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Politique Publié le mercredi 17 avril 2013 | Le Nouveau Réveil

Grand-Bassam / Georges Ezaley (candidat Rhdp aux municipales) : « La cause est entendue, je n’ai aucun doute quant à la victoire »

© Le Nouveau Réveil Par DR
Meeting de Georges Ezaley, candidat aux municipales à Grand-Bassam
Samedi 13 avril 2013, Grand-Bassam. Le candidat du RHDP aux élections municipales, Georges Ezaley anime un meeting au Quartier France marqué par le soutien de l`artiste musicien, Meiwey.
Les populations de Grand Bassam, partout, se disent prêtes à porter Georges Ezaley à la tête de la mairie. Dans cette interview, face à d’autres candidats qui ne font pas le poids, le candidat du Rhdp se dit confiant pour la victoire, le 21 avril 2013. Interview.

Quel bilan faites-vous de cette campagne qui tient en haleine la ville de Grand Bassam ?
Je pense véritablement que l’équipe chargée d’organiser cette campagne pour le compte du candidat que je suis fait un travail extraordinaire au niveau de toutes les commissions. Je voudrais donc profiter pour leur dire merci. Au-delà de cette équipe, c’est à la population que je dis merci, parce que je ne m’attendais pas à un tel enthousiasme. C’est extraordinaire, ce qui se passe. Partout où je suis passé, ce fut un engouement exceptionnel, dans les communautés, les meetings et on sent véritablement que je suis certes porté par les partis politiques, mais c’est la population de Bassam qui me porte. C’est ce que je ressens en ce moment. Je voudrais leur dire merci. Je sens que la cause est entendue.

Un signe avant coureur de la victoire ?
Oui, je sais que la cause est entendue. Voyez-vous, on fait une investiture un jeudi, jour ouvrable, jour de marché, on prévoit 1200 places, on est à 4000. On fait une caravane prévue pour deux heures pour tourner dans toutes les rues de Bassam. On a été obligé de faire ça pendant 4 heures parce qu’il y a tellement d’engouement. Et tous les meetings sont des grands moments de communion. Je sens qu’il y a un retour de sympathie des populations vis-à-vis du candidat que je suis parce que je suis avec elles depuis 20 ans. Je vois qu’elles m’ont véritablement adopté. Et si les gens vont jusqu’à me donner un nouveau nom : Ezaley Dieudonné, ça veut dire qu’il y a une complicité extraordinaire. Je n’ai aucun doute. Je crois que ce sera un problème de score et même ce score-là, il va être certainement écrasant. Partout, on accueille : «le maire choco», «Ezaley ou rien», à Bassam c’est Ezaley qu’on connaît: Même de la bouche des enfants. C’est vrai qu’ils ne votent pas, mais on dit que la vérité sort de la bouche des enfants. Je vous conte l’anecdote que j’ai racontée lors du meeting en présence du Premier ministre. J’étais à la messe et il y a une petite fille de 3 à 4 ans qui a quitté les genoux de sa maman. Elle est passée deux fois, trois fois et quatre fois devant moi et elle me dit : «pépé j’ai vu ta photo, tu me plais. Aujourd’hui, j’ai prié pour toi, tu vas gagner les élections ». C’est pour dire que les choses vont bien. Je profite pour remercier les hautes autorités politiques qui ont eu le temps de venir à mes manifestations. Le Pr Alphonse Djédjé Mady, le Pr Maurice Kakou Guikahué, la représentante de M Amadou Soumahoro, secrétaire général du Rdr, Mme Dao Coulibaly, Pr Lénissongui Coulibaly directeur de cabinet du président Bédié. Ça, c’était pour l’investiture. Au lancement de la campagne, on a eu encore l’avantage d’avoir M Marcel Amon Tanoh, secrétaire régional du Rdr du sud Comoé, c'est-à-dire de Bassam à Aboisso et directeur de cabinet du président de la République. On a eu également la présence du directeur de cabinet du président Bédié. Ainsi que tous ces doyens dont l’ancien député Henri Porquet, Anthony Kanga, Ezan Akélé, Nouaman Emanuel. Je suis véritablement bien entouré et je voudrais leur dire merci. Ce sont des signes qui ne trompent pas. Le Premier ministre, délégué départemental du Pdci qui vient à un meeting pour affirmer haut et fort que je suis le candidat du président Bédié et du président Ouattara. Je lui ai remis une copie de mon programme pour dire que je compte sur eux pour réaliser ce programme-là au profit des Bassamois. J’ai encore certainement de grosses surprises devant parce que la campagne n’est pas encore terminée. Mais nous restons humbles, vigilants. La victoire, nous le savons, elle est acquise, mais il faut rester humble car l’humilité précède la gloire. Je voudrais dire aux Bassamois de rester mobilisés et que dimanche, comme un seul homme, comme une seule femme, ils suspendent pour une heure ou deux heures de temps, leurs activités pour aller voter. Je suis au milieu sur le bulletin de vote. C’est peut-être un signe de Dieu. Qu’ils aillent voter massivement et qu’ensemble, on puisse écrire une nouvelle histoire de Grand Bassam. Par des fils et filles de toutes les ethnies de Grand Bassam, sans distinction.

