La société africaine d’exploration et d’exploitation minière, ‘’Randgold Resources’’ a animé une conférence de presse, le samedi 20 avril, dans ses locaux de Cocody pour revenir sur les 3 derniers mois d’activités du groupe.
Cet exercice, le deuxième de l’année, après celui du 19 janvier 2013, a été animé par Dr Mark Bristow, président-directeur général (Pdg) du groupe. A cette occasion, l’homme d’affaires a fait des précisions sur la corrélation entre le cours de l’or sur le marché international et les marges réalisées par les compagnies minières. Il en veut pour preuve le resultat de son groupe en 2011 et 2012. ‘’Bien que le prix de l’or ait atteint plus de 1600 dollars l’once, les marges ont baissé de 30 à 20% sur les 2 années’’, a-t-il étayé. Pour le Pdg, la raison à cette incidence est liée à la baisse de la teneur du minerai extrait faute de la faible qualité des nouveaux gisements et le coût unitaire de l’once produit. ‘’Malgré la hausse globale des budgets d’exploration, le potentiel de production de nouveaux gisements d’or est en décroissance depuis 2007’’, a-t-il soutenu. Dr Mark Bristow a rappelé qu’en 2011, pour la mine de Tongon, son entreprise avait produit 7,8 tonnes d’or contre 6,5 tonnes en 2012. Pour un chiffre d’affaires de 273.686.000 dollars en 2011 contre 189.313.000 dollars en 2012. ‘’Pour la mine de Tongon, nous avons investi près de 500 millions de dollars. Avec un cours de l’or fixé à 1500 dollars l’once, nous avons prévu un remboursement en 2014. Mais avec le cours actuel de l’or, nos prévisions nous ramènent en 2015’’, a continué le patron. L’industriel s’est penché sur l’impact positif de son groupe dans la région. ‘’Nous avons fait 200 km de routes dans la région par les entrepreneurs locaux. Nous avons créé 1500 emplois. Nous investissons près de 50 millions FCFA par mois. Nous mettons notre bénéfice au profit de l’économie locale’’, a soutenu Dr Mark Bristow. L’homme d’affaires a également commenté à nouveau la révision du code minier. S’il le trouve bon, il y trouve néanmoins des barrières à lever pour attirer les investisseurs, la gestion de l’environnement, la responsabilité sociétale… la dernière directive du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie limitant le nombre de permis d’exploitation à 3 par compagnie n’a pas échappé à l’avis de Dr Mark Bristow. Même quand il convient que la motivation de la décision peut-être la renégociation de ces permis par certaines petites compagnies auprès des plus grandes. Il n’en voit pas l’opportunité pour un groupe comme le sien qui a toujours exploré les permis qu’il a acquis et qui en cherchent.
FO
Cet exercice, le deuxième de l’année, après celui du 19 janvier 2013, a été animé par Dr Mark Bristow, président-directeur général (Pdg) du groupe. A cette occasion, l’homme d’affaires a fait des précisions sur la corrélation entre le cours de l’or sur le marché international et les marges réalisées par les compagnies minières. Il en veut pour preuve le resultat de son groupe en 2011 et 2012. ‘’Bien que le prix de l’or ait atteint plus de 1600 dollars l’once, les marges ont baissé de 30 à 20% sur les 2 années’’, a-t-il étayé. Pour le Pdg, la raison à cette incidence est liée à la baisse de la teneur du minerai extrait faute de la faible qualité des nouveaux gisements et le coût unitaire de l’once produit. ‘’Malgré la hausse globale des budgets d’exploration, le potentiel de production de nouveaux gisements d’or est en décroissance depuis 2007’’, a-t-il soutenu. Dr Mark Bristow a rappelé qu’en 2011, pour la mine de Tongon, son entreprise avait produit 7,8 tonnes d’or contre 6,5 tonnes en 2012. Pour un chiffre d’affaires de 273.686.000 dollars en 2011 contre 189.313.000 dollars en 2012. ‘’Pour la mine de Tongon, nous avons investi près de 500 millions de dollars. Avec un cours de l’or fixé à 1500 dollars l’once, nous avons prévu un remboursement en 2014. Mais avec le cours actuel de l’or, nos prévisions nous ramènent en 2015’’, a continué le patron. L’industriel s’est penché sur l’impact positif de son groupe dans la région. ‘’Nous avons fait 200 km de routes dans la région par les entrepreneurs locaux. Nous avons créé 1500 emplois. Nous investissons près de 50 millions FCFA par mois. Nous mettons notre bénéfice au profit de l’économie locale’’, a soutenu Dr Mark Bristow. L’homme d’affaires a également commenté à nouveau la révision du code minier. S’il le trouve bon, il y trouve néanmoins des barrières à lever pour attirer les investisseurs, la gestion de l’environnement, la responsabilité sociétale… la dernière directive du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie limitant le nombre de permis d’exploitation à 3 par compagnie n’a pas échappé à l’avis de Dr Mark Bristow. Même quand il convient que la motivation de la décision peut-être la renégociation de ces permis par certaines petites compagnies auprès des plus grandes. Il n’en voit pas l’opportunité pour un groupe comme le sien qui a toujours exploré les permis qu’il a acquis et qui en cherchent.
FO