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Politique Publié le samedi 4 mai 2013 | Notre Voie

Après le boycott des élections locales par les Ivoiriens : La Coordination Fpi en exil félicite Miaka Ouretto

© Notre Voie Par Didier Assoumou
Conférence de Presse: Miaka Ouretto donne la position de son parti sur la situation socio-politique.
Jeudi 30 Août 2012 . Abidjan. QG de Campagne de FPI. La Direction du Front Populaire Ivoirien se prononce sur l`actualité en Côte d`Ivoire.
Au camarade président du Fpi

Camarade,

La Coordination Fpi en exil voudrait, une fois de plus, adresser ses vives félicitations à la Direction du parti, pour avoir appelé le peuple ivoirien à l’abstention aux dernières élections locales.

Les résultats de cette mascarade, comme hier ceux des élections législatives, confirment la justesse de vos analyses. Les observateurs, tant nationaux qu’internationaux, qui feignaient de l'ignorer sont désormais contraints de voir la vérité en face : la majorité se trouve du côté du Président Laurent Gbagbo et de son parti, le Fpi.

Le déroulement de la campagne électorale, la violence le jour du vote, après le vote et après la proclamation des résultats montrent que :
1 - le Rdr, le parti de M. Ouattara est congénitalement le parti de la violence, du vandalisme, de l’exclusion, du tribalisme et de la fraude ;
2 - On s’interroge sur la place du Pdci dans cette alliance de dupes qu'est le Rhdp ;
3 - de nombreux sympathisants du Rdr, de toutes les régions de Côte d’ivoire, découvrent la vraie nature ethno-génocidaire de ce parti et s’en éloignent de plus en plus.

Dans ce contexte, le Fpi doit, plus que jamais, maintenir sa ligne politique de combat pour les libertés démocratiques qui nous impose le rassemblement de toutes ces filles et fils qui sont opposés au bradage de leur pays. Le Fpi doit donc aller vers tous les Ivoiriens et Ivoiriennes, du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest et du Centre, pour tenir le langage de la Réconciliation et de l’Unité nationale. L’avenir de notre pays nous impose cette noble tâche.
Le Fpi doit sauver la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi il doit tendre la main à tous,
- aux militants et sympathisants de tous les partis qui veulent sauver la Côte d’Ivoire, notre pays à tous,
- aux dirigeants et cadres du Pdci qui se rendent compte qu’ils se sont laissés entraîner dans cette aventure destructrice et apocalyptique que notre belle et paisible Côte d’Ivoire vit depuis cette nuit funeste du 19 septembre 2002 jusqu’à son couronnement le 11 avril 2011 et dont les effets pervers sont encore visibles.

Le Fpi doit interpeler la société civile ivoirienne et tous ceux qui ont choisi de travailler et de vivre en Côte d’Ivoire, sur le fait que la politique liberticide de M. Alassane Ouattara est un danger pour la paix, la stabilité et le développement aussi bien pour la Côte d’Ivoire que pour toute la sous-région ouest-africaine.

Camarade président du parti, on constate aujourd’hui que :
- les militants du Fpi, les pro-Gbagbo sont traqués par le régime liberticide de M. Ouattara,
- des milliers d'Ivoiriens sont dans les geôles de Ouattara ou contraints à l'exil et que le Président Gbagbo demeure toujours prisonnier de la Cpi,
- les militants du Pdci, pourtant alliés d’Alassane Ouattara sont marginalisés et subissent des violences physiques et verbales,
- nos frères Ivoiriens du Nord découvrent le vrai visage hideux du Rdr,
- les com’zones et Soro Guillaume affûtent leurs armes pour éviter d’être les moutons sacrificiels de M. Alassane Ouattara, le vrai responsable du chaos ivoirien,
- les populations ivoiriennes sont désemparées.

Aussi le Fpi doit se fixer les missions suivantes :

1- lutter pour la souveraineté nationale ;
2- lutter pour que parvienne la fin de ce régime d'exception et de bradage de notre pays ;
3-Œuvrer sans relâche pour la réconciliation nationale. Cela nécessite le retour en Côte d’Ivoire du Président Gbagbo, de tous les prisonniers politiques et de tous les exilés. Cette réconciliation doit prendre comme exemple le modèle sud-africain, c’est-à-dire une négociation entre les principaux acteurs politiques de la vie nationale : M. Alassane Ouattara, (pour le Rdr), M. Henri Konan Bédié (pour le Pdci) et le Président Laurent Gbagbo (pour le Fpi) sorti des geôles de la Cpi ; au nom de l'intérêt et de l’Unité nationale ;
Camarade, la victoire du peuple ivoirien est inéluctable. Et la Direction nationale de notre parti doit être assurée du soutien total de la Coordination Fpi en exil.

Pour la Coordination
Fpi en exil
Le Coordonnateur et porte-parole
Dr Assoa Adou
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