Bouaké, Le coordonnateur régional du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) à Bouaké, Dr Ambroise Ané a réaffirmé dimanche à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la sage-femme, l’engagement de l'agence auprès du gouvernement afin de conjuguer les efforts et de rechercher les synergies pour que "plus de femme ne meure en donnant la vie".
La célébration de l’édition 2013 de la Journée internationale de la sage-femme portant sur le thème "Le monde a besoin de la sage-femme aujourd’hui plus que demain", a été organisée au palais du carnaval à Bouaké, en présence de nombreuses sages-femmes venues de partout en Côte d’Ivoire.
Le coordonnateur régional de l’UNFPA a énuméré, à l’occasion, plusieurs réalisations qui confirment cet engagement.Il s'agit, entre autres, de la mise en œuvre du "Projet sage-femme" qui a permis le renforcement de la formation de base des pensionnaires, par la réhabilitation et l’équipement de quatre salles de développement de compétences.
La formation de plus de 100 encadreurs, le renforcement du plateau technique de sites de stage et la formation de plus de 800 sages-femmes en poste sur le terrain, a énuméré Dr Ané.
Selon lui, en 2012, grâce à l’interaction dynamique entre l’UNFPA et les associations de sages-femmes, plus de 5.000 femmes ont bénéficié en l’espace de 10 jours de service de planning familial (PF), de soins prénatals, de dépistages du VIH et de cellules précancéreuses du col de l'utérus, lors de consultations foraines.
Aussi, a-t-il félicité les sages-femmes pour le choix du thème national, "Sage-femme et planification familiale dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile". "Vous avez choisi de cibler la planification comme moyen pour la réduction de la mortalité maternelle. Oui, la planification familiale est le moyen le plus efficace à court et à long termes pour éviter le décès maternel", a fait observer le représentant de l'UNFPA.
Il a expliqué qu’en 2008, quelque 1.300 femmes ont échappé à la mort en Côte d’Ivoire grâce à la pratique de la planification familiale et une enquête démographique et de santé réalisée en 2012 établit que 60% des femmes qui ont besoin de la contraception, soit pour espacer les grossesses soit pour les limiter, n’ont pas accès aux services de planification familiale.
Dr Ané a confié par ailleurs que le planning familial permet de prévenir 54 millions de grossesses inattendues dans les pays en développement, de répondre aux besoins des femmes en vue de préserver 75% des avortements et de réduire le nombre des grossesses chez les adolescentes et les filles à l’école.
"Je voudrais donc vous encourager à investir pour être disponibles et offrir des services de PF de qualité aux femmes et filles qui en ont besoin", a exhorté le coordonnateur de l’UNFPA. Il a en conséquence invité les sages-femmes à saisir l’opportunité pour améliorer leurs compétences sans attendre aucune rémunération, parfaire l’image de leur corporation, par un sens élevé du travail bien fait.
Dr Ané leur également demandé de continuer d‘inspirer le respect et l’admiration par leur capacité d’écoute et leur aptitude à soulager les cœurs en restant solidaires pour sauver la vie.
(AIP)
nam/kkp/cmas
La célébration de l’édition 2013 de la Journée internationale de la sage-femme portant sur le thème "Le monde a besoin de la sage-femme aujourd’hui plus que demain", a été organisée au palais du carnaval à Bouaké, en présence de nombreuses sages-femmes venues de partout en Côte d’Ivoire.
Le coordonnateur régional de l’UNFPA a énuméré, à l’occasion, plusieurs réalisations qui confirment cet engagement.Il s'agit, entre autres, de la mise en œuvre du "Projet sage-femme" qui a permis le renforcement de la formation de base des pensionnaires, par la réhabilitation et l’équipement de quatre salles de développement de compétences.
La formation de plus de 100 encadreurs, le renforcement du plateau technique de sites de stage et la formation de plus de 800 sages-femmes en poste sur le terrain, a énuméré Dr Ané.
Selon lui, en 2012, grâce à l’interaction dynamique entre l’UNFPA et les associations de sages-femmes, plus de 5.000 femmes ont bénéficié en l’espace de 10 jours de service de planning familial (PF), de soins prénatals, de dépistages du VIH et de cellules précancéreuses du col de l'utérus, lors de consultations foraines.
Aussi, a-t-il félicité les sages-femmes pour le choix du thème national, "Sage-femme et planification familiale dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile". "Vous avez choisi de cibler la planification comme moyen pour la réduction de la mortalité maternelle. Oui, la planification familiale est le moyen le plus efficace à court et à long termes pour éviter le décès maternel", a fait observer le représentant de l'UNFPA.
Il a expliqué qu’en 2008, quelque 1.300 femmes ont échappé à la mort en Côte d’Ivoire grâce à la pratique de la planification familiale et une enquête démographique et de santé réalisée en 2012 établit que 60% des femmes qui ont besoin de la contraception, soit pour espacer les grossesses soit pour les limiter, n’ont pas accès aux services de planification familiale.
Dr Ané a confié par ailleurs que le planning familial permet de prévenir 54 millions de grossesses inattendues dans les pays en développement, de répondre aux besoins des femmes en vue de préserver 75% des avortements et de réduire le nombre des grossesses chez les adolescentes et les filles à l’école.
"Je voudrais donc vous encourager à investir pour être disponibles et offrir des services de PF de qualité aux femmes et filles qui en ont besoin", a exhorté le coordonnateur de l’UNFPA. Il a en conséquence invité les sages-femmes à saisir l’opportunité pour améliorer leurs compétences sans attendre aucune rémunération, parfaire l’image de leur corporation, par un sens élevé du travail bien fait.
Dr Ané leur également demandé de continuer d‘inspirer le respect et l’admiration par leur capacité d’écoute et leur aptitude à soulager les cœurs en restant solidaires pour sauver la vie.
(AIP)
nam/kkp/cmas
