Bouaké - Des ex-combattants démobilisés de Bouaké, qui protestent depuis ce matin, contre l'interpellation de l'un des leurs, leur porte-parole, Koné Youssouf, par des individus non identifiés, menacent de bloquer les corridors, jeudi, si celui-ci n'est pas libéré, et son sort clarifié, en dépit des assurances données par les autorités préfectorales et militaires.
Présents depuis les premières heures, mercredi, dans les locaux de la préfecture de Bouaké, où ils protestent contre l'interpellation de leurs camarades, ces ex-combattants, qui ne décolèrent pas, ont décidé de maintenir leur sit-in à la préfecture jusqu’à jeudi pour opérer, à nouveau, le blocus des corridors, pour mieux se faire entendre.
Le sous-préfet de Brobo, Djandé Lorng, assurant l'intérim du préfet de région, a fait savoir que la hiérarchie militaire est informée, et que les dispositions sont prises avec les autorités militaires de Bouaké, et que les recherches se poursuivent pour retrouver l'élément Koné Youssouf. ‘’Malheureusement, ils ne veulent pas entendre raison, et entendent rester à la préfecture jusqu’à demain(jeudi) pour prendre les corridors’’, a-t-il confié, à l’issue des négociations menées en présence de l’Onuci, de la police nationale et le commandant de la troisième région militaire de Bouaké.
‘’Il faut donner la chance à l’ADDR de mettre en œuvre toute la politique de désarmement, de démobilisation et d'insertion’’, a-t-il adjuré, exhortant les manifestants à accorder la bonne foi au gouvernement et l'autorité en charge du programme. Puis, il a conseillé aux ex-combattants de privilégier la voie de la négociation et de saisir leur chance avec l’arrivée, jeudi, à Bouaké, du ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, pour trouver une solution définitive à leur problème.
Aux dires de leur porte-parole du jour, Kaba Sory, leur camarade Koné Youssouf aurait été enlevé, mardi, aux environs de 18 heures, au quartier Koko, près de la gare de Béoumi, par deux individus en civil, armés de deux Kalachnikovs et de deux pistolets automatiques, et emmené à bord d’un véhicule de type 4X4 aux vitres teintées, vers une destination inconnue, mais identifiée, plus tard, comme une caserne au troisième Bataillon à Bouaké, indique-t-on.
Présents depuis les premières heures, mercredi, dans les locaux de la préfecture de Bouaké, où ils protestent contre l'interpellation de leurs camarades, ces ex-combattants, qui ne décolèrent pas, ont décidé de maintenir leur sit-in à la préfecture jusqu’à jeudi pour opérer, à nouveau, le blocus des corridors, pour mieux se faire entendre.
Le sous-préfet de Brobo, Djandé Lorng, assurant l'intérim du préfet de région, a fait savoir que la hiérarchie militaire est informée, et que les dispositions sont prises avec les autorités militaires de Bouaké, et que les recherches se poursuivent pour retrouver l'élément Koné Youssouf. ‘’Malheureusement, ils ne veulent pas entendre raison, et entendent rester à la préfecture jusqu’à demain(jeudi) pour prendre les corridors’’, a-t-il confié, à l’issue des négociations menées en présence de l’Onuci, de la police nationale et le commandant de la troisième région militaire de Bouaké.
‘’Il faut donner la chance à l’ADDR de mettre en œuvre toute la politique de désarmement, de démobilisation et d'insertion’’, a-t-il adjuré, exhortant les manifestants à accorder la bonne foi au gouvernement et l'autorité en charge du programme. Puis, il a conseillé aux ex-combattants de privilégier la voie de la négociation et de saisir leur chance avec l’arrivée, jeudi, à Bouaké, du ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, pour trouver une solution définitive à leur problème.
Aux dires de leur porte-parole du jour, Kaba Sory, leur camarade Koné Youssouf aurait été enlevé, mardi, aux environs de 18 heures, au quartier Koko, près de la gare de Béoumi, par deux individus en civil, armés de deux Kalachnikovs et de deux pistolets automatiques, et emmené à bord d’un véhicule de type 4X4 aux vitres teintées, vers une destination inconnue, mais identifiée, plus tard, comme une caserne au troisième Bataillon à Bouaké, indique-t-on.
