Au Plateau, le consensus au niveau du RHDP s’est fait autour d’un candidat tant aux élections législatives qu’aux municipales. A quelques heures de la clôture de la campagne, Le Patriote a rencontré le député Zoumana Bakayoko. Dans cet entretien, le directeur de campagne du candidat du RHDP, le maire Noël Akossi Bendjo, nous livre le secret de cette entente et nous parle du rêve de la liste RHDP pour la vitrine de notre pays. Interview.
Le Patriote. A trois jours de la clôture de la campagne, quel bilan faites-vous au niveau du Plateau ?
Zoumana Bakayoko : La campagne se déroule plutôt dans un bon esprit. Nous avons jugé qu’une commune comme le Plateau, qui est la vitrine d’Abidjan, avait besoin de réunir les capacités et les compétences diverses afin de pouvoir la gérer efficacement. Nous avons mis en place un comité de campagne. Il s’agit du comité qui nous a permis de remporter l’élection législative dans cette commune. Ce comité, en son temps, était dirigé par Akossi Bendjo, en tant que président du directoire du RHDP. Nous avions décidé que pour les législatives, le RDR conduise la liste. Pour les municipales, nous avons convenu de la composition d’une liste commune, dont la tête de liste serait PDCI. Nous avons continé ensuite les négociations pour mettre tout cela en forme. Grâce à cette dynamique et à cette collaboration, nous avons réussi à avoir le résultat que vous connaissez aux législatives. Concernant les municipales, nous avons toujours décidé d’aller en rangs serrés en constituant une liste commune avec une tête de liste PDCI. Ce que je peux dire aujourd’hui, c’est que les choses fonctionnent bien. Avec l’engouement que nous constatons sur le terrain, les populations apprécient bien cette idée de fusion entre le PDCI et le RDR. C’est dire que le Plateau avait besoin de rassemblement pour le symbole qu’il représente en ce qu’il abrite les principales institutions de la République, ainsi que les ambassades. Dans cette union, il n’y a pas que le RDR et le PDCI. Il y a également l’UDPCI et des partis LMP.
LP : Ailleurs, cela n’a pas marché. Vous au Plateau, quel est votre secret ?
ZB : Au Plateau, cela est dû au fait qu’au niveau du leadership et des populations, le travail abattu a été apprécié. Les gens au niveau du Plateau ont décidé que cette image forte reste. L’image du symbole des houphouétistes. Au Plateau, en tout cas, cela a été une attente parfaite qui contribue aussi à la consolidation du RHDP dans notre commune. Aujourd’hui, vous savez que le RDR a son groupe, le PDCI également ainsi que les autres formations politiques. Ce qui constitue des barrières. Nous sommes en train de casser ces barrières. Je pense aussi que les objectifs d’une commune comme le Plateau, c’est la gestion de projets très importants qui polarisent tout le monde. C’est le centre des affaires, tout le monde y travaillent. Cela impose l’union entre les leaders qui ont compris ce besoin en termes de rassemblement. La Côte d’Ivoire a connu une croissance sous Houphouët-Boigny, parce qu’il y avait un rassemblement très fort entre les fils du pays. Nous sortons de crise, l’union s’impose à nous. Ailleurs, si cela n’a pas marché, c’est dû au fait que les leaders eux-mêmes n’ont pas pris l’importance du besoin de rassemblement. Or, notre pays a traversé des moments difficiles au cours de la crise passée. Après cette sortie de crise, les Ivoiriens ont vraiment besoin d’union et de rassemblement. Et nous au Plateau, nous y croyons beaucoup.
LP : Avec cette alliance forte entre partis membres du RHDP, peut-on dire qu’au Plateau les jeux sont faits ?
ZB : Aujourd’hui, je peux dire que nous avons créé un mouvement, un consensus à tel point que les signaux sont bons. En ce qui concerne les électeurs du Plateau résidant au Plateau, il n’y a pas de doute que beaucoup nous font confiance. Nous avons également misé sur l’électorat qui ne vit pas au Plateau, mais qui y ont des intérêts. Nous continuons de travailler jusqu’au dernier jour, à la dernière minute. Nous rencontrons les populations, nous faisons du porte-à-porte. Nous avons décidé de mettre à profit ces trois derniers jours pour toucher les associations de femmes, les chefs traditionnels, les jeunes et toutes les couches socioprofessionnelles. Car une commune comme le Plateau ne peut être confié qu’à des partis sérieux comme le PDCI et le RDR qui peuvent conduire les projets importants.
