Ce qui était, il y a quelques jours encore, au stade de simples études, est devenu une réalité. La Côte d’Ivoire dispose désormais d’une plateforme nationale de réduction des risques et de gestion de catastrophes. Suite logique du décret n° 2012-988 du 10 octobre 2012 pris par le Président de la République.
Le Pr N’Guessan Alexandre, directeur de cabinet adjoint au ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, a ouvert hier, à Abidjan, l’atelier de lancement des activités du nouvel outil préventif. Il a indiqué que la plateforme sera animée par «des experts de tous bords, vu le caractère multisectoriel et multidisciplinaire des aléas et des catastrophes qui en découlent» La plateforme, a indiqué le Pr N’Guessan Alexandre, permettra une gestion efficace des différents problèmes qui se poseront dans ce sens. Car dira-t-il, malgré l’existence de plans sectoriels d’intervention (plans ORSEC, POLLUMAR, lutte contre les feux de brousse, etc.), l’absence de moyens et d’une coordination nationale les rendent inefficaces dans bien de situations. En mettant sur pied une plateforme nationale de réduction de risques et de gestion de catastrophes, la Côte d’Ivoire se conforme à une des recommandations de la 2ème Conférence Mondiale de 2005 sur la Prévention des catastrophes, au Japon, où 168 Etats ont adopté un document d’orientation générale intitulé Cadre d’Action de Hyÿgo 2005-2015 dont la vision est «pour des nations et des collectivités plus résilientes face aux catastrophes». Le cadre de Hyÿgo appelle toute les nations à appuyer la création de mécanismes nationaux intégrés de réduction des risques de catastrophe ou le renforcement de celles qui existent déjà. Et cela, pour s’assurer que la réduction des risques de catastrophes soit une priorité nationale. En effet, a expliqué M Cheick NDir, représentant résident de l’UEMOA en Côte d’Ivoire, si les catastrophes sont des phénomènes aussi vieux que le monde, il n’en demeure pas moins qu’elles deviennent inquiétantes.
Les statistiques, a-t-il relevé, indiquent qu’en 2011, 302 désastres naturels ont touché la planète. Il a expliqué que la Banque Mondiale et l’université de Columbia ont identifié 86 pays à haut risque de cyclone, tremblement de terre, inondation, sécheresses, incendies, éruption, glissement de terrain. Aussi, convient-il de signaler que les risques de catastrophes croissent plus vite dans les pays à revenus moyens ou faibles en raison de la faiblesse de leur capacité de résilience. En Côte d’Ivoire les catastrophes connues sont les inondations, les feux de brousse, les glissements de terrain et le déversement de déchets toxiques et d’hydrocarbures.
Dao Maïmouna
Le Pr N’Guessan Alexandre, directeur de cabinet adjoint au ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, a ouvert hier, à Abidjan, l’atelier de lancement des activités du nouvel outil préventif. Il a indiqué que la plateforme sera animée par «des experts de tous bords, vu le caractère multisectoriel et multidisciplinaire des aléas et des catastrophes qui en découlent» La plateforme, a indiqué le Pr N’Guessan Alexandre, permettra une gestion efficace des différents problèmes qui se poseront dans ce sens. Car dira-t-il, malgré l’existence de plans sectoriels d’intervention (plans ORSEC, POLLUMAR, lutte contre les feux de brousse, etc.), l’absence de moyens et d’une coordination nationale les rendent inefficaces dans bien de situations. En mettant sur pied une plateforme nationale de réduction de risques et de gestion de catastrophes, la Côte d’Ivoire se conforme à une des recommandations de la 2ème Conférence Mondiale de 2005 sur la Prévention des catastrophes, au Japon, où 168 Etats ont adopté un document d’orientation générale intitulé Cadre d’Action de Hyÿgo 2005-2015 dont la vision est «pour des nations et des collectivités plus résilientes face aux catastrophes». Le cadre de Hyÿgo appelle toute les nations à appuyer la création de mécanismes nationaux intégrés de réduction des risques de catastrophe ou le renforcement de celles qui existent déjà. Et cela, pour s’assurer que la réduction des risques de catastrophes soit une priorité nationale. En effet, a expliqué M Cheick NDir, représentant résident de l’UEMOA en Côte d’Ivoire, si les catastrophes sont des phénomènes aussi vieux que le monde, il n’en demeure pas moins qu’elles deviennent inquiétantes.
Les statistiques, a-t-il relevé, indiquent qu’en 2011, 302 désastres naturels ont touché la planète. Il a expliqué que la Banque Mondiale et l’université de Columbia ont identifié 86 pays à haut risque de cyclone, tremblement de terre, inondation, sécheresses, incendies, éruption, glissement de terrain. Aussi, convient-il de signaler que les risques de catastrophes croissent plus vite dans les pays à revenus moyens ou faibles en raison de la faiblesse de leur capacité de résilience. En Côte d’Ivoire les catastrophes connues sont les inondations, les feux de brousse, les glissements de terrain et le déversement de déchets toxiques et d’hydrocarbures.
Dao Maïmouna
