Après la proclamation de sa victoire par la Commission électorale indépendante(Cei) aux municipales à Koumassi, N’Dohi Raymond a appelé hier au rassemblement autour du développement de la commune.
Déclaré élu, Raymond N’Dohi Yapi annonce le beau temps, après la tempête causée par les élections municipales à Koumassi. Au cours d’un échange avec la presse hier à son quartier général au terminus du bus 05 à Koumassi, Raymond N’Dohi Yapi a appelé ses ex-adversaires au rassemblement. « Nous sommes condamnés à travailler ensemble. Nous sommes prêts à recevoir tous ceux qui nourrissent de bons projets pour Koumassi », a fait savoir le maire sortant, nouvellement réélu, qui s’adressait particulièrement au candidat du Rassemblement des républicains (Rdr), Cissé Bacongo. Même s’il lui tend la main, Raymond N’Dohi n’a pas manqué de charger son challenger qu’il accuse d’incitation à la violence. « Cissé Bacongo, en mauvais perdant, a choisi comme il l’a fait durant la campagne, de recourir à la violence. C’est regrettable qu’un ministre de la République, de surcroit un juriste se comporte ainsi », a-t-il dénoncé. Dans son réquisitoire contre le ministre de l’Enseignement supérieur, le maire sortant de Koumassi a accusé Cissé Bacongo de faillir à ses engagements. « Nous avons ensemble convenu devant le forum des religieux de reconnaître notre défaite et surtout de préserver la paix, après l’annonce des résultats. Mais nous avons vécu ces violences de la part des partisans du ministre et il n’a rien fait pour y mettre fin », a poursuivi le candidat de l’ancien parti unique. Parlant des fraudes dénoncées, Raymond N’Dohi s’est dit étonné qu’on évoque ces preuves, après la publication des résultats. «Les preuves de la fraude sont relevées avant ou pendant le vote, mais pas après la proclamation des résultats et par la violence», a-t-il renseigné. Raymond N’Dohi a appelé Cissé Bacongo à se rendre à l’évidence de sa défaite. « Il faut que le ministre comprenne qu’il a été sanctionné par les populations qui n’ont pas compris la violence qu’il a utilisée tout le long du processus électoral», a-t-il fait remarquer, avant d’insister sur la nécessité à faire table rase de cet épisode électoral pour mieux scruter l’horizon. « Dans son programme, le ministre a certainement de grands projets. Je suis prêt à les examiner, afin qu’on fasse ensemble le bonheur des populations de Koumassi », a-t-il conclu.
Ténin Bè Ousmane
Déclaré élu, Raymond N’Dohi Yapi annonce le beau temps, après la tempête causée par les élections municipales à Koumassi. Au cours d’un échange avec la presse hier à son quartier général au terminus du bus 05 à Koumassi, Raymond N’Dohi Yapi a appelé ses ex-adversaires au rassemblement. « Nous sommes condamnés à travailler ensemble. Nous sommes prêts à recevoir tous ceux qui nourrissent de bons projets pour Koumassi », a fait savoir le maire sortant, nouvellement réélu, qui s’adressait particulièrement au candidat du Rassemblement des républicains (Rdr), Cissé Bacongo. Même s’il lui tend la main, Raymond N’Dohi n’a pas manqué de charger son challenger qu’il accuse d’incitation à la violence. « Cissé Bacongo, en mauvais perdant, a choisi comme il l’a fait durant la campagne, de recourir à la violence. C’est regrettable qu’un ministre de la République, de surcroit un juriste se comporte ainsi », a-t-il dénoncé. Dans son réquisitoire contre le ministre de l’Enseignement supérieur, le maire sortant de Koumassi a accusé Cissé Bacongo de faillir à ses engagements. « Nous avons ensemble convenu devant le forum des religieux de reconnaître notre défaite et surtout de préserver la paix, après l’annonce des résultats. Mais nous avons vécu ces violences de la part des partisans du ministre et il n’a rien fait pour y mettre fin », a poursuivi le candidat de l’ancien parti unique. Parlant des fraudes dénoncées, Raymond N’Dohi s’est dit étonné qu’on évoque ces preuves, après la publication des résultats. «Les preuves de la fraude sont relevées avant ou pendant le vote, mais pas après la proclamation des résultats et par la violence», a-t-il renseigné. Raymond N’Dohi a appelé Cissé Bacongo à se rendre à l’évidence de sa défaite. « Il faut que le ministre comprenne qu’il a été sanctionné par les populations qui n’ont pas compris la violence qu’il a utilisée tout le long du processus électoral», a-t-il fait remarquer, avant d’insister sur la nécessité à faire table rase de cet épisode électoral pour mieux scruter l’horizon. « Dans son programme, le ministre a certainement de grands projets. Je suis prêt à les examiner, afin qu’on fasse ensemble le bonheur des populations de Koumassi », a-t-il conclu.
Ténin Bè Ousmane