Puis je me permettre de vous appeler déjà, Monsieur le Maire ?
Pouvez-vous nous dresser un bilan partiel de la première semaine de votre campagne électorale à Cocody ?
Vous pouvez vous le permettre puisque vous êtes comme le disent les Saintes écritures, un prophète, un enfant de Dieu. Qui peut prophétiser, et j’accepte cette appellation de votre part, dans la perspective d’une victoire prochaine à ces municipales du 21 avril. Et je vous dis merci pour cela. Je voudrais rendre grâce à Dieu qui permet que je sois en bonne santé et dans une très bonne disposition morale pour repartir à la rencontre des populations de Cocody. Ce sont des moments émouvants que mon équipe et moi vivons en visitant des citoyens de notre commune, avec lesquels nous entretenons douze années de proximité. Le bilan à mi parcours de la campagne est prometteur, compte de l’effervescence des mouvements de foule lors de nos visites dans les quartiers et villages de Cocody. Ça ne nous étonne pas en ce sens que pendant douze ans, les populations de Cocody attendaient ces municipales pour nous conduire à la maire de Cocody par leur vote massif. Et je les encourage à sortir pour exprimer cette volonté dans les urnes.
Contrairement à ce que vous prétendez, beaucoup de témoignages soutiennent plutôt que vous avez rencontré pas mal de difficultés, notamment dans les villages Ebriés.
Qui peut dire que je rencontre des difficultés dans les villages Atchans de Cocody ?
Depuis mon choix par la base du Pdci-Rda de Cocody, mon équipe et moi sommes passés dans les neuf villages Atchans et Attiés de Cocody. Pour annoncer et présenter ma candidature aux chefferies et aux notables. Nous y avons reçu un accueil digne des traditions et coutumes africaines. Je n’ai pas pour habitude de brandir les chefs qui sont des dépositaires de nos us et coutumes. Et que je respecte. Ce pourquoi, mon service de communication n’en informe pas la presse. Parce que c’est inutile de le faire. Car tous les chefs reçoivent tous les candidats. Ils n’ont pas de parti pris. Alors à quoi bon de se donner de la peine pour les brandir dans les journaux avec des légendes qui ne reflètent pas la réalité des faits, de la raison et du cœur. Mais mon équipe et moi avions rencontré des chefs et notables sensibles à ma vision et aux idées pour servir notre commune. Depuis le début de cette campagne, mon équipe et moi sillonnons Cocody dans sa diversité. Nous n’avions pas encore rencontré d’adversité de la part d’une quelconque population. Et nous souhaitons qu’il en soit ainsi jusqu’au soir 21 avril prochain. Pour qu’ensemble nous célébrons cette victoire de la population citoyenne de Cocody.
La presse de ces derniers révèle que vous avez été chassé par les étudiants de votre commune. Qu’en est-il exactement ?
Etre chassé par les étudiants d’où et à quel moment ? Où sont-ils ces étudiants ? Etant donné que les résidences universitaires de Cocody sont fermées pour cause de rénovation. Sur quel territoire sont-ils pour me chasser ? J’ai, au cours de mes meetings dans les différentes contrées de Cocody, rencontré des étudiants de Cocody vivant dans les villages et quartiers. Ils sont organisés selon leur opinion politique en associations ou mouvements. Et à chaque meeting, ils interviennent pour m’apporter leur soutien. Je profite de votre organe pour leur dire un grand merci et leur demander de maintenir le cap de la mobilisation jusqu’à notre victoire finale. Qui ne saurait tarder par la grâce de Dieu le 21 avril 2013.
Nous abordons le dernier tournant, celui décisif conduisant au fauteuil de maire. Par quel effet comptez-vous impulser à votre campagne ? Quels sont les thèmes sur lesquels vous mettrez davantage l’accent pour vous démarquer de vos adversaires ?
Mon cher ami, vous le savez très bien, aucun programme politique n’est différent de l’autre. Tous les programmes concourent au bien-être de la population à laquelle ils sont adressés. Seul le courage et la volonté de les appliquer marquent la différence entre les élus. Quant à mon équipe et moi, nous sommes déterminés si nous sommes élus par la grâce de Dieu, de nous attaquer aux préoccupations majeures de la population: rendre Cocody propre et agréable à vivre ; donner à la cité son caractère de commune illustre du grand district d’Abidjan, notre capitale économique. Il faut aussi aider la femme et le jeune à s’épanouir par la dignité du travail. Nous nous engageons à mettre en place un fonds d’entreprenariat citoyen.
