« Nous ne cesserons jamais de remercier le président de la République pour la réforme de la filière café-cacao, car le prix garanti est un véritable soutien pour nous les producteurs. Malheureusement, cette réforme a été plombée par les frais de routes exigés par nos forces de l’ordre sur les différentes pistes. De sorte qu’aujourd’hui, à l’heure du bilan, la moisson est maigre et même la vie des coopératives se trouve menacée si les choses restent telles». Ces propos sont de Tia Marcel, Président du conseil d’administration de l’Union des coopératives agréées de Cote d’Ivoire (Ucoa-CI) par ailleurs secrétaire général du syndicat national des exploitants agricoles autonomes de Côte d’Ivoire ( Synex-CI). Il les a tenus le lundi 22 avril 2103 au cours d’une conférence de presse organisée au foyer des jeunes de Soubré. A l’entendre, les producteurs auraient pu tirer profit de la réforme si les tracasseries routières avaient véritablement pris fin. Il a en outre souligné que malgré les discours tenus par les autorités militaires le racket est toujours présent sur les routes. Pour lui, Il n’y a pas d’unité de lutte contre le racket sur les pistes. C’est pourquoi il souhaite , soit la révision des marges pour les coopératives ou la prise des mesures draconiennes contre les racketteurs. Le président de l’Ucoa-Ci a également proposé, au nom de la transparence, qu’au moins un bilan à mi-parcours de la réforme soit fait afin d‘apprécier la gestion des nouveaux responsables.
Ambroise Gina
(Correspondant à Soubré)
Ambroise Gina
(Correspondant à Soubré)