Dans une interview accordée à Eburnews.net, M Tchagba Laurent candidat UDPCI à l’élection Municipale de la commune d’Attécoubé dénonce certaines dérives. Par la même occasion, il est prêt à donner et à tendre la main à ses adversaires au nom de la Réconciliation prônée par le Chef d’Etat.
Vous êtes le seul candidat UDPCI dans le district d’Abidjan. Quelle la situation sur le terrain à mi-parcours?
Je voudrais vous remercier de me donner l’opportunité de faire ce point à mi-parcours. A mi-parcours, on peut dire que la campagne se passe très bienau niveau de ma direction de campagne et de mon équipe technique. Nous essayons de faire une campagne apaisée et professionnelle parce que nous avons tenons au respect de notre image, de notre personne.
Malheureusement, je peux dire que cette campagne est entachée d’un certains nombres de dérives par le candidat du PDCI. La première dérive que nous avons constaté q’une équipe organisée dans la nuit, détruit nos affiches et les remplace par les affiches de notre adversaire du PDCI. Nous sommes entre frères du RHDP, cette situation n’est pas faite pour apaiser les tensions de nos militants et sympathisants. Mais, nous avons dit que cette élection est démocratique. Et qu’il ne faut pas céder à la provocation. La deuxième dérive est que l’équipe du maire sortant et lui-même en tête menace les agents de la mairie qui affige leur volonté de me faire élir maire. Nous avons des documents signés par lui qui affectent des agents de la mairie qui étaient des chefs de service à des postes humiliants. Son objectif, les choquer psychologiquement pour les décourager à me voter. Les femmes, les jeunes qui sont de la commune, et qui travaillent à la mairie sont menacés. Cela n’est pas normal parce que dans une commune, il faut respecter le droit de travail. le droit du travail protège les jeunes et les femmes, tous les travailleurs de la mairie. Le maire Danho Paulin ne peut pas se lever de manière unilatérale pour des questions politiques, menacer les agents de la mairie et mieux la population qui ont la responsabilité et la liberté de choisir leur camp. Ce comportement de notre adversaire n’est pas démocratique.
Est-ce à dire que le principe de la bonne gouvernance n’a été respecté ?
J’avoue que notre Adversaire Danho Paulin n’observe pas du tout le principe de la bonne gouvernance. La gouvernance participe au respect des textes réglementaires. Aujourd’hui, le maire sortant, dans le cadre de cette élection ne respecte pas la bonne gouvernance. Et en la matière, lorsque nous sommes en situation de campagne. Le maire sortant étant candidat n’a plus le droit de poser des actes qui engage la mairie. C’est pourquoi, l’Etat a mis en place un secrétariat général de la mairie qui est un fonctionnaire de l’état, en période campagne, c’est le secrétaire général qui gère les affaires courantes. Mais, ce n’est pas ce que nous constatons à Attécoubé dans le cadre de cette campagne. Même si par le passé, le parti unique a toléré cela. Mais aujourd’hui, nous sommes dans un système pluriel. Ce genre de comportement ne doit pas être validé. Lorsque le maire sortant va dans mon village à Abidjan-Agban pour inaugurer un cabinet dentaire qui fonctionne depuis près de 5 à 6 ans en disant que c’est investissement d’un milliard qu’il a fait. Je pense que c’est une contre vérité. Il faut dire que les équipements du cabinet dentaire ont été offerts au village d’Abidjan-Agban par le ministre de la santé Mme N’dri Yoman, qui, à la faveur d’une visite a reçu l’appel des populations à les offrir une ambulance et un cabinet dentaire. A défaut de leur donner l’ambulance, Mme le ministre a bien voulu donner grâce à leur sollicitude, un cabinet dentaire avec tous les équipements, c’est le Maire Danho Paulin qui l’a réceptionné pour le compte du village. Que le maire attende en pleine campagne pour venir inaugurer et parler de ces équipements comme si c’est lui qui les a offert avec son propre argent. Pour ma part, ce n’est pas digne et honnête. Mieux, il annonce à la population que c’est lui qui a construit le centre de santé communautaire. Ce