Nous avons des grandes idées pour Cocody. Nous voulons que notre commune reflète ce que ses bâtisseurs au premier rang desquels, le président Félix Houphouët-Boigny, ont voulu qu’elle soit et nous sommes déterminés à y parvenir avec le soutien et la solidarité des populations de Cocody.
A vous entendre, on est convaincu que vous avez déjà pris une bonne longueur d’avance sur les autres ?
Non, nous ne sommes pas dans une compétition sportive, mais dans une course électorale où c’est l’arrivée qui compte, c’est-à-dire au dépouillement des bulletins de vote qu’on saura qui avait une longueur d’avance. Simplement, j’essaie de capitaliser mes douze années de présence sur le terrain.
C’est donc croire que le spectre de perdre une seconde fois après la municipale de 2000, s’est définitivement éloigné de vous.
Je ne suis pas pessimiste de nature. Je crois toujours au meilleur à venir. Et pour cette fois-ci, ma foi en un meilleur à venir n’est pas quantifiée. Car toute défaite prépare à une victoire prochaine. Pourvu que l’on sache manager. Et c’est ce que mon équipe et moi faisons sous le regard bienfaiteur de notre protectrice de tous les jours, la Sainte Vierge Marie. Et cela ne saurait être autrement, tant nous croyions à une victoire sans ambages à ces municipales du 21 avril 2013.
A deux jours de la clôture de la campagne, quel dernier message fort, le candidat du Pdci lance à la population de Cocody ?
C’est un message d’espoir et d’espérance que je lance à mes partisans et à toute la population de Cocody. Comme je l’ai dit lors de mon deuxième grand meeting de campagne à la Riviera Palmeraie et que je répète dans vos colonnes, j’appelle la population de Cocody à la paix et la réconciliation. Et que je ne serai jamais le maire d’un clan politique contre un autre. Et que ma candidature est certes soutenue par mon parti mais néanmoins je demeure le candidat de toute la commune de Cocody. La preuve, mes meetings sont envahis et animés par des cadres issus des autres partis politiques. Je voudrais dans ce sens dire un grand merci au président Mabri, président de l’Udpci pour son esprit houphouétiste. Aussi, dire un grand merci à mon frère Migeo Thiémoko pour avoir consolidé l’esprit houphouétiste à Cocody. Que ces élections municipales se déroulent dans de bonnes conditions de paix et de sécurité pour le triomphe de la démocratie dans nos habitudes et mœurs politiques.
Interview réalisée
Par Anna Maria T.
Pouvez-vous nous dresser un bilan partiel de la première semaine de votre campagne électorale à Cocody ?
Vous pouvez vous le permettre puisque vous êtes comme le disent les Saintes écritures, un prophète, un enfant de Dieu. Qui peut prophétiser, et j’accepte cette appellation de votre part, dans la perspective d’une victoire prochaine à ces municipales du 21 avril. Et je vous dis merci pour cela. Je voudrais rendre grâce à Dieu qui permet que je sois en bonne santé et dans une très bonne disposition morale pour repartir à la rencontre des populations de Cocody. Ce sont des moments émouvants que mon équipe et moi vivons en visitant des citoyens de notre commune, avec lesquels nous entretenons douze années de proximité. Le bilan à mi parcours de la campagne est prometteur, compte de l’effervescence des mouvements de foule lors de nos visites dans les quartiers et villages de Cocody. Ça ne nous étonne pas en ce sens que pendant douze ans, les populations de Cocody attendaient ces municipales pour nous conduire à la maire de Cocody par leur vote massif. Et je les encourage à sortir pour exprimer cette volonté dans les urnes.
Contrairement à ce que vous prétendez, beaucoup de témoignages soutiennent plutôt que vous avez rencontré pas mal de difficultés, notamment dans les villages Ebriés.
Qui peut dire que je rencontre des difficultés dans les villages Atchans de Cocody ?
Depuis mon choix par la base du Pdci-Rda de Cocody, mon équipe et moi sommes passés dans les neuf villages Atchans et Attiés de Cocody. Pour annoncer et présenter ma candidature aux chefferies et aux notables. Nous y avons reçu un accueil digne des traditions et coutumes africaines. Je n’ai pas pour habitude de brandir les chefs qui sont des dépositaires de nos us et coutumes. Et que je respecte. Ce pourquoi, mon service de communication n’en informe pas la presse. Parce que c’est inutile de le faire. Car tous les chefs reçoivent tous les candidats. Ils n’ont pas de parti pris. Alors à quoi bon de se donner de la peine pour les brandir dans les journaux avec des légendes qui ne reflètent pas la réalité des faits, de la raison et du cœur. Mais mon équipe et moi avions rencontré des chefs et notables sensibles à ma vision et aux idées pour servir notre commune. Depuis le début de cette campagne, mon équipe et moi sillonnons Cocody dans sa diversité. Nous n’avions pas encore rencontré d’adversité de la part d’une quelconque population. Et nous souhaitons qu’il en soit ainsi jusqu’au soir 21 avril prochain. Pour qu’ensemble nous célébrons cette victoire de la population citoyenne de Cocody.
