Cocody : Goé Bolou Bi Olivier opte pour le porte-à-porte

A mi-parcours de la campagne électorale pour les élections des conseillers municipaux, le candidat Goé Bolou Bi Olivier a rencontré vendredi et samedi dernier, ses directeurs locaux de Cocody Nord et Cocody Sud. Au cours de ces séances de travail, il a exhorté ses « lieutenants » à maintenir le cap de la proximité avec les populations : «Je suis fier de vous. Au soir du 21 avril, nous allons gagner et vous serez les principaux artisans de cette victoire. Alors je vous demande de faire du Kôkô à toutes les portes de Cocody. Et si une porte s’ouvre à vous, très gentiment, remettez un prospectus de notre programme et si elle ne s’ouvre pas, glissez si possible une copie de notre programme. Je vous demande donc de mouiller le maillot, d’être performants sur le terrain. Continuez à ratisser large, à expliquer notre vision, celle de gérer la mairie de Cocody avec tous et pour tous.».

Bouaké : Ce n’est pas le Président de la République qui donne les directives de candidature selon l’indépendant Sawané Mohamadou
Pour Sawané Mohamadou, tous ceux qui pleurnichent pour bénéficier de la caution du Pdci ou du Rdr ont une peur bleue. « Les gens ont peur d’être candidat à Bouaké car c’est une localité difficile. Mais j’aime les épreuves difficiles ». Ajoutant que « ce n’est pas au Président de la République de donner des directives de candidature», son conseil travaillera, dit-il, sur les priorités définies par les populations elles-mêmes. Trois décennies durant, la seconde ville du pays n’a bénéficié d’aucun investissement. Pour relever ce défi, le candidat indépendant souhaite pour Bouaké, «un vrai plan Marshall, une vraie volonté politique, un plan de reconstruction et de développement». La reconstruction du tissu industriel est une des préoccupations de Sawané Mohamadou qui compte toutefois sur l’appui de l’État. «Il s’agit pour nous, de nous appuyer sur des expériences concrètes». L’une des priorités pour l’indépendant est surtout le retour des ivoiriens de la diaspora dont il entend bénéficier de l’expérience. Pour ce faire, Mohamadou Sawané préconise la création de conditions d’utilisation de ces compétences. Il faudrait discuter avec eux pour un retour positif et progressif ». Car, pense-t-il, qu’il y a énormément «de possibilités dans notre pays ».
BP