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Politique Publié le mercredi 17 avril 2013 | APA

Le FPI est un parti des ’’ alliances et des désalliances ’’, accuse le camp Ouattara

© APA Par DR
Politique nationale: la direction intérimaire du Front populaire ivoirien
Photo: Akoun Laurent et Miaka Oureto, du FPI
Le Front populaire ivoirien (FPI), crée par Laurent Gbagbo est un ‘’parti d’alliances et des désalliances’’, aux antipodes de la ‘’démocratie et de la paix’’, a accusé mercredi le porte parole du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir), Joël N’guessan dans un entretien à APA.

‘’Ce que je sais du FPI, c’est que c’est un parti des alliances et des désalliances’’, a déclaré M. N’guessan en soulignant qu’aujourd’hui, le ‘’FPI ayant refusé d’aller à toutes les élections, est aux abois’’.

Pour lui, cette formation politique cherche par tous les moyens à s’accrocher à quelque chose en lançant cette ‘’vanne politique qui n’a aucun contenu et n’intéresse personne au niveau du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix)’’.

Après avoir participé à toutes les étapes qui ont conduit à la création du RHDP, a expliqué le porte parole du RDR ‘’je pu vous dire que les présidents Bédié du PDCI, Ouattara du RDR, Mabri de l’UDPCI et Anaky du MFA ont longuement réfléchi avant de signer cet accord’’.

‘’Ils ont fait le bilan de la gestion et de la gouvernance du FPI qui est aux antipodes de la démocratie, de la bonne gouvernance et de la paix’’, a-t-il conclut.

Dans une déclaration parue en début de semaine dans la presse nationale, Miaka Ouréto, le président par intérim du parti de Laurent Gbagbo, a appelé le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex parti unique au pouvoir) à un ralliement dans le but de combattre Alassane Ouattara. Pour lui, l’objectif de cette lutte est de sauver la démocratie en Côte d’Ivoire.

Selon M. Ouréto après avoir contribué à l’accession du président Alassane Ouattara au pouvoir, par sa position au second tour du scrutin présidentiel de novembre 2010, le ‘’PDCI s’est offert lui-même en mouton du sacrifice, immolé récemment sur l’autel du Parlement’’.

‘’Frères et sœurs du Pdci-Rda, il n’est pas trop tard. Il est encore temps de sauver la démocratie dans notre pays, en ne cautionnant pas cette mascarade électorale, cela par des décisions courageuses et responsables (…)’’ avait lancé le Pr Sylvain Miaka Ouréto.

Le FPI, a appelé fin mars ses partisans au boycott des élections régionales et municipales du 21 avril prochain pour dénoncer notamment le choix unilatéral de cette date par le gouvernement.

‘’Le FPI n’est pas concerné par les élections du 21 avril 2013. Aucun militant du FPI ne doit en aucune manière prendre part à ces élections’’ avait déclaré le Secrétaire général intérimaire du parti, Richard Kodjo.

Les militants du parti ont été invités à ‘’ne figurer sur aucune liste, ni faire campagne pour une liste, encore moins voter, sous peine de s’exposer aux sanctions disciplinaires prévues par nos textes’’ avait-t-il avertit.

Le FPI qui estime que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d’un scrutin juste, inclusif et transparent, réclame une amnistie générale, refusée par le gouvernement.

Le parti avait en outre dénoncé l’incompétence et l’illégalité de la Commission électorale indépendante (CEI) devenue ‘’caduque et illégale’’ après les législatives de 2011.

Le FPI a boycotté les législatives de décembre 2011, largement remportées par le RDR, le parti présidentiel.
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