Bongouanou - Quelque 300 élèves, munis de pierres, s’en sont pris, mardi, au lycée moderne de Bongouanou (centre-est, région du Moronou) aux éléments des forces de l’ordre pour avoir arrêté un des leurs qui tentait de faire sortir des élèves des classes.
Les forces de l’ordre, en nombre insuffisant, et encerclés par les élèves en furie qui ont fermé le portail du lycée, n’ont pu s’en sortir qu’en tirant en l’air des coups de sommation pour desserrer l’étau et se replier hors de l’établissement.
N’ayant pas pu s’en prendre aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), ces manifestants se sont rués sur l’administration, occasionnant de nombreux dégâts matériels.
Les enseignants et le personnel administratif présents au moment des faits se sont sauvés par les fenêtres, escaladant la clôture pour se réfugier au tribunal non loin du lycée.
Appuyés par un renfort, les policiers et gendarmes ont pu repousser, enfin de compte, ces élèves qui se sont dispersés dans la ville.
Selon le proviseur Issa Koné, ces perturbations remontent au 21 mars où des élèves, sous prétexte de vouloir bénéficier de temps de révision pour les examens blancs, ont arrêté les cours avant d’empêcher plus tard le déroulement de ces examens.
"Depuis cette date, ce sont d’incessantes perturbations qui sont perpétrées par quelques élèves, sans revendication aucune", a affirmé M. Issa Koné dépassé par l’attitude violente de cette "génération" d’apprenants.
Les forces de l’ordre, en nombre insuffisant, et encerclés par les élèves en furie qui ont fermé le portail du lycée, n’ont pu s’en sortir qu’en tirant en l’air des coups de sommation pour desserrer l’étau et se replier hors de l’établissement.
N’ayant pas pu s’en prendre aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), ces manifestants se sont rués sur l’administration, occasionnant de nombreux dégâts matériels.
Les enseignants et le personnel administratif présents au moment des faits se sont sauvés par les fenêtres, escaladant la clôture pour se réfugier au tribunal non loin du lycée.
Appuyés par un renfort, les policiers et gendarmes ont pu repousser, enfin de compte, ces élèves qui se sont dispersés dans la ville.
Selon le proviseur Issa Koné, ces perturbations remontent au 21 mars où des élèves, sous prétexte de vouloir bénéficier de temps de révision pour les examens blancs, ont arrêté les cours avant d’empêcher plus tard le déroulement de ces examens.
"Depuis cette date, ce sont d’incessantes perturbations qui sont perpétrées par quelques élèves, sans revendication aucune", a affirmé M. Issa Koné dépassé par l’attitude violente de cette "génération" d’apprenants.
