x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le samedi 20 avril 2013 | Le Patriote

Handball - Les “dissidents” à la croisée des chemins

Les clubs de handball, opposés au ministère de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs depuis l’élection avortée du nouveau bureau fédéral du dimanche 20 janvier 2013, semblent naviguer dans le vide. La dernière sortie de ce groupe réfractaire à la mise en place du comité de gestion intérimaire montre bien la difficulté qu’il a à s’accorder sur ce qu’il veut. «Nous demandons au CNO-CIV d’être concret face à l’entêtement du ministère et du comité intérimaire. Nous avons sollicité une rencontre avec le CNO-CIV. Mais le Général Palenfo nous demande d’attendre après les élections municipales. Nous ne comprenons pas ce refus de nous rencontrer maintenant. Nos camarades craignent que le CNO-CIV décide d’organiser les élections sur la base des nouveaux textes que le ministère projette d’élaborer», s’est inquiété Legré Charles, président du RAC et chef des dissidents. A travers ces propos, il entendait ainsi dénoncer «le jeu trouble du CNO-CIV» dans ce qu’il convient d’appeler «La crise du handball». Mais Legré Charles et ses amis oublient que «Ce que tu jettes aujourd’hui avec le pied, tu le ramasses demain avec la main» parce que le CNO-CIV ne peut aller contre la législation d’un pays. Organisme étant lui-même régi par la loi n°60-315 du 21 septembre 1960 et fonctionnant avec l’agrément du ministère des sports (Article 15 du décret de 1968), le CNO-CIV n’a nullement le pouvoir d’éditer des textes pour les fédérations nationales. Son rôle est simplement de promouvoir les principes fondamentaux et les valeurs de l’Olympisme dans le pays, particulièrement dans les domaines du sport et de l’éducation, en soutenant des programmes d’éducation olympique à tous les niveaux dans les écoles, les institutions d’éducation sportive et physique et les universités….». Le CNO accompagne donc les fédérations dans leurs activités à travers plusieurs programmes financés par la Solidarité olympique. Après s’être farouchement opposés à la tutelle en s’adossant à une missive de l’IHF pour que l’organisation de la prochaine assemblée élective soit confiée au CNO-CIV, ils sont finalement mis face à la réalité des choses. Avant la prise en mains des choses par le CNO-CIV, le ministère, conformément à ses obligations prescrites dans l’Article 11 du décret n°68-146 du 13 mars 1968 portant organisation des sports civils qui dit clairement que : «Des arrêtés pris par le ministre délégué à la Jeunesse, à l’Education Populaire et Sports détermineront les statuts types de Fédérations nationales et leur administration.», a élaboré de nouveaux textes devant régir le handball ivoirien. Une prescription légale que le CNO-CIV ne peut enfreindre. Car il est exclusivement de son ressort de doter les fédérations de statuts types. Quitte aux clubs de les amender. C’est à ce jeu là que le ministère convie les clubs à s’approprier les nouveaux textes dès le 29 avril prochain en vue de leur adoption en assemblée générale le 18 mai 2013. Au même titre que les clubs, le CNO-CIV, acteur du mouvement sportif ivoirien, doit y apporter sa contribution avant l’AG du 18 mai. C’est donc à la suite de l’adoption des textes proposés par le ministère que les clubs seront invités cette fois-ci par le CNO-CIV qui aurait fixé la date de la nouvelle assemblée générale élective à se choisir un président. Il n’est donc plus question pour ces clubs de continuer à alimenter la polémique sur la mission de telle ou telle autre structure dans la résolution de la crise du handball. Le retrait des textes est prévu le 29 avril prochain, ils gagneraient à aller les prendre pour observations avant l’élection. Au risque de se mettre eux-mêmes en marge de la marche du handball, ils doivent se souvenir du dicton qui dit «Si tu ne t’efforces pas à rentrer dans la norme, alors on t’y forcera». Avec la nouvelle tournure des choses, on n’est pas loin de là. Et dire que les clubs dissidents sont à la croisée des chemins n’est que pure réalité.
Le CNO-CIV sait que le ministère est dans son droit de doter les fédérations de textes types et ne s’y opposera pas. Et ce n’est pas au Général Palenfo qu’il faut apprendre que la politique nationale sportive appartient au pays.
OUATTARA Gaoussou
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Sport

Toutes les vidéos Sport à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