Dabou - Un habitant du village de Vieil-Aklodj a célébré le 13 avril l’"Angbandji" (la fête de noblesse ou de dignité en pays Adioukrou).
En pays Adioukrou, pour respecter la tradition, après le "Low" (ou fête d’initiation réservé aux jeunes gens âgés d’au moins 21 ans) et avant l’"Ebeb", une célébration des patriarches, détenteurs du pouvoir de décision, M. Akpa Akmel Samuel, 66 ans, cadre de l’ex-BNDA à la retraite, a organisé cette fête de noblesse ou dignité, en présence de nombreux parents, amis et de curieux.
L’"Angbandji", contrairement au "Low" et à l’"Ebeb", est une fête individuelle.
Elle est obligatoire et prépare tout homme à entrer dans la classe des dirigeants d’un village, appelés les "Ebebu".
L’"Angbadji" confère donc à son auteur la dignité et lui permet de prendre la parole dans les grandes assemblées de prise de décision, explique-t-on.
Pour y arriver, chaque personne de sexe masculin doit faire d’importantes économies après un dur labeur, afin de faire face aux exigences des coutumes et us du peuple de Léboutou que sont avoir une résidence au village, posséder suffisamment de biens (en nature et en espèces) pour répondre aux besoins d’un grand nombre de proches.
C’est pourquoi, la fête de l’Angbandji se prépare durant des années et se célèbre pendant environ un mois. Les membres de la grande famille du célébrant, ceux de la famille de son épouse sont informés, afin qu’il y ait une forte mobilisation pendant la période célébration, pour faire valoir "sa richesse" en face des autres membres de la génération et de la communauté villageoise sa capacité spirituelle, matérielle et financière grâce à leur soutien.
L’"Angbandji" est aussi de la notoriété de toute la famille, surtout que tous les membres devront se parer dans de plus beaux habits, la période de sortie du célébrant et son épouse, habillés dans leurs plus beaux pagnes, parés de bijoux de valeur, offrent à manger, distribuent de l’argent à toute la population, signe de partage.
A l’issue de tous ces actes de générosité envers tout le village, le célébrant de l’"Angbandji" est déclaré digne et consacré par les sages à appartenir désormais à la classe des grands hommes comme c’est le cas de M. Akpa Akmel Samuel.
Dbd/kp
En pays Adioukrou, pour respecter la tradition, après le "Low" (ou fête d’initiation réservé aux jeunes gens âgés d’au moins 21 ans) et avant l’"Ebeb", une célébration des patriarches, détenteurs du pouvoir de décision, M. Akpa Akmel Samuel, 66 ans, cadre de l’ex-BNDA à la retraite, a organisé cette fête de noblesse ou dignité, en présence de nombreux parents, amis et de curieux.
L’"Angbandji", contrairement au "Low" et à l’"Ebeb", est une fête individuelle.
Elle est obligatoire et prépare tout homme à entrer dans la classe des dirigeants d’un village, appelés les "Ebebu".
L’"Angbadji" confère donc à son auteur la dignité et lui permet de prendre la parole dans les grandes assemblées de prise de décision, explique-t-on.
Pour y arriver, chaque personne de sexe masculin doit faire d’importantes économies après un dur labeur, afin de faire face aux exigences des coutumes et us du peuple de Léboutou que sont avoir une résidence au village, posséder suffisamment de biens (en nature et en espèces) pour répondre aux besoins d’un grand nombre de proches.
C’est pourquoi, la fête de l’Angbandji se prépare durant des années et se célèbre pendant environ un mois. Les membres de la grande famille du célébrant, ceux de la famille de son épouse sont informés, afin qu’il y ait une forte mobilisation pendant la période célébration, pour faire valoir "sa richesse" en face des autres membres de la génération et de la communauté villageoise sa capacité spirituelle, matérielle et financière grâce à leur soutien.
L’"Angbandji" est aussi de la notoriété de toute la famille, surtout que tous les membres devront se parer dans de plus beaux habits, la période de sortie du célébrant et son épouse, habillés dans leurs plus beaux pagnes, parés de bijoux de valeur, offrent à manger, distribuent de l’argent à toute la population, signe de partage.
A l’issue de tous ces actes de générosité envers tout le village, le célébrant de l’"Angbandji" est déclaré digne et consacré par les sages à appartenir désormais à la classe des grands hommes comme c’est le cas de M. Akpa Akmel Samuel.
Dbd/kp
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