LP : A côté du maire Akossi Bendjo, quel est votre rêve pour la commune du Plateau?
ZB : Mon rêve, c’est d’abord consolider ce rassemblement et cette union. Le rêve du gouvernement est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Et cela passe par de bons projets. Et c’est ce rassemblement qui peut nous amener à réaliser ce rêve. Il y a des indications qui doivent nous encourager. Partout dans les grandes démocraties, il y a des symboles qui sont la vitrine de ces pays. Vous prenez aux Etats Unis, c’est New York avec son Manhattan. C’est à cela que nous voulons arriver avec le Plateau. Car, nous devons savoir que cette commune demeure la vitrine de la Côte d’Ivoire. On ne peut pas construire un pays si vous n’avez pas de repère. Le Plateau doit s’inspirer des grandes villes du monde, comme Londres qui a sa City . Je rêve de voir une commune dans laquelle tout le monde sera à son aise. Il faut renforcer le plan lagunaire. Je suis heureux que des projets d’étude existent déjà. Notamment celui de la construction d’un grand centre commercial dont le financement est bouclé. Tout le monde travaille au Plateau. Il faut donc des projets novateurs pour tous ceux qui fréquentent notre commune. Il y aussi la question du travail des jeunes. Il faut créer des projets pour eux particulièrement. C’est en cela que je salue l’intention de certains jeunes de se constituer en coopératives et en associations pour bénéficier du financement de certains projets qui leur sont destinés. Le centre commercial qui sera bientôt construit, participe à cette volonté de leur trouver du travail. Il y a aussi la dimension sociale. Nous comptons également aider les couches défavorisées et changer un peu l’image de la commune avec la construction de maisons à loyers modérés. Et nous occuper de personnes du troisième âge. Car il ne faut pas l’oublier. La plupart des premiers habitants du Plateau était des cheminots, qui sont aujourd’hui à la retraite. Voilà notre rêve pour le Plateau qui doit à tout prix rester la vitrine de notre pays.
JCC
Le Patriote. A trois jours de la clôture de la campagne, quel bilan faites-vous au niveau du Plateau ?
Zoumana Bakayoko : La campagne se déroule plutôt dans un bon esprit. Nous avons jugé qu’une commune comme le Plateau, qui est la vitrine d’Abidjan, avait besoin de réunir les capacités et les compétences diverses afin de pouvoir la gérer efficacement. Nous avons mis en place un comité de campagne. Il s’agit du comité qui nous a permis de remporter l’élection législative dans cette commune. Ce comité, en son temps, était dirigé par Akossi Bendjo, en tant que président du directoire du RHDP. Nous avions décidé que pour les législatives, le RDR conduise la liste. Pour les municipales, nous avons convenu de la composition d’une liste commune, dont la tête de liste serait PDCI. Nous avons continé ensuite les négociations pour mettre tout cela en forme. Grâce à cette dynamique et à cette collaboration, nous avons réussi à avoir le résultat que vous connaissez aux législatives. Concernant les municipales, nous avons toujours décidé d’aller en rangs serrés en constituant une liste commune avec une tête de liste PDCI. Ce que je peux dire aujourd’hui, c’est que les choses fonctionnent bien. Avec l’engouement que nous constatons sur le terrain, les populations apprécient bien cette idée de fusion entre le PDCI et le RDR. C’est dire que le Plateau avait besoin de rassemblement pour le symbole qu’il représente en ce qu’il abrite les principales institutions de la République, ainsi que les ambassades. Dans cette union, il n’y a pas que le RDR et le PDCI. Il y a également l’UDPCI et des partis LMP.
LP : Ailleurs, cela n’a pas marché. Vous au Plateau, quel est votre secret ?