n’est pas vrai parce que ce centre a été construit dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme de l’Union Européenne. Il a été inauguré par SEM Henri Konan Bédié, Président de la République d’alors. En ma qualité de Directeur de Cabinet du ministre de la santé d’alors, les équipements de ce centre ont été offerts par mon ministère. Haut cadre de l’administration, je ne peux pas supporter les contres vérités de ce genre. Au moment ou le Président de la République SEM Alassane Ouattara souhaite que tous les cadres et tous les fils et filles aillent dans leur région pour partager la bonne gouvernance aux populations. Ce genre de comportement n’est pas fait pour former les populations à la bonne gouvernance. En plus de cela, il y a la pose de la première pierre d’un marché que le maire sortant veut construire. Je ne sais pas si c’est un marché qu’il veut construire ou offrir. Ou encore, si c’est une action communautaire. Malheureusement, pour une action communautaire de cette envergure, il faut que le conseil municipal siège. Et que le maire ait une délibération pour la faisabilité de cette action. Mais, en ma connaissance le conseil municipal ne fonctionne pas depuis de plus deux ans. Et tous les adjoints au maire ont démissionné. Je suis au regret de voir que dans une telle situation le maire se lève pour d’abord détruire le marché et ensuite faire une pose de première pierre en pleine campagne électorale. Je suis d’autant plus choqué qu’un candidat et surcroit un maire sortant se lève pour introniser un chef d’une communauté. Alors qu’un chef de communauté est un auxiliaire de l’administration. En tant qu’auxiliaire de l’administration si on l’installe, un arrêté doit être signé. Nous savons très bien que le maire sortant n’a pas le droit de signer quoique ce soit pendant la campagne.
Etes-vous prêt à tendre la main à vos adversaires, si vous êtes élu demain à développer ensemble la commune ?
Aujourd’hui, nous sommes lancés dans le cadre de la campagne électorale. Nous favorisons toujours la réconciliation. Nous allons dans le sens de l’apaisement et la cohésion dans notre commune. Parce que nous savons qu’Attécoube et même au niveau national, si on est rassemblé et uni cela favorise à développer la paix. En tant que cadre qui se positionne comme rassembleur, réconciliateur, l’élection communale n’est une élection politique. Mais c’est une élection de développement. Je sais que nombreux sont les cadres qui veulent participer au développement de la commune. Ils souhaiteraient être les premiers coordonnateurs de ses activités de développement. Au terme de ces élections, les populations vont choisir un cadre pour pouvoir le faire. Mais, réussir un développement, c’est de savoir rassembler. Demain, si la population m’a choisi au terme de cette élection comme étant celui qui doit coordonner les actions de développement. Je vais naturellement leur tendre la main aux autres frères parce que le développement ne se fait pas seul. C’est ensemble que nous devons développer notre commune.
Quel est votre message à la population d’Attécoubé ?
Nous sommes bientôt au terme de la campagne. Je souhaiterais que mes militants et partisans fassent le ratissage nécessaire pour convaincre les dernières populations qui sont indécises. Mais, ils doivent le faire en restant au dessus de la mêlé et de ne pas céder de la provocation. Parce que le Président de la République en souhaitant la relance des activités dans les communes ne regardent que le développement. Il ne faudrait pas qu’on donne l’occasion des personnes de favoriser la déstabilisation et des incidents qui peuvent entacher cette élection de conflit. Ayant fait des ratissages, il faut que la mobilisation soit totale pour qu’on aille voter le dimanche 21 avril le changement qui impulse le développement au niveau de la commune. J’invite toute la population à sortir massivement pour voter dans le calme, la discipline et le respect des autres. Je voudrais dire à la population d’Attécoubé le changement dont je parle sera une réalité dans notre commune. Nous seront les vainqueurs.
