Le candidat du Pdci aux municipales du 21 avril, dans la commune de Yopougon conteste les résultats tels que proclamés par la CEI et qui donnent son adversaire du Rdr vainqueur. Il réclame l’annulation du vote. Vendredi dernier, Doukouré Moustapha a déposé à la CEI une requête dans ce sens. Après cet acte, il a rencontré le samedi 27 avril 2013, à son QG de Yopougon-Ancien Bel Air, les militants du Pdci et ses sympathisants à qui, il a fait le point de ses démarches. Il s’est dit confiant quant à la suite de l’affaire, argumentant que son dossier est suffisamment solide pour que la Chambre administrative de la Cour suprême se prononce en sa faveur. A cette séance d’informations, Doukouré Moustapha a relevé cinq griefs qui font l’objet de ses réclamations. Premièrement des procès-verbaux signés par anticipation sous prétexte de gagner du temps à la clôture du vote. A ce niveau, il avance que le superviseur de la CEI, le magistrat Ibrahim Kuibert a été le témoin oculaire de cette fraude et a même déchiré des PV signés par anticipation. Deuxièmement, des taux de participation suspects allant de 30 à 35 % dans quatre lieux de vote, sous la responsabilité de la CEI locale 4. Doukouré Moustapha dénonce un bourrage d’urnes parce que le taux n’a pas dépassé 16 % dans les autres bureaux de vote, hormis Port-Bouët II. Troisième grief : le nombre de votants plus élevé que le nombre d’inscrits dans des bureaux de vote à port-Bouët II. ‘’Alors que le nombre d’inscrits est en moyenne égal à 390 votants, on a dénombré jusqu’à 420 votants dans des bureaux de vote de Port-Bouët II’’, analyse le candidat du Pdci-Rda. La quatrième défaillance est, selon lui, la non-mention des voix obtenues par les candidats sur les PV tout comme l’absence de stickers sur certains. Enfin, Doukouré Moustapha a relevé des procès verbaux non renseignés. Ces dysfonctionnements ont surtout été constatés selon lui, au niveau de la CEI locale 4, dirigée par M. Coulibaly Yaya.
SD
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