“Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt.» Ce proverbe chinois illustre merveilleusement la situation de crise que tente de créer Soumahoro Mamadou dans les relations entre le ministère de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs et les fédérations sportives nationales. Ce dicton explique clairement que «L’idiot ne comprend pas le vrai sens des choses, il n’en voit que la surface». Sinon quel sens revêt cette sortie de Soumahoro Mamadou dans les colonnes d’un confrère de la place ? Face à la volonté affichée du ministre Alain Lobognon d’assainir le milieu du sport ivoirien pour emprunter la voie du professionnalisme comme l’exige la feuille de route que lui a donnée le gouvernement, le président de la Fédération de Motocyclisme de Côte d’Ivoire (FMCI) adopte la posture du sourd. Pour lui, rien ne peut s’opérer si la tutelle ne lui reverse pas la taxe parafiscale prélevée sur la vente du tabac destinée à la promotion et au développement du sport. Quand le ministre brandit la nécessité d’aller à des reformes et de réorienter cette manne pour une meilleure utilisation et profitable à la nation, Soumahoro ne veut nullement entendre raison. Il sonne la révolte et profère des menaces à tout vent. «Nous disons que ses (le ministre des Sports) relations avec les fédérations sportives sont mauvaises. (…). Il n’a pas intérêt à s’opposer à nous. Le ministre en fait un peu trop. Assainir, qu’est-ce que cela veut bien dire ? Il ne peut pas toucher au football. Il veut écraser les autres fédérations. C’est pour cela que nous formons un bloc pour lui montrer que nous sommes un noyau dont il faut tenir compte», a invectivé Soumahoro Mamadou. Deux arbitres ivoiriennes séjournent actuellement à Hammamet (Tunisie) dans le cadre du 29e Championnat d’Afrique des Clubs Vainqueurs de Coupe. S’agissant de la CAN des Cadets et Juniors de handball, la Côte d’Ivoire l’a accueillie du 20 août au 3 septembre 2012 et la CAHB a désigné le Congo pour abriter l’édition de 2013. Donc, il est archi-faux d’affirmer que l’organisation a été retirée à la Côte d’Ivoire. A ce rythme, il ne serait pas exclu de lire dans la presse que le siège de la Confédération a été retirée à la Côte d’Ivoire parce qu’avec Soumahoro Mamadou on comprend que «La lampe du mensonge n’a pas de lumière.» A ce stade du débat et comme il est très bien agrippé à la parafiscalité, le porte-voix des présidents de fédérations sportives gagnerait plus en crédibilité en restituant clairement les faits. Aussi, ne peut-on le suivre dans sa volonté de manipuler l’opinion à sa guise.
La parafiscalité est bel et bien une subvention de l’Etat
«La parafiscalité est un dû. La parafiscalité n’est pas une subvention de l’Etat ni un financement de l’Etat. C’est le sponsoring du football», a expliqué le président de la FMCI au confrère. S’il admet que cet argent est juste le fruit d’un sponsoring alors pourquoi se tourne-t-il vers l’Etat pour en bénéficier ? Depuis que Soumahoro perçoit la parafiscalité (fruit de sponsoring selon lui), fait-il la promotion ou la publicité des entreprises de tabac ? Non ! Avec quelle entreprise a-t-il signé ce partenariat gagnant-gagnant ? Ici, il est donc clair ! La parafiscalité instituée par la loi de finance de 2003 ne peut être autre chose qu’une subvention de l’Etat et, ou un financement de l’Etat. De ce fait, elle ne peut être non plus, un dû. Puisque, en temps voulu, l’Etat peut décider unilatéralement de sa réorientation, de sa suspension ou, au pire des cas, de sa suppression. Et là, Soumahoro qui annonçait et criait partout que la parafiscalité représente l’aide étatique au fonctionnement des fédérations vient de se trahir. Et des gens comme le président de la FMCI ne sont pas condamnables à tous les niveaux. Parce que dans sa volonté de salir le ministre Alain Lobognon, il vient d’attirer son attention sur un fait qui lui aurait été dit en aparté : «Le football a décidé de ne plus adresser un rapport quelle que soit la compétition organisée.» Le football, tout comme la FMCI, peut le faire s’il ne fonctionne pas avec l’argent du contribuable. Dans le cas contraire, il rendra des comptes et Soumahoro doit le savoir. Dans cette affaire de parafiscalité, Soumahoro Mamadou aurait du faire sien la morale de la fable de La Fontaine «Le Lion et le Rat» qui soutient que «Lorsque l’on est confronté à une difficulté, il est inutile de s’énerver. Il faut au contraire faire preuve de patience et agir posément.» A défaut, cette maxime soufie aurait été louable «Si la parole que tu vas dire n’est pas plus belle que le silence, ne la dis pas». Car il est reconnu qu’il est inutile de parler quand c’est pour dire des inepties. Il faut donc réfléchir avant de parler car le silence a plus de valeur que le bavardage.
