«Quand on a mobilisé de l’énergie et des moyens matériels autour d’une œuvre et que vous avez le sentiment qu’il y a des choses qui ne vous siéent pas, que vous ayez un ressentiment, c’est humain. Mais je voudrais vous dire que nous sommes tous des responsables. Et ça j’insiste là- dessus. C’est dire que nous jouons notre rôle chacun. Vous devez faire en sorte que nous le jouions jusqu’au bout. Nous sommes dans un Etat de droit.
C’est dire que tout se fait conformément aux règles. Et que si les règles ne sont pas observées, nous devons faire en sorte que ceux d’entre nous qui seraient victimes de violation de ses droits puissent les voir rétablis.» A indiqué, François Goun Germain, préfet de la région du Gontougo aux candidats des élections régionales et municipales de la région du Gontougo et de la commune de Bondoukou ce lundi 22 avril 2013. Les mettant ainsi devant leurs responsabilités face à la recrudescence de la violence qui s’installe depuis le dimanche 21 avril au chef- lieu de la région du Gontougo. Car faut-il le rappeler, le processus de dépouillement et de consolidation des votes du dimanche dernier qui s’effectuaient à la mairie de Bondoukou a été interrompu par une horde de jeunes se réclamant du Rdr et sympathisant du candidat du Rdr Aliadji Diabagaté à cette élection municipale, venue saccager les urnes et les documents électoraux. Heureusement, «on a toutes les données. Aucun élément n’a été touché» a rassurée Diarassouba Soumailla, vice-président de la Cei et superviseur des élections dans le District du Zanzan. «J’ai été très surpris par la rapidité et la violence dans un temps- record. Je remercie Dieu qui a fait qu’il n’y a eu aucun blessé», devait-il se souvenir. Si une telle agression a pu avoir lieu, un doigt très accusateur est à pointer du coté des autorités de défense et de sécurité qui n’ont pas joué pleinement leur rôle. Laissant le sentiment d’une complicité avec les manifestants au regard de la facilité d’action de ceux-ci. Car comment comprendre qu’au regard de la tension perceptible lors de ces élections dans la ville aux mille mosquées, un dispositif de sécurité ne soit pas mis en place ne serait-ce que pour sécuriser le lieu de consolidation des résultats malgré un impressionnant renfort d’hommes en armes, venu d’Abidjan pour les soutenir ? Ce mardi 23 avril, malgré l’appel au calme du préfet, ce sont les classes des lycées et collèges ainsi que les marchés qui sont encore envahis par les mêmes manifestants au grand dam des populations qui veulent tourner la page de ces élections «désertiques».
Rosemonde Desuza
Correspondante régionale
C’est dire que tout se fait conformément aux règles. Et que si les règles ne sont pas observées, nous devons faire en sorte que ceux d’entre nous qui seraient victimes de violation de ses droits puissent les voir rétablis.» A indiqué, François Goun Germain, préfet de la région du Gontougo aux candidats des élections régionales et municipales de la région du Gontougo et de la commune de Bondoukou ce lundi 22 avril 2013. Les mettant ainsi devant leurs responsabilités face à la recrudescence de la violence qui s’installe depuis le dimanche 21 avril au chef- lieu de la région du Gontougo. Car faut-il le rappeler, le processus de dépouillement et de consolidation des votes du dimanche dernier qui s’effectuaient à la mairie de Bondoukou a été interrompu par une horde de jeunes se réclamant du Rdr et sympathisant du candidat du Rdr Aliadji Diabagaté à cette élection municipale, venue saccager les urnes et les documents électoraux. Heureusement, «on a toutes les données. Aucun élément n’a été touché» a rassurée Diarassouba Soumailla, vice-président de la Cei et superviseur des élections dans le District du Zanzan. «J’ai été très surpris par la rapidité et la violence dans un temps- record. Je remercie Dieu qui a fait qu’il n’y a eu aucun blessé», devait-il se souvenir. Si une telle agression a pu avoir lieu, un doigt très accusateur est à pointer du coté des autorités de défense et de sécurité qui n’ont pas joué pleinement leur rôle. Laissant le sentiment d’une complicité avec les manifestants au regard de la facilité d’action de ceux-ci. Car comment comprendre qu’au regard de la tension perceptible lors de ces élections dans la ville aux mille mosquées, un dispositif de sécurité ne soit pas mis en place ne serait-ce que pour sécuriser le lieu de consolidation des résultats malgré un impressionnant renfort d’hommes en armes, venu d’Abidjan pour les soutenir ? Ce mardi 23 avril, malgré l’appel au calme du préfet, ce sont les classes des lycées et collèges ainsi que les marchés qui sont encore envahis par les mêmes manifestants au grand dam des populations qui veulent tourner la page de ces élections «désertiques».
Rosemonde Desuza
Correspondante régionale