A Bangolo, dans la circonscription électorale N°98 de la région du Guémon, de nombreuses irrégularités ont été constatées çà et là au cours du scrutin du 21 avril 2013. Avec la victoire( ?) du candidat Sah Evariste aux municipales. Victoire contestée par le candidat Rdr, Té Achille qui a déposé une requête auprès de la Cei. En attendant donc le résultat de ce recours en annulation, ce qui s’est réellement passé dans la commune de Bangolo.
S’il y avait une zone où la technologie électorale a eu pignon sur rue au cours du scrutin couplé des régionales et des municipales, c’est bien dans la circonscription de Bangolo où tout avait été mis en œuvre pour frauder allègrement. Une bien curieuse situation qui a failli créé la chienlit dans cette zone de l’Ouest dont la population n’est pas encore sortie de l’auberge. Tant celle-ci y a connu les affres de la guerre. De quoi s’agit-il ? Si à Bangolo, les candidats aux municipales crient tous à la fraude, la requête du candidat Té Achille du Rassemblement des républicains laisse perplexes tant les preuves fournies par celui-ci donnent froid dans le dos. Plusieurs irrégularités constatées çà et là avec la complicité de certaines autorités administratives. Sinon, comment comprendre qu’un candidat puisse ordonner l’arrêt d’un scrutin dans des zones et décider avec les membres de la Cei de la reprise de celui-ci et de son prolongement après les heures arrêtées partout en Côte d’Ivoire. En effet, à la suite d’un incident qui d’ailleurs portait préjudice, si préjudice il y avait vraiment, à tous les candidats, le candidat Sah a fait tout bloquer avec la bénédiction du sous-préfet. De fait, cet arrêt a été un prétexte pour permettre au député candidat de mettre en marche sa technologie électorale. Qui a consisté à faire vider les urnes du quartier Dioula où résident les nombreux militants Rdr, tous acquis à la cause de leur candidat Té Achille. Des procès-verbaux sur lesquels les résultats de certains bureaux de vote ne sont nullement portés alors que les populations y ont voté. Pis, dans les bureaux de vote 2 et 14 respectivement au foyer polyvalent et à l’école primaire publique 1,4 et 5 de Bangolo, ce sont des PV non sécurisés parce que sans sticker. Quand d’autres portent des traces de blanco donc repris avec des signatures falsifiées. Pour ne citer que ces exemples parmi tant d’autres. Une stratégie de fraudes bien huilée avec la complicité des agents de la Commission électorale indépendante que dénonce le candidat Achille Té. Qui reste serein et espère que la Chambre administrative de la Cour suprême saura dire le droit.
Aussi, contrairement à ce qui se raconte sur l’affaire des dons faits par Achille Té à ses parents de Bangolo, la vérité vient de pondre au grand jour. Jamais, celui-ci n’a envoyé chercher ses dons faits dans les villages. Découvert, l’auteur de cet acte, le sieur Néamé Mathias, proche du candidat élu est aux mains de la gendarmerie pour avoir arraché des mains des villageois la somme de 200.000Fcfa offerte par Té Achille qui s’en offusque d’ailleurs. « Mon père a été le premier député du Grand cercle de Man et l’homme a été à la base du développement de Bangolo. Etant sur ses traces, je ne peux faire un don aux populations puis le réclamer…. Est-ce mon premier acte de générosité envers mes frères et parents de Bangolo ? Pourquoi donc ne vais-je pas réclamer tout ce que j’ai offert dans les villages ? N’est-ce pas moi qui ai réhabilité le camp des Glaé, pas parce que candidat mais fils de Bangolo? Pour moi, une élection est un jeu et mon silence fait peur. D’où les calomnies. J’ai fait recours et j’attends », a précisé Té Achille, choqué par toutes les irrégularités et les immondices dites à son compte.
En attendant les décisions de la Cour suprême, le regard de tout Bangolo est rivé vers cette institution. Qui saura dire le vrai pour le grand bonheur des populations de cette commune qui espéraient beaucoup de l’élection de Té Flan Achille à la mairie de ladite ville.
Yann-Inès
S’il y avait une zone où la technologie électorale a eu pignon sur rue au cours du scrutin couplé des régionales et des municipales, c’est bien dans la circonscription de Bangolo où tout avait été mis en œuvre pour frauder allègrement. Une bien curieuse situation qui a failli créé la chienlit dans cette zone de l’Ouest dont la population n’est pas encore sortie de l’auberge. Tant celle-ci y a connu les affres de la guerre. De quoi s’agit-il ? Si à Bangolo, les candidats aux municipales crient tous à la fraude, la requête du candidat Té Achille du Rassemblement des républicains laisse perplexes tant les preuves fournies par celui-ci donnent froid dans le dos. Plusieurs irrégularités constatées çà et là avec la complicité de certaines autorités administratives. Sinon, comment comprendre qu’un candidat puisse ordonner l’arrêt d’un scrutin dans des zones et décider avec les membres de la Cei de la reprise de celui-ci et de son prolongement après les heures arrêtées partout en Côte d’Ivoire. En effet, à la suite d’un incident qui d’ailleurs portait préjudice, si préjudice il y avait vraiment, à tous les candidats, le candidat Sah a fait tout bloquer avec la bénédiction du sous-préfet. De fait, cet arrêt a été un prétexte pour permettre au député candidat de mettre en marche sa technologie électorale. Qui a consisté à faire vider les urnes du quartier Dioula où résident les nombreux militants Rdr, tous acquis à la cause de leur candidat Té Achille. Des procès-verbaux sur lesquels les résultats de certains bureaux de vote ne sont nullement portés alors que les populations y ont voté. Pis, dans les bureaux de vote 2 et 14 respectivement au foyer polyvalent et à l’école primaire publique 1,4 et 5 de Bangolo, ce sont des PV non sécurisés parce que sans sticker. Quand d’autres portent des traces de blanco donc repris avec des signatures falsifiées. Pour ne citer que ces exemples parmi tant d’autres. Une stratégie de fraudes bien huilée avec la complicité des agents de la Commission électorale indépendante que dénonce le candidat Achille Té. Qui reste serein et espère que la Chambre administrative de la Cour suprême saura dire le droit.
Aussi, contrairement à ce qui se raconte sur l’affaire des dons faits par Achille Té à ses parents de Bangolo, la vérité vient de pondre au grand jour. Jamais, celui-ci n’a envoyé chercher ses dons faits dans les villages. Découvert, l’auteur de cet acte, le sieur Néamé Mathias, proche du candidat élu est aux mains de la gendarmerie pour avoir arraché des mains des villageois la somme de 200.000Fcfa offerte par Té Achille qui s’en offusque d’ailleurs. « Mon père a été le premier député du Grand cercle de Man et l’homme a été à la base du développement de Bangolo. Etant sur ses traces, je ne peux faire un don aux populations puis le réclamer…. Est-ce mon premier acte de générosité envers mes frères et parents de Bangolo ? Pourquoi donc ne vais-je pas réclamer tout ce que j’ai offert dans les villages ? N’est-ce pas moi qui ai réhabilité le camp des Glaé, pas parce que candidat mais fils de Bangolo? Pour moi, une élection est un jeu et mon silence fait peur. D’où les calomnies. J’ai fait recours et j’attends », a précisé Té Achille, choqué par toutes les irrégularités et les immondices dites à son compte.
En attendant les décisions de la Cour suprême, le regard de tout Bangolo est rivé vers cette institution. Qui saura dire le vrai pour le grand bonheur des populations de cette commune qui espéraient beaucoup de l’élection de Té Flan Achille à la mairie de ladite ville.
Yann-Inès