Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-rassemblement démocratique africain (Pdci-Rda), Henri Konan Bédié s’est engager, mardi, à Abidjan, à mieux faire avec les nouvelles générations.
67 années (1946-2013) de vie pour un parti, cela n’est pas négligeable. Le Pdci-Rda a décidé de commémorer, deux semaines durant (du 15 au 30 avril), cet anniversaire. Au dîner-gala marquant donc le clou de ces festivités, son président, Henri Konan Bédié, a traduit aux nombreuses personnalités et invités présents, sa foi pour une meilleure structuration du parti créé par Félix Houphouet-Boigny. «Je m’engage à faire mieux avec les nouvelles générations pour que le Pdci atteigne le centenaire et survive à jamais », a-t-il soutenu. M. Bédié a salué le travail historique des pères-fondateurs et « singulièrement l’esprit prospectif et de sacrifice de feu Félix Houphouet-Boigny ». A ses dires, le premier président ivoirien « s’est lancé corps et âme dans le combat qui a permis à notre pays de recouvrer la liberté. Avec plus de soixante ethnies, a-t-il poursuivi, la Côte d’Ivoire, sous le Pdci et surtout sous Houphouet-Boigny, a été transformée en nation, malgré les soubresauts ». Henri Konan Bédié a témoigné sa gratitude à toutes et à tous ceux qui, a-t-il précisé, « ont donné leur temps et de leur argent pour honorer cette commémoration ». Il a particulièrement remercié le président de la République, Alassane Ouattara, qui s’est fait représenter par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko. Le secrétaire général du Pdci, Alphonse Djédjé Mady, qui est intervenu, peu avant lui, s’est réjoui du combat de Félix Houphouet-Boigny et a invité les militants de son parti à œuvrer en faveur de la paix, chère à celui-ci. Car, aux dires du Pr Djédjé Mady, « le Pdci a l’obligation de remettre à toutes les générations, une Côte d’Ivoire unie, solidaire et prospère, après avoir évité la violence depuis l’époque coloniale ». « La Côte d’Ivoire, a-t-il reconnu, est à la recherche de ses pas ». Et le Pdci, « stabilisateur de la nation ivoirienne » ne saurait baisser les bras. Il doit continuer, a-t-il conseillé, la lutte pour le triomphe de la raison et de la patience comme il l’a fait en 1999 en acceptant que «le coup d’Etat n’entraîne pas d’effusion de sang ». La nouvelle vision du Pdci a été présentée par le secrétaire général adjoint chargé des finances et du patrimoine, président du comité d’organisation des festivités de ce 67ème anniversaire, Désiré N’zi. Qui a souligné la volonté de M. Bédié et de la direction de moderniser la gestion financière, administrative et sociale du parti sexagénaire. A cette soirée-gala, militants, sympathisants, dirigeants, amis du Pdci, ministres et chefs d’institution de la République ont pu danser, pour certains, au rythme de la musique «zoblazo» de Frédéric Ehui Meiway.
Parfait Tadjau
67 années (1946-2013) de vie pour un parti, cela n’est pas négligeable. Le Pdci-Rda a décidé de commémorer, deux semaines durant (du 15 au 30 avril), cet anniversaire. Au dîner-gala marquant donc le clou de ces festivités, son président, Henri Konan Bédié, a traduit aux nombreuses personnalités et invités présents, sa foi pour une meilleure structuration du parti créé par Félix Houphouet-Boigny. «Je m’engage à faire mieux avec les nouvelles générations pour que le Pdci atteigne le centenaire et survive à jamais », a-t-il soutenu. M. Bédié a salué le travail historique des pères-fondateurs et « singulièrement l’esprit prospectif et de sacrifice de feu Félix Houphouet-Boigny ». A ses dires, le premier président ivoirien « s’est lancé corps et âme dans le combat qui a permis à notre pays de recouvrer la liberté. Avec plus de soixante ethnies, a-t-il poursuivi, la Côte d’Ivoire, sous le Pdci et surtout sous Houphouet-Boigny, a été transformée en nation, malgré les soubresauts ». Henri Konan Bédié a témoigné sa gratitude à toutes et à tous ceux qui, a-t-il précisé, « ont donné leur temps et de leur argent pour honorer cette commémoration ». Il a particulièrement remercié le président de la République, Alassane Ouattara, qui s’est fait représenter par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko. Le secrétaire général du Pdci, Alphonse Djédjé Mady, qui est intervenu, peu avant lui, s’est réjoui du combat de Félix Houphouet-Boigny et a invité les militants de son parti à œuvrer en faveur de la paix, chère à celui-ci. Car, aux dires du Pr Djédjé Mady, « le Pdci a l’obligation de remettre à toutes les générations, une Côte d’Ivoire unie, solidaire et prospère, après avoir évité la violence depuis l’époque coloniale ». « La Côte d’Ivoire, a-t-il reconnu, est à la recherche de ses pas ». Et le Pdci, « stabilisateur de la nation ivoirienne » ne saurait baisser les bras. Il doit continuer, a-t-il conseillé, la lutte pour le triomphe de la raison et de la patience comme il l’a fait en 1999 en acceptant que «le coup d’Etat n’entraîne pas d’effusion de sang ». La nouvelle vision du Pdci a été présentée par le secrétaire général adjoint chargé des finances et du patrimoine, président du comité d’organisation des festivités de ce 67ème anniversaire, Désiré N’zi. Qui a souligné la volonté de M. Bédié et de la direction de moderniser la gestion financière, administrative et sociale du parti sexagénaire. A cette soirée-gala, militants, sympathisants, dirigeants, amis du Pdci, ministres et chefs d’institution de la République ont pu danser, pour certains, au rythme de la musique «zoblazo» de Frédéric Ehui Meiway.
Parfait Tadjau