On a constaté que vous êtes également supporté par Lmp qui pose des actions ?
Pendant les 20 ans où j’ai occupé le terrain à Bassam, j’ai posé des actes en direction de toutes les couches sociales, donc de toutes les ethnies. Je n’ai pas trié. Quand je trouvais un emploi, je n’ai pas demandé tu es de quel parti ? Ceux pour qui j’ai fait des choses, il y a des Lmp. Ils me le rendent bien. C’est eux-mêmes qui ont demandé un tee-shirt spécial : "je ne suis pas Rhdp, mais je vote pour Ezaley". On l’a fait, on a sorti 1000 tee-shirts, c’est parti comme des petits pains. Il a fallu en refaire encore. J’ai eu une rencontre à mon domicile, on attendait 300 personnes, on s’est retrouvés au double : 600. Je suis surpris et je voudrais leur dire merci. C’est un destin commun que nous avons, c’est de développer notre ville et ce développement nous concerne tous. Ils n’ont pas de candidat à Bassam, donc je suis leur candidat.

Des gens racontent qu’il y a eu des violences dans le déroulement de la campagne, quel commentaire ?
J’ai été surpris de lire le surtitre de cet article. Affrontements sanglants à Bassam. J’ai interrogé la police, il n’ y a pas eu de réponse qui confirme cela. J’ai interrogé mon chargé de sécurité qui était surpris d’une telle information. Quand vous êtes sûr de votre victoire comme c’est le cas en ce qui nous concerne, on n’a pas besoin de faire de la violence. La violence c’est l’arme des faibles, c’est ceux qui sont en perte de vitesse qui utilisent la violence. De notre côté, nous sommes serein J’étais à Ebrah. J’ai dit que j’ai été le premier à être victime de destructions d’affiches. Les deux grands posters qu’on avait mis à Ebrah ont été cassés. J’ai demandé aux jeunes de laisser tomber et je n’ai même pas fait remplacer ces posters. J’ai eu des affiches déchirées, mais nous n’avons eu aucune réaction parce que j’estime que ce ne sont pas les pancartes, les affiches qui votent. Ce sont les hommes qui votent et c’est eux qui sont importants. C’est eux qui font le bon choix de la personne qui était avec eux depuis des années et qui veut continuer de les aider. Je voudrais d’ailleurs remercier la notabilité d’Ebrah qui a envoyé une délégation pour venir me voir à domicile et me dire qu’elle ne se reconnaît pas dans ce qui s’est passé. Quand les élections seront finies, les têtes de listes, on sera emmené à travailler ensemble, donc ça ne sert à rien de se faire peur. Personne n’a intérêt à créer une psychose inutile.

Votre mot à l’endroit des populations, pour dimanche ?
On doit célébrer le mariage entre cette belle fille qu’on appelle Grand Bassam et moi. Je suis tombé amoureux de cette fille et ça fait près de 20 ans que je la courtise. Je suis passé dans toutes les communautés pour doter la fille, elles m’ont toutes accepté, donc dimanche, il faut qu’on aille célébrer le mariage. On ne reste pas à la maison pour célébrer le mariage. Il se célèbre dans les urnes, il faut que chacun vienne dans les urnes pour qu’on puisse sceller ce mariage-là entre Georges Ezaley et Grand Bassam. J’ai promis de rendre cette fille-là plus belle et de m’occuper également des parents qui me donnent cette fille-là. Que personne ne reste à la maison, qu’ils viennent voter et qu’ils votent juste, qu’ils votent le candidat de leur cœur car véritablement, je sens que je suis dans le cœur des Bassamois, c'est-à-dire Georges Ezaley.
Interview réalisée par Diarrassouba Sory
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