Réalisée par Fané N’facoro
Vous êtes le seul candidat UDPCI dans le district d’Abidjan. Quelle la situation sur le terrain à mi-parcours?
Je voudrais vous remercier de me donner l’opportunité de faire ce point à mi-parcours. A mi-parcours, on peut dire que la campagne se passe très bienau niveau de ma direction de campagne et de mon équipe technique. Nous essayons de faire une campagne apaisée et professionnelle parce que nous avons tenons au respect de notre image, de notre personne.
Malheureusement, je peux dire que cette campagne est entachée d’un certains nombres de dérives par le candidat du PDCI. La première dérive que nous avons constaté q’une équipe organisée dans la nuit, détruit nos affiches et les remplace par les affiches de notre adversaire du PDCI. Nous sommes entre frères du RHDP, cette situation n’est pas faite pour apaiser les tensions de nos militants et sympathisants. Mais, nous avons dit que cette élection est démocratique. Et qu’il ne faut pas céder à la provocation. La deuxième dérive est que l’équipe du maire sortant et lui-même en tête menace les agents de la mairie qui affige leur volonté de me faire élir maire. Nous avons des documents signés par lui qui affectent des agents de la mairie qui étaient des chefs de service à des postes humiliants. Son objectif, les choquer psychologiquement pour les décourager à me voter. Les femmes, les jeunes qui sont de la commune, et qui travaillent à la mairie sont menacés. Cela n’est pas normal parce que dans une commune, il faut respecter le droit de travail. le droit du travail protège les jeunes et les femmes, tous les travailleurs de la mairie. Le maire Danho Paulin ne peut pas se lever de manière unilatérale pour des questions politiques, menacer les agents de la mairie et mieux la population qui ont la responsabilité et la liberté de choisir leur camp. Ce comportement de notre adversaire n’est pas démocratique.
Est-ce à dire que le principe de la bonne gouvernance n’a été respecté ?
J’avoue que notre Adversaire Danho Paulin n’observe pas du tout le principe de la bonne gouvernance. La gouvernance participe au respect des textes réglementaires. Aujourd’hui, le maire sortant, dans le cadre de cette élection ne respecte pas la bonne gouvernance. Et en la matière, lorsque nous sommes en situation de campagne. Le maire sortant étant candidat n’a plus le droit de poser des actes qui engage la mairie. C’est pourquoi, l’Etat a mis en place un secrétariat général de la mairie qui est un fonctionnaire de l’état, en période campagne, c’est le secrétaire général qui gère les affaires courantes. Mais, ce n’est pas ce que nous constatons à Attécoubé dans le cadre de cette campagne. Même si par le passé, le parti unique a toléré cela. Mais aujourd’hui, nous sommes dans un système pluriel. Ce genre de comportement ne doit pas être validé. Lorsque le maire sortant va dans mon village à Abidjan-Agban pour inaugurer un cabinet dentaire qui fonctionne depuis près de 5 à 6 ans en disant que c’est investissement d’un milliard qu’il a fait. Je pense que c’est une contre vérité. Il faut dire que les équipements du cabinet dentaire ont été offerts au village d’Abidjan-Agban par le ministre de la santé Mme N’dri Yoman, qui, à la faveur d’une visite a reçu l’appel des populations à les offrir une ambulance et un cabinet dentaire. A défaut de leur donner l’ambulance, Mme le ministre a bien voulu donner grâce à leur sollicitude, un cabinet dentaire avec tous les équipements, c’est le Maire Danho Paulin qui l’a réceptionné pour le compte du village. Que le maire attende en pleine campagne pour venir inaugurer et parler de ces équipements comme si c’est lui qui les a offert avec son propre argent. Pour ma part, ce n’est pas digne et honnête. Mieux, il annonce à la population que c’est lui qui a construit le centre de santé communautaire. Ce n’est pas vrai parce que ce centre a été construit dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme de l’Union Européenne. Il a