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Économie Publié le vendredi 3 mai 2013 | Le Nouveau Réveil

Procès des ex-dirigeants de la filière café-cacao : Que cachent les zones d’ombre entretenues ?

© Le Nouveau Réveil Par DR
Filière café-cacao : Tapé Doh Lucien, ex-PCA de la Bourse du Café-cacao (BCC)
Ombres ou lumière ? On ne sait plus, aujourd’hui, ce que c’est que ce procès judiciaire mené contre les anciens dirigeants de la filière café-cacao. Qui sont, en fait, une trentaine de prévenus poursuivis, en correctionnelle, par le parquet devant le tribunal de première instance d’Abidjan sis au Plateau. A leur encontre, des chefs-d’accusation allant du délit d’abus de biens sociaux et d’escroquerie, à celui de faux et d’usage de faux. Parmi ces prévenus, des noms célèbres portés par des figures bien connues du temps de l’ancien régime de Laurent Gbagbo : Tapé Do Lucien, Pca de la Bcc, Henri Amouzou, président du Conseil de gestion du Fdpcc, Angéline Kili, Pca du Frc, Jean-Claude Bayou, directeur général du Fgccc… En reprenant en main, à la mi-mars 2012, ce procès qui était pendant après la mise en liberté provisoire des prévenus, le nouveau président du tribunal commis à la tache, Ahmed Souleymane Coulibaly, avait donné le sentiment d’en finir au plus vite. Avec la célérité prise pour l’audition préalable de plus d’une centaine de témoins à charge et à décharge. Avant le passage à la barre, par cycle indéfini, des prévenus eux-mêmes. Une procédure fastidieuse à cause, notamment, de la complexité de ce procès qui s’étend, dans le fond, selon les prévenus, à des implications au plus haut niveau de l’Etat. Plus d’une année après, le constat est clair et inquiétant: la célérité n’est plus de mise, les auditions évoluant en dents de scie. Des zones d’ombres se font désormais là où l’on attendait que la lumière soit définitivement faite sur toutes les implications de ce procès peu banal. Des questions légitimes se soulèvent alors : L’affaire serait-elle devenue brûlante aux mains des magistrats ? Qu’est-ce qui expliquerait tant de tergiversations de leur part ? Doit-on continuer ce procès dont les ramifications seraient soupçonnées dangereuses, ou passer purement et simplement à sa liquidation par un non-lieu ? Une chose est sure : un tribunal pénal n’est pas un temple de mystères. Que la lumière soit faite, une fois pour toutes, sur cette affaire…
SYLVAIN TAKOUE
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