Les reformes dans l’administration douanière sont d’une grande importance. Hier, au 11ème étage de l'Agence principale de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (Bceao), la 21ème réunion du Comité d'orientation d'Afritac de l'Ouest (Centre régional d'Assistance technique du Fonds monétaire international pour l'Afrique de l'ouest) qui a eu lieu à Abidjan, a tenu à le démontrer.
Dans le rapport qu’il a présenté, Gilles Parent au nom du Fiscal Affairs department (Fad), structure du Fmi, a fait cas d’une étude réalisée sur 1'Administration douanière dans 18 pays en Afrique. Dans ce rapport produit suite à une enquête effectuée de 1990 à mi - 2011, plusieurs maux ont été diagnostiqués. A savoir une déficience chronique des ressources humaines, un problème de management, un problème de gouvernance. Pour Gilles Parent, même si l’on enregistre des avancées notables, il existe encore des couacs relatifs à l'implication de l'administration des douanes dans le développement économique. Entre autres, le manque de cohérence de la politique fiscale, le déficit d’assistance technique par des projets avec logistiques et financements adaptés, des contrats de prestation longtemps sans effet de modernisation et un faible civisme douanier. Aussi a-t-il préconisé la sécurisation des recettes douanières, la mise à niveau souhaitable de l'assistance technique, l’activation de l’automatisation et la généralisation de l’exploitation sur toutes les activités. Et ce, a travers une méthodologie pour un diagnostic sur l’engagement politique, la gestion des ressources humaines, la facilitation du commerce. Peu avant, Cissé Abdourahmane, directeur de cabinet du ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, a insisté sur l’importance de Afritac de l'Ouest dans le développement économique. Saluant cette réunion qui prend en compte l’analyse des risques en douanes et la transposition des directives de l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa).
Quant à Aliou Faye, directeur du Centre d'étude de politiques pour le développement / Cepod, représentant le ministre sénégalais de l’Économie et des Finances, il s’est réjoui de l’appui combien des partenaires techniques dans le développement des pays en Afrique. Selon lui, ce conclave est une opportunité pour plancher sur le programme de travail pour l’année 2014 en vue d’améliorer l’efficacité des régies financières. Pour sa part, le conseiller spécial du Directeur général des douanes ivoiriennes, Lucien Kaké, a expliqué qu'au niveau d'Abidjan, la réforme a booster les progrès dans les différentes opérations douanières. Mieux, Afritac se veut un adjuvant à leurs actions. Toute chose qui permet désormais à la Direction générale des douanes de mieux appréhender les réformes dans cette régie. Etaient présents, diplomates et représentants de gouvernement. Faut-il le rappeler, AFRITAC de l’Ouest est un Centre régional du FMI basé à Abidjan en Côte d'Ivoire, qui fournit de l'assistance technique et de la formation dans les domaines de gestion économique et financière à la demande des pays membres.
Jean Eric ADINGRA
Dans le rapport qu’il a présenté, Gilles Parent au nom du Fiscal Affairs department (Fad), structure du Fmi, a fait cas d’une étude réalisée sur 1'Administration douanière dans 18 pays en Afrique. Dans ce rapport produit suite à une enquête effectuée de 1990 à mi - 2011, plusieurs maux ont été diagnostiqués. A savoir une déficience chronique des ressources humaines, un problème de management, un problème de gouvernance. Pour Gilles Parent, même si l’on enregistre des avancées notables, il existe encore des couacs relatifs à l'implication de l'administration des douanes dans le développement économique. Entre autres, le manque de cohérence de la politique fiscale, le déficit d’assistance technique par des projets avec logistiques et financements adaptés, des contrats de prestation longtemps sans effet de modernisation et un faible civisme douanier. Aussi a-t-il préconisé la sécurisation des recettes douanières, la mise à niveau souhaitable de l'assistance technique, l’activation de l’automatisation et la généralisation de l’exploitation sur toutes les activités. Et ce, a travers une méthodologie pour un diagnostic sur l’engagement politique, la gestion des ressources humaines, la facilitation du commerce. Peu avant, Cissé Abdourahmane, directeur de cabinet du ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, a insisté sur l’importance de Afritac de l'Ouest dans le développement économique. Saluant cette réunion qui prend en compte l’analyse des risques en douanes et la transposition des directives de l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa).
Quant à Aliou Faye, directeur du Centre d'étude de politiques pour le développement / Cepod, représentant le ministre sénégalais de l’Économie et des Finances, il s’est réjoui de l’appui combien des partenaires techniques dans le développement des pays en Afrique. Selon lui, ce conclave est une opportunité pour plancher sur le programme de travail pour l’année 2014 en vue d’améliorer l’efficacité des régies financières. Pour sa part, le conseiller spécial du Directeur général des douanes ivoiriennes, Lucien Kaké, a expliqué qu'au niveau d'Abidjan, la réforme a booster les progrès dans les différentes opérations douanières. Mieux, Afritac se veut un adjuvant à leurs actions. Toute chose qui permet désormais à la Direction générale des douanes de mieux appréhender les réformes dans cette régie. Etaient présents, diplomates et représentants de gouvernement. Faut-il le rappeler, AFRITAC de l’Ouest est un Centre régional du FMI basé à Abidjan en Côte d'Ivoire, qui fournit de l'assistance technique et de la formation dans les domaines de gestion économique et financière à la demande des pays membres.
Jean Eric ADINGRA