Yamoussoukro - Des policiers en véhicule de transport de troupes et en pick-up avec leur dispositif de maintien de l’ordre, pourchassaient des groupes d’élèves à travers des rues de la capitale politique et administrative ivoirienne, a constaté l’AIP, mercredi.
Cette situation trouve son origine dans un mouvement d’élèves organisé lundi. En effet, des élèves d’un établissement scolaire public ont délogé ceux de collèges privés. C’est au cours de cette opération qu’un éducateur, un élève et un gardien du collège Gandhi ont été blessés suite à des jets de projectiles.
Deux meneurs de l’opération dont les identités n’ont été révélées, sont alors appréhendés et écroués au violon du 1er arrondissement. Leurs camarades ont décidé de s’y rendre pour exiger leur libération mais apprendront que les deux élèves ont été déférés devant le juge à Toumodi.
Cette information a mis le feu aux poudres avec des élèves manifestant en érigeant des barricades sur la voie publique, avec à leurs trousses des agents des forces de l’ordre. Ce qui a fortement perturbé la circulation.
Pour l’heure, la majorité des écoles primaires publiques restent fermées quand dans certains collèges et lycées, les élèves suivent des cours dispensés par des enseignants non grévistes, protégés par une présence de policiers ou de gendarmes.
En dehors du lycée Mamie Adjoua bien surveillé et où les cours se déroulent normalement, les autres établissements secondaires de l’enseignement général et technique dispensent des cours par intermittence.
« Ce sont les enseignants du secondaire qui cassent notre grève », a dénoncé un instituteur, Luc K., rencontré au quartier Habitat et très remonté contre ses collègues enseignants du secondaire général et technique.
Cette situation trouve son origine dans un mouvement d’élèves organisé lundi. En effet, des élèves d’un établissement scolaire public ont délogé ceux de collèges privés. C’est au cours de cette opération qu’un éducateur, un élève et un gardien du collège Gandhi ont été blessés suite à des jets de projectiles.
Deux meneurs de l’opération dont les identités n’ont été révélées, sont alors appréhendés et écroués au violon du 1er arrondissement. Leurs camarades ont décidé de s’y rendre pour exiger leur libération mais apprendront que les deux élèves ont été déférés devant le juge à Toumodi.
Cette information a mis le feu aux poudres avec des élèves manifestant en érigeant des barricades sur la voie publique, avec à leurs trousses des agents des forces de l’ordre. Ce qui a fortement perturbé la circulation.
Pour l’heure, la majorité des écoles primaires publiques restent fermées quand dans certains collèges et lycées, les élèves suivent des cours dispensés par des enseignants non grévistes, protégés par une présence de policiers ou de gendarmes.
En dehors du lycée Mamie Adjoua bien surveillé et où les cours se déroulent normalement, les autres établissements secondaires de l’enseignement général et technique dispensent des cours par intermittence.
« Ce sont les enseignants du secondaire qui cassent notre grève », a dénoncé un instituteur, Luc K., rencontré au quartier Habitat et très remonté contre ses collègues enseignants du secondaire général et technique.