Fausses accusations et inutiles invectives
Mieux encore, d’où vient cette idée qui voudrait que le Ministre impose sa vision quand on sait que les présidents de fédérations ont été conviée à une rencontre le 11 mars 2013 entre la tutelle et les fédérations pour débattre de la question et qu’au sortir de celle-ci, il a été décidé de la mise sur pied d’un cadre permanent de discussion au sein duquel la conférence des présidents que dirige Soumahoro doit être représentée par cinq membres. Encore faut-il rappeler au président de la FMCI que la légitimité des fédérations sportives est assurée par le ministère en charge des Sports ? De la reconnaissance nationale découle celle des instances internationales. Et le gouvernement continue toujours de supporter les charges des clubs et des fédérations engagées dans les compétitions internationales. Il est plutôt dans l’intérêt des fédérations à ne pas s’opposer à la tutelle et non le contraire. Car c’est elle qui décide de la politique sportive, de son orientation, de sa mise en application avec ses moyens. Il est évident que Soumahoro Mamadou n’est pas agrippé à la parafiscalité mais il ne l’attend que pour payer le loyer de son siège, ses employés et débuter sa saison. Et les autres fédérations, celles qui ont déjà commencé à exercer ? Comment le font-elles ? Soumahoro gagnerait à ne pas s’agripper à la parafiscalité parce que « Ces prélèvements obligatoires, institués par voie d’autorité et affectés à des organismes distincts de l’État ou des collectivités locales, dans un but économique ou social» peuvent être utilisés autrement selon le bon vouloir de l’Etat. Parce que, la parafiscalité, «c’est lorsque l’Etat décide d’affecter une partie de ses ressources fiscales à d’autres entités plutôt que de s’en servir» et il n’est même pas conseillé de lier son destin à une telle aide.
OUATTARA Gaoussou
La parafiscalité est bel et bien une subvention de l’Etat
«La parafiscalité est un dû. La parafiscalité n’est pas une subvention de l’Etat ni un financement de l’Etat. C’est le sponsoring du football», a expliqué le président de la FMCI au confrère. S’il admet que cet argent est juste le fruit d’un sponsoring alors pourquoi se tourne-t-il vers l’Etat pour en bénéficier ? Depuis que Soumahoro perçoit la parafiscalité (fruit de sponsoring selon lui), fait-il la promotion ou la publicité des entreprises de tabac ? Non ! Avec quelle entreprise a-t-il signé ce partenariat gagnant-gagnant ? Ici, il est donc clair ! La parafiscalité instituée par la loi de finance de 2003 ne peut être autre chose qu’une subvention de l’Etat et, ou un financement de l’Etat. De ce fait, elle ne peut être non plus, un dû. Puisque, en temps voulu, l’Etat peut décider unilatéralement de sa réorientation, de sa suspension ou, au pire des cas, de sa suppression. Et là, Soumahoro qui annonçait et criait partout que la parafiscalité représente l’aide étatique au fonctionnement des fédérations vient de se trahir. Et des gens comme le président de la FMCI ne sont pas condamnables à tous les niveaux. Parce que dans sa volonté de salir le ministre Alain Lobognon, il vient d’attirer son attention sur un fait qui lui aurait été dit en aparté : «Le football a décidé de ne plus adresser un rapport quelle que soit la compétition organisée.» Le football, tout comme la FMCI, peut le faire s’il ne fonctionne pas avec l’argent du contribuable. Dans le cas contraire, il rendra des comptes et Soumahoro doit le savoir. Dans cette affaire de parafiscalité, Soumahoro Mamadou aurait du faire sien la morale de la fable de La Fontaine «Le Lion et le Rat» qui soutient que «Lorsque l’on est confronté à une difficulté, il est inutile de s’énerver. Il faut au contraire faire preuve de patience et agir posément.» A défaut, cette maxime soufie aurait été louable «Si la parole que tu vas dire n’est pas plus belle que le silence, ne la dis pas». Car il est reconnu qu’il est inutile de parler quand c’est pour dire des inepties. Il faut donc réfléchir avant de parler car le silence a plus de valeur que le bavardage.
Fausses accusations et inutiles invectives
Mieux encore, d’où vient cette idée qui voudrait que le Ministre impose sa vision quand on sait que les présidents de fédérations ont été conviée à une rencontre le 11 mars 2013 entre la tutelle et les fédérations pour débattre de la question et qu’au sortir de celle-ci, il a été décidé de la mise sur pied d’un cadre permanent de discussion au sein duquel la conférence des présidents que dirige Soumahoro doit être représentée par cinq membres. Encore faut-il rappeler au président de la FMCI que la légitimité des fédérations sportives est assurée par le ministère en charge des Sports ? De la reconnaissance nationale découle celle des instances internationales. Et le gouvernement continue toujours de supporter les charges des clubs et des fédérations engagées dans les compétitions internationales. Il est plutôt dans l’intérêt des fédérations à ne pas s’opposer à la tutelle et non le contraire. Car c’est elle qui décide de la politique sportive, de son orientation, de sa mise en application avec ses moyens. Il est évident que Soumahoro Mamadou n’est pas agrippé à la parafiscalité mais il ne l’attend que pour payer le loyer de son siège, ses employés et débuter sa saison. Et les autres fédérations, celles qui ont déjà commencé à exercer ? Comment le font-elles ? Soumahoro gagnerait à ne pas s’agripper à la parafiscalité parce que « Ces prélèvements obligatoires, institués par voie d’autorité et affectés à des organismes distincts de l’État ou des collectivités locales, dans un but économique ou social» peuvent être utilisés autrement selon le bon vouloir de l’Etat. Parce que, la parafiscalité, «c’est lorsque l’Etat décide d’affecter une partie de ses ressources fiscales à d’autres entités plutôt que de s’en servir» et il n’est même pas conseillé de lier son destin à une telle aide.
OUATTARA Gaoussou