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NTIC Publié le vendredi 26 avril 2013 |

Journée Mondiale de la Propriété Intellectuelle: Microsoft met l’accent sur l’importance d’utiliser des logiciels authentiques.

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M. Simon Ouattara (DG Microsoft Afrique de l`Ouest et du Centre)
Chaque année, le monde entier célèbre la Journée mondiale de la propriété intellectuelle le 26 Avril. C’est l’occasion pour Microsoft de sensibiliser sur le rôle de la propriété intellectuelle en matière de créativité et d’innovation.
Plusieurs industries, au premier rang desquels figure Microsoft, sont touchées par la violation de leur propriété intellectuelle, dont la conséquence est le piratage et la contrefaçon. Pour Simon Ouattara, Directeur de Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre, le 26 avril de chaque année est une occasion pour dénoncer non seulement l’utilisation abusive et frauduleuse du système d’exploitation Microsoft Windows et de la suite de logicielle bureautique Microsoft Office, mais aussi pour sensibiliser les utilisateurs sur les dangers liés à l’utilisation des logiciels piratés.
Mlle Laurelle B. est Secrétaire de Direction dans une administration universitaire ivoirienne, qui reconnait que « Le piratage, en tout cas pour ce que je vis, m’empêche très souvent d’apprécier de façon optimale toutes les fonctionnalités de Microsoft Office. Du coup, je deviens moins efficace qu’une secrétaire, qui a pour outil de travail des produits d’origine.»
Il faut dire que Microsoft tente depuis plusieurs années de trouver les solutions adaptées pour stopper le phénomène dans le monde entier. Tout y passe : sensibilisation des consommateurs (entreprises et particuliers), mise en place des outils technologiques de lutte, procédures judiciaires, stratégies marketing promotionnelles, etc. Cette année, la firme a rejoint l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle en soulignant l’importance de la protection de la propriété intellectuelle afin de mettre en place un écosystème logiciel plus sécurisé et plus innovant.
Dans une étude que Microsoft a commandée à International Data Corporation (IDC) en début d’année 2013, il a été constaté qu’un PC sur trois équipé de logiciels contrefaits sera infecté par des logiciels malveillants en 2013. En raison de ces infections, les consommateurs passeront 1,5 milliards d’heures et dépenseront 22 milliards de Dollars américains pour respectivement identifier et résoudre les problèmes posés par les logiciels malveillants. Quant aux multinationales, elles dépenseront 114 milliards de dollars pour contrer les cyber-attaques dues aux logiciels malveillants. Le nombre de logiciels contrefaits disponibles ne cesse d’augmenter. En 2013, plus de 2 milliards de programmes devraient être installés, soit trois fois plus qu’en 2006. C’est pourquoi, selon Juan HARDOY, directeur de la lutte contre la contrefaçon et le crime numérique pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique chez Microsoft, qui est intervenu lors du Septième Congrès Mondial relatif à la Lutte Contre la Contrefaçon et le Piratage à Istanbul : « Microsoft s’est engagé à éduquer les consommateurs et les entreprises sur les risques avérés qu’ils rencontrent du fait du caractère dangereux des logiciels malveillants, des virus et des logiciels espions qui accompagnent souvent les logiciels contrefaits et piratés.»
Lors d’un panel, récemment organisé à Abidjan qui a réuni plus acteurs (juristes, éditeurs de logiciels, autorités publiques, journalistes…) les conclusions ont mis en exergue la problématique de la mentalité des utilisateurs, en dehors de la question non fondée de la cherté des produits Microsoft. Pour Ange Hélène, utilisatrice des produits Microsoft basée aux Etats-Unis, à Atlanta: « La cherté encourage le piratage (...) Mais, je pense aussi que le piratage est une question de mentalité. Ceux qui piratent ne comprennent pas que celui qui crée un produit doit pouvoir bénéficier de sa création. Et, il n’y pas que les Africains, car même ici, il y a des pirates. Les Africains justifient leur acte par la pauvreté, mais quelle est l’excuse des autres?»
Ce qu’il faut retenir, c’est que quelle que soient les raisons évoquées, les effets restent les mêmes, dans mesure où le non-respect de la propriété intellectuelle entraîne à toute la chaîne de l’écosystème un manque à gagner considérable. En effet, le respect de la règle de droit contribue à la création d’un environnement favorable aux droits de propriété intellectuelle, ce qui est indispensable pour stimuler l’innovation dans les économies locales. Augmenter le nombre d’entreprises technologiques légales permettrait de générer des revenus qui pourraient non seulement financer les programmes gouvernementaux d’un pays, mais aussi améliorer leurs infrastructures, créer des emplois, augmenter les profits de l’industrie et contribuer à la création d’un écosystème d’affaires solide. « Le piratage de logiciels et les efforts pour tirer illégalement profit des logiciels contrefaits et piratés sont devenus de plus en plus sophistiqués et complexes, ce qui explique pourquoi il est si important de continuer à renforcer la protection de la propriété intellectuelle», a déclaré Juan HARDOY.
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