le fait que j’ai de solides
relations en France, je peux aider à la coopération décentralisée. Par le passé, des
subventions accordées à cette localité, ont été détournées d’une manière incroyable.
Ce qui a eu pour conséquence de maintenir la population dans la misère, les centres de santé n’ont pas été rénovés, ni entretenus ; l’école n’a pas été entretenue. On veut un changement, il doit être fait partout. Cela aussi, c’est mon engagement.
Réalisé par Marc Dossa