Une mission conjointe du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD) a posé ses valises en Côte d’Ivoire durant les 15 derniers jours. Au terme de cette mission qui entre dans le cadre des consultations au titre de l’article IV et des discussions relatives à la 4ème revue du programme appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC), la délégation par la voix de son chef Michel Lazare a tenu un point de presse à la Primature le mardi 1er octobre 2013. Il ressort que conformément au souhait du chef de l’Etat de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, de nombreuses dispositions doivent être prises pour y parvenir. «Il reste beaucoup à faire pour atteindre l’objectif des autorités de transformer la Côte d’Ivoire en pays émergent à l’horizon 2020», a soutenu Michel Lazare. Pour lui, cet objectif ambitieux passe par le maintien de la croissance à moyen terme qui nécessitera des réformes continues à moyen terme pour améliorer le climat des affaires et la gouvernance. Mais aussi la régularisation de tous les arriérés intérieurs, l’approfondissement du secteur financier, le renforcement de la situation financière du secteur de l’électricité, la préservation de la stabilité macro-économiques et enfin la consolidation des importants progrès réalisés en matière de solidité des finances publiques. La délégation a dit que les discussions avec les autorités ivoiriennes ont été fructueuses et que les parties en présence en étaient satisfaites. Un décaissement est même prévu au mois de décembre. «Les politiques économiques du gouvernement (ivoirien) pourraient être soutenues par un décaissement d’environ 74 millions de dollars, près de 37 milliards FCFA, de droits de tirages spéciaux. La réunion du Conseil d’administration est prévue pour début décembre 2013», a indiqué Michel Lazare à la presse. L’économiste s’est en outre réjoui de la gestion de la chose publique par les autorités, prédisant des perspectives meilleures et une mise en œuvre effective du plan national de développement. «Les perspectives macroéconomiques pour l’ensemble de l’année 2013 et 2014 sont favorables avec un taux de croissance qui devrait dépasser 8,5% en 2013 en inflation modérée. Avec des appuis financiers extérieurs importants, le taux d’investissement public dépassera les 7% du PIB, conformément au Plan national de développement», a-t-il souligné.
FO
FO