La campagne de sensibilisation de la direction du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) visant à amener les candidats aux élections municipales et régionales du 21 avril prochain à s’acquitter de la redevance des droits d’auteur n’a pas atteint les résultats escomptés. Cette campagne a été lancée le vendredi 29 mars dernier. Et, sur les 743 candidats à ces joutes électorales, il n’y a seulement que pratiquement 90 d’entre eux qui sont à jour de cette redevance. Ainsi, constate-t-on que le ministre Ibrahima Cissé Bacongo, candidat Rdr à Koumassi ; la ministre Anne Désirée Ouloto, candidat Rdr pour les régionales dans le Cavally ; le ministre Albert Mabri Toikeusse, candidat pour le compte de l’Udpci pour les régionales dans le Tonkpi ; le ministre Gnamien Konan, candidat Rdr pour les régionales dans le Gbèkè (ce dernier n’a pas, aussi pour les législatives, réglé la redevance du Burida pour les droits d’auteur) ; Alphonse Djédjé Mady, candidat Rhdp pour les régionales dans le Haut-Sassandra ; le ministre Jean Louis Billon, candidat Rdr pour les régionales dans le Hambol, pour ne citer que ces derniers- la plupart des pontes du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp)-, figurent parmi les candidats qui ne veulent pas être en règle vis-à-vis du Burida quant à la redevance des droits d’auteur.
Des indépendants et non des moindres suivent leur mauvais exemple. Notamment, pour les régionales, Arthur Aloco Kouassi dans le Bélier, Véronique Aka dans le Moronou, Siki Blon Blaise dans le Tonkpi. Et, pour les municipales, il y a, par ailleurs, Kabran Appia à Abengourou, Koné Cheick Oumar à Cocody et Bertin Yao Yao à Yopougon.
La campagne pour les municipales et les régionales prend fin le vendredi 19 avril prochain, à minuit. Le Burida entend rentrer dans ses fonds. En plus d’assigner plus tard en justice tous les candidats aux dernières législatives et aux municipales qui ne se seront pas acquittés de la redevance en question, le Burida a commis des équipes, avec à leurs côtés des agents des forces de l’ordre, à travers tout le pays aux fins d’entrer en contact avec les candidats et les inciter à s’acquitter de leurs obligations. Les huissiers de justice, qui font partie de ces équipes, transmettent des ordonnances aux candidats ou à leurs représentants sur le terrain. Quand ces derniers ne s’exécutent pas, il est procédé à la saisie du matériel de sonorisation. Vu que le Burida a la force publique avec lui et dispose d’ordonnances légales qui lui permettent d’agir ainsi.
Il est difficile de comprendre que le Rhdp, qui se veut moralisateur de la vie publique, ait des membres qui ne sont pas à même de se mettre en règle vis-à-vis de la loi et qui veulent diriger des municipalités ou des régions. C’est vraiment regrettable. Surtout que l’on retrouve, parmi ces «indélicats» candidats, des responsables politiques comme Alphonse Djédjé Mady, Amadou Soumahoro, Anne Désirée Ouloto, Ibrahima Cissé Bacongo, Amadou Gon Coulibaly, Gnamien Konan, Albert Mabri Toikeusse, Alain Lobognon et Gilbert Kafana Koné.
Dans cette veine, les artistes organisent une conférence de presse, ce matin, au siège du Burida aux II-Plateaux pour crier aux candidats leur ras-le-bol.
Marcellin Boguy
Des indépendants et non des moindres suivent leur mauvais exemple. Notamment, pour les régionales, Arthur Aloco Kouassi dans le Bélier, Véronique Aka dans le Moronou, Siki Blon Blaise dans le Tonkpi. Et, pour les municipales, il y a, par ailleurs, Kabran Appia à Abengourou, Koné Cheick Oumar à Cocody et Bertin Yao Yao à Yopougon.
La campagne pour les municipales et les régionales prend fin le vendredi 19 avril prochain, à minuit. Le Burida entend rentrer dans ses fonds. En plus d’assigner plus tard en justice tous les candidats aux dernières législatives et aux municipales qui ne se seront pas acquittés de la redevance en question, le Burida a commis des équipes, avec à leurs côtés des agents des forces de l’ordre, à travers tout le pays aux fins d’entrer en contact avec les candidats et les inciter à s’acquitter de leurs obligations. Les huissiers de justice, qui font partie de ces équipes, transmettent des ordonnances aux candidats ou à leurs représentants sur le terrain. Quand ces derniers ne s’exécutent pas, il est procédé à la saisie du matériel de sonorisation. Vu que le Burida a la force publique avec lui et dispose d’ordonnances légales qui lui permettent d’agir ainsi.
Il est difficile de comprendre que le Rhdp, qui se veut moralisateur de la vie publique, ait des membres qui ne sont pas à même de se mettre en règle vis-à-vis de la loi et qui veulent diriger des municipalités ou des régions. C’est vraiment regrettable. Surtout que l’on retrouve, parmi ces «indélicats» candidats, des responsables politiques comme Alphonse Djédjé Mady, Amadou Soumahoro, Anne Désirée Ouloto, Ibrahima Cissé Bacongo, Amadou Gon Coulibaly, Gnamien Konan, Albert Mabri Toikeusse, Alain Lobognon et Gilbert Kafana Koné.
Dans cette veine, les artistes organisent une conférence de presse, ce matin, au siège du Burida aux II-Plateaux pour crier aux candidats leur ras-le-bol.
Marcellin Boguy