La presse de ces derniers révèle que vous avez été chassé par les étudiants de votre commune. Qu’en est-il exactement ?
Etre chassé par les étudiants d’où et à quel moment ? Où sont-ils ces étudiants ? Etant donné que les résidences universitaires de Cocody sont fermées pour cause de rénovation. Sur quel territoire sont-ils pour me chasser ? J’ai, au cours de mes meetings dans les différentes contrées de Cocody, rencontré des étudiants de Cocody vivant dans les villages et quartiers. Ils sont organisés selon leur opinion politique en associations ou mouvements. Et à chaque meeting, ils interviennent pour m’apporter leur soutien. Je profite de votre organe pour leur dire un grand merci et leur demander de maintenir le cap de la mobilisation jusqu’à notre victoire finale. Qui ne saurait tarder par la grâce de Dieu le 21 avril 2013.
Nous abordons le dernier tournant, celui décisif conduisant au fauteuil de maire. Par quel effet comptez-vous impulser à votre campagne ? Quels sont les thèmes sur lesquels vous mettrez davantage l’accent pour vous démarquer de vos adversaires ?
Mon cher ami, vous le savez très bien, aucun programme politique n’est différent de l’autre. Tous les programmes concourent au bien-être de la population à laquelle ils sont adressés. Seul le courage et la volonté de les appliquer marquent la différence entre les élus. Quant à mon équipe et moi, nous sommes déterminés si nous sommes élus par la grâce de Dieu, de nous attaquer aux préoccupations majeures de la population: rendre Cocody propre et agréable à vivre ; donner à la cité son caractère de commune illustre du grand district d’Abidjan, notre capitale économique. Il faut aussi aider la femme et le jeune à s’épanouir par la dignité du travail. Nous nous engageons à mettre en place un fonds d’entreprenariat citoyen.
Nous avons des grandes idées pour Cocody. Nous voulons que notre commune reflète ce que ses bâtisseurs au premier rang desquels, le président Félix Houphouët-Boigny, ont voulu qu’elle soit et nous sommes déterminés à y parvenir avec le soutien et la solidarité des populations de Cocody.
A vous entendre, on est convaincu que vous avez déjà pris une bonne longueur d’avance sur les autres ?
Non, nous ne sommes pas dans une compétition sportive, mais dans une course électorale où c’est l’arrivée qui compte, c’est-à-dire au dépouillement des bulletins de vote qu’on saura qui avait une longueur d’avance. Simplement, j’essaie de capitaliser mes douze années de présence sur le terrain.
C’est donc croire que le spectre de perdre une seconde fois après la municipale de 2000, s’est définitivement éloigné de vous.
Je ne suis pas pessimiste de nature. Je crois toujours au meilleur à venir. Et pour cette fois-ci, ma foi en un meilleur à venir n’est pas quantifiée. Car toute défaite prépare à une victoire prochaine. Pourvu que l’on sache manager. Et c’est ce que mon équipe et moi faisons sous le regard bienfaiteur de notre protectrice de tous les jours, la Sainte Vierge Marie. Et cela ne saurait être autrement, tant nous croyions à une victoire sans ambages à ces municipales du 21 avril 2013.
A deux jours de la clôture de la campagne, quel dernier message fort, le candidat du Pdci lance à la population de Cocody ?
C’est un message d’espoir et d’espérance que je lance à mes partisans et à toute la population de Cocody. Comme je l’ai dit lors de mon deuxième grand meeting de campagne à la Riviera Palmeraie et que je répète dans vos colonnes, j’appelle la population de Cocody à la paix et la réconciliation. Et que je ne serai jamais le maire d’un clan politique contre un autre. Et que ma candidature est certes soutenue par mon parti mais néanmoins je demeure le candidat de toute la commune de Cocody. La preuve, mes meetings sont envahis et animés par des cadres issus des autres partis politiques. Je voudrais dans ce sens dire un grand merci au président Mabri, président de l’Udpci pour son esprit houphouétiste. Aussi, dire un grand merci à mon frère Migeo Thiémoko pour avoir consolidé l’esprit houphouétiste à Cocody. Que ces élections municipales se déroulent dans de bonnes conditions de paix et de sécurité pour le triomphe de la démocratie dans nos habitudes et mœurs politiques.
Interview réalisée
Par Anna Maria T.