été inauguré par SEM Henri Konan Bédié, Président de la République d’alors. En ma qualité de Directeur de Cabinet du ministre de la santé d’alors, les équipements de ce centre ont été offerts par mon ministère. Haut cadre de l’administration, je ne peux pas supporter les contres vérités de ce genre. Au moment ou le Président de la République SEM Alassane Ouattara souhaite que tous les cadres et tous les fils et filles aillent dans leur région pour partager la bonne gouvernance aux populations. Ce genre de comportement n’est pas fait pour former les populations à la bonne gouvernance. En plus de cela, il y a la pose de la première pierre d’un marché que le maire sortant veut construire. Je ne sais pas si c’est un marché qu’il veut construire ou offrir. Ou encore, si c’est une action communautaire. Malheureusement, pour une action communautaire de cette envergure, il faut que le conseil municipal siège. Et que le maire ait une délibération pour la faisabilité de cette action. Mais, en ma connaissance le conseil municipal ne fonctionne pas depuis de plus deux ans. Et tous les adjoints au maire ont démissionné. Je suis au regret de voir que dans une telle situation le maire se lève pour d’abord détruire le marché et ensuite faire une pose de première pierre en pleine campagne électorale. Je suis d’autant plus choqué qu’un candidat et surcroit un maire sortant se lève pour introniser un chef d’une communauté. Alors qu’un chef de communauté est un auxiliaire de l’administration. En tant qu’auxiliaire de l’administration si on l’installe, un arrêté doit être signé. Nous savons très bien que le maire sortant n’a pas le droit de signer quoique ce soit pendant la campagne.
Etes-vous prêt à tendre la main à vos adversaires, si vous êtes élu demain à développer ensemble la commune ?
Aujourd’hui, nous sommes lancés dans le cadre de la campagne électorale. Nous favorisons toujours la réconciliation. Nous allons dans le sens de l’apaisement et la cohésion dans notre commune. Parce que nous savons qu’Attécoube et même au niveau national, si on est rassemblé et uni cela favorise à développer la paix. En tant que cadre qui se positionne comme rassembleur, réconciliateur, l’élection communale n’est une élection politique. Mais c’est une élection de développement. Je sais que nombreux sont les cadres qui veulent participer au développement de la commune. Ils souhaiteraient être les premiers coordonnateurs de ses activités de développement. Au terme de ces élections, les populations vont choisir un cadre pour pouvoir le faire. Mais, réussir un développement, c’est de savoir rassembler. Demain, si la population m’a choisi au terme de cette élection comme étant celui qui doit coordonner les actions de développement. Je vais naturellement leur tendre la main aux autres frères parce que le développement ne se fait pas seul. C’est ensemble que nous devons développer notre commune.
Quel est votre message à la population d’Attécoubé ?
Nous sommes bientôt au terme de la campagne. Je souhaiterais que mes militants et partisans fassent le ratissage nécessaire pour convaincre les dernières populations qui sont indécises. Mais, ils doivent le faire en restant au dessus de la mêlé et de ne pas céder de la provocation. Parce que le Président de la République en souhaitant la relance des activités dans les communes ne regardent que le développement. Il ne faudrait pas qu’on donne l’occasion des personnes de favoriser la déstabilisation et des incidents qui peuvent entacher cette élection de conflit. Ayant fait des ratissages, il faut que la mobilisation soit totale pour qu’on aille voter le dimanche 21 avril le changement qui impulse le développement au niveau de la commune. J’invite toute la population à sortir massivement pour voter dans le calme, la discipline et le respect des autres. Je voudrais dire à la population d’Attécoubé le changement dont je parle sera une réalité dans notre commune. Nous seront les vainqueurs.
Réalisée par Fané N’facoro