ZB : Au Plateau, cela est dû au fait qu’au niveau du leadership et des populations, le travail abattu a été apprécié. Les gens au niveau du Plateau ont décidé que cette image forte reste. L’image du symbole des houphouétistes. Au Plateau, en tout cas, cela a été une attente parfaite qui contribue aussi à la consolidation du RHDP dans notre commune. Aujourd’hui, vous savez que le RDR a son groupe, le PDCI également ainsi que les autres formations politiques. Ce qui constitue des barrières. Nous sommes en train de casser ces barrières. Je pense aussi que les objectifs d’une commune comme le Plateau, c’est la gestion de projets très importants qui polarisent tout le monde. C’est le centre des affaires, tout le monde y travaillent. Cela impose l’union entre les leaders qui ont compris ce besoin en termes de rassemblement. La Côte d’Ivoire a connu une croissance sous Houphouët-Boigny, parce qu’il y avait un rassemblement très fort entre les fils du pays. Nous sortons de crise, l’union s’impose à nous. Ailleurs, si cela n’a pas marché, c’est dû au fait que les leaders eux-mêmes n’ont pas pris l’importance du besoin de rassemblement. Or, notre pays a traversé des moments difficiles au cours de la crise passée. Après cette sortie de crise, les Ivoiriens ont vraiment besoin d’union et de rassemblement. Et nous au Plateau, nous y croyons beaucoup.
LP : Avec cette alliance forte entre partis membres du RHDP, peut-on dire qu’au Plateau les jeux sont faits ?
ZB : Aujourd’hui, je peux dire que nous avons créé un mouvement, un consensus à tel point que les signaux sont bons. En ce qui concerne les électeurs du Plateau résidant au Plateau, il n’y a pas de doute que beaucoup nous font confiance. Nous avons également misé sur l’électorat qui ne vit pas au Plateau, mais qui y ont des intérêts. Nous continuons de travailler jusqu’au dernier jour, à la dernière minute. Nous rencontrons les populations, nous faisons du porte-à-porte. Nous avons décidé de mettre à profit ces trois derniers jours pour toucher les associations de femmes, les chefs traditionnels, les jeunes et toutes les couches socioprofessionnelles. Car une commune comme le Plateau ne peut être confié qu’à des partis sérieux comme le PDCI et le RDR qui peuvent conduire les projets importants.
LP : A côté du maire Akossi Bendjo, quel est votre rêve pour la commune du Plateau?
ZB : Mon rêve, c’est d’abord consolider ce rassemblement et cette union. Le rêve du gouvernement est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Et cela passe par de bons projets. Et c’est ce rassemblement qui peut nous amener à réaliser ce rêve. Il y a des indications qui doivent nous encourager. Partout dans les grandes démocraties, il y a des symboles qui sont la vitrine de ces pays. Vous prenez aux Etats Unis, c’est New York avec son Manhattan. C’est à cela que nous voulons arriver avec le Plateau. Car, nous devons savoir que cette commune demeure la vitrine de la Côte d’Ivoire. On ne peut pas construire un pays si vous n’avez pas de repère. Le Plateau doit s’inspirer des grandes villes du monde, comme Londres qui a sa City . Je rêve de voir une commune dans laquelle tout le monde sera à son aise. Il faut renforcer le plan lagunaire. Je suis heureux que des projets d’étude existent déjà. Notamment celui de la construction d’un grand centre commercial dont le financement est bouclé. Tout le monde travaille au Plateau. Il faut donc des projets novateurs pour tous ceux qui fréquentent notre commune. Il y aussi la question du travail des jeunes. Il faut créer des projets pour eux particulièrement. C’est en cela que je salue l’intention de certains jeunes de se constituer en coopératives et en associations pour bénéficier du financement de certains projets qui leur sont destinés. Le centre commercial qui sera bientôt construit, participe à cette volonté de leur trouver du travail. Il y a aussi la dimension sociale. Nous comptons également aider les couches défavorisées et changer un peu l’image de la commune avec la construction de maisons à loyers modérés. Et nous occuper de personnes du troisième âge. Car il ne faut pas l’oublier. La plupart des premiers habitants du Plateau était des cheminots, qui sont aujourd’hui à la retraite. Voilà notre rêve pour le Plateau qui doit à tout prix rester la vitrine de notre pays.
JCC