Des élections apaisées, le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), François Albert Amichia, en a vivement souhaitées, jeudi, pour que les populations choisissent librement, dimanche, leurs représentants.
A quelques heures de la fin de la campagne, il nous est revenu que vous n’êtes pas serein!
Ah si ! Un peu de fatigue physique, certes, mais si. D’habitude, on a une campagne de huit jours, cette fois-ci, elle est de quinze jours. Les organismes sont éprouvés, mais nous sommes moralement sereins. Cette campagne nous a permis de voir que les populations de Treichville sont non seulement satisfaites du bilan que nous leur avons présenté, mais elles adhèrent au projet que nous avons pour elles sur les cinq prochaines années.
Qu’est-ce qui vous fait dire qu’elles sont satisfaites ?
Nous avons donc mis l’accent sur le social, les problèmes d’éducation, de santé. Nous nous sommes particulièrement occupés du troisième âge. Nous avons également œuvré pour la salubrité, la sécurité. Nous nous sommes donné le défi de créer un climat de sécurité dans la commune. Et nous pensons y avoir réussi. En dehors de cela, nous avons mis sur pied un programme de bitumage. Chaque année, nous nous efforçons de bitumer une avenue, une, deux ou trois rues, afin de rendre la commune praticable.
La campagne n’a pas été sans difficultés. Vos satisfactions et déceptions?
Ma satisfaction, c’est l’adhésion des populations. Mais les points sombres, il y en a eus.
Lesquels précisément ?
C’est cette tension qu’on a volontairement créée. On a déchiré des affiches.
Pourquoi ces tensions ?
Les deux candidats sont du Rhdp. L’autre candidat est membre du Rdr (Rassemblement des républicains, ndlr) je suis moi du Pdci (Parti démocratique de Côte d’Ivoire, ndlr). Etant de la même famille, nous avons pensé que la campagne se déroulerait dans un climat apaisé, convivial. Malheureusement, nous avons constaté qu’il y a eu des paroles méchantes, de la calomnie, beaucoup de mensonges, de vilenies. On a menacé des personnes. (…) Il y a des militants du Rdr qui ont décidé de faire campagne pour moi ou de figurer sur ma liste. On les a menacés, on a même tabassé certains. Je trouve cela dommage !
Doit-on craindre pour le vote de dimanche ?
Non, je constate que depuis 48 heures, tout le monde appelle à l’apaisement. J’espère que cet appel sera entendu, afin que les élections se déroulent dans un climat apaisé et que les électeurs aillent voter librement et dans la tranquillité. Je regrette cependant que malgré nos rapports cordiaux, on soit allé trop loin. On a lancé des accusations, on savait qu’elles n’étaient pas fondées, mais on les a balancées pour salir, blesser. Je trouve que ce n’est pas cela un programme. Je pense qu’au niveau de la Commission électorale indépendante (Cei) et du ministère de l’Intérieur, des dispositions sont prises pour que chaque électeur manifeste son choix.
Peut-on dire, avec la tension de la campagne, que le Rhdp relève du passé à Treichville ?
Non, pas du tout ! Vous savez sur la liste, il y a des militants du Rdr, de l’Updci (Union pour la démocratie et la pax en Côte d’Ivoire, ndlr), du Mfa (Mouvement des forces d’avenir, ndlr) des parti politiques du Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, ndlr). Il y a aussi des partisans de l’ancienne majorité présidentielle (Lmp). Ce sont des péripéties de campagne, je pense que tout le monde n’a pas bien compris le sens d’une campagne électorale, mais cela ne remet pas en question le Rhdp. Qui a été voulu à la base et accepté par le sommet.
Réalisée par Parfait Tadjau
A quelques heures de la fin de la campagne, il nous est revenu que vous n’êtes pas serein!
Ah si ! Un peu de fatigue physique, certes, mais si. D’habitude, on a une campagne de huit jours, cette fois-ci, elle est de quinze jours. Les organismes sont éprouvés, mais nous sommes moralement sereins. Cette campagne nous a permis de voir que les populations de Treichville sont non seulement satisfaites du bilan que nous leur avons présenté, mais elles adhèrent au projet que nous avons pour elles sur les cinq prochaines années.
Qu’est-ce qui vous fait dire qu’elles sont satisfaites ?
Nous avons donc mis l’accent sur le social, les problèmes d’éducation, de santé. Nous nous sommes particulièrement occupés du troisième âge. Nous avons également œuvré pour la salubrité, la sécurité. Nous nous sommes donné le défi de créer un climat de sécurité dans la commune. Et nous pensons y avoir réussi. En dehors de cela, nous avons mis sur pied un programme de bitumage. Chaque année, nous nous efforçons de bitumer une avenue, une, deux ou trois rues, afin de rendre la commune praticable.
La campagne n’a pas été sans difficultés. Vos satisfactions et déceptions?
Ma satisfaction, c’est l’adhésion des populations. Mais les points sombres, il y en a eus.
Lesquels précisément ?
C’est cette tension qu’on a volontairement créée. On a déchiré des affiches.
Pourquoi ces tensions ?
Les deux candidats sont du Rhdp. L’autre candidat est membre du Rdr (Rassemblement des républicains, ndlr) je suis moi du Pdci (Parti démocratique de Côte d’Ivoire, ndlr). Etant de la même famille, nous avons pensé que la campagne se déroulerait dans un climat apaisé, convivial. Malheureusement, nous avons constaté qu’il y a eu des paroles méchantes, de la calomnie, beaucoup de mensonges, de vilenies. On a menacé des personnes. (…) Il y a des militants du Rdr qui ont décidé de faire campagne pour moi ou de figurer sur ma liste. On les a menacés, on a même tabassé certains. Je trouve cela dommage !
Doit-on craindre pour le vote de dimanche ?
Non, je constate que depuis 48 heures, tout le monde appelle à l’apaisement. J’espère que cet appel sera entendu, afin que les élections se déroulent dans un climat apaisé et que les électeurs aillent voter librement et dans la tranquillité. Je regrette cependant que malgré nos rapports cordiaux, on soit allé trop loin. On a lancé des accusations, on savait qu’elles n’étaient pas fondées, mais on les a balancées pour salir, blesser. Je trouve que ce n’est pas cela un programme. Je pense qu’au niveau de la Commission électorale indépendante (Cei) et du ministère de l’Intérieur, des dispositions sont prises pour que chaque électeur manifeste son choix.
Peut-on dire, avec la tension de la campagne, que le Rhdp relève du passé à Treichville ?
Non, pas du tout ! Vous savez sur la liste, il y a des militants du Rdr, de l’Updci (Union pour la démocratie et la pax en Côte d’Ivoire, ndlr), du Mfa (Mouvement des forces d’avenir, ndlr) des parti politiques du Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, ndlr). Il y a aussi des partisans de l’ancienne majorité présidentielle (Lmp). Ce sont des péripéties de campagne, je pense que tout le monde n’a pas bien compris le sens d’une campagne électorale, mais cela ne remet pas en question le Rhdp. Qui a été voulu à la base et accepté par le sommet.
Réalisée par Parfait Tadjau