Une mise au point d’à peine dix minutes a suffi, hier, au cabinet de Charles Konan Banny pour rejeter les « allégations » annonçant sa candidature à la tête du Pdci et à la présidence de la République.
Des voix annoncent depuis peu la candidature de Charles Konan Banny à la présidence de sa famille politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Mais le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) n’y pense pas, selon son porte-parole. « Alors même qu’il est tout dédié à la mission de conduire la commission qui doit œuvrer à la réconciliation nationale, le Premier ministre Charles Konan Banny se retrouve au centre de préoccupations politiciennes dont une partie de la presse s’est fait l’écho, et qui sont loin de ses réflexions actuelles », a démenti, hier, Franck Kouassi Sran, lors d’un point-presse au cabinet privé de son mandant, à la Riviera 3. M. Banny est victime, selon l’orateur, d’un double-jeu dont la « malveillance » se situe à deux niveaux. « Premièrement, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, président de la République en fonction a exprimé sa volonté d’être candidat en 2015. L’on pense qu’il faut lui trouver aussitôt un adversaire de taille », a-t-il énoncé l’enjeu numéro 1. « Deuxièmement, poursuivra-t-il, monsieur Henri Konan Bédié annonce deux prochaines réunions des instances de ce grand parti en vue de la tenue d’un congrès. Ici aussi, a-t-il argumenté, l’occasion est toute trouvée pour désigner un successeur pressé». Après cet exercice d’explication au sujet de ces allégations qu’il impute aux journalistes, le porte-parole en déduit qu’en tout état de cause, le président de la Cdvr estime « qu’il y a un temps pour toute chose ». Autrement dit, dans le calendrier de Charles Konan Banny, la priorité est « entièrement et exclusivement » consacrée à la réalisation de la réconciliation. Pour finir, il a conclu en indiquant que l’ancien gouverneur de la Bceao veut être, responsable au moins de son avenir politique.
Bidi, Ignace
Des voix annoncent depuis peu la candidature de Charles Konan Banny à la présidence de sa famille politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Mais le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) n’y pense pas, selon son porte-parole. « Alors même qu’il est tout dédié à la mission de conduire la commission qui doit œuvrer à la réconciliation nationale, le Premier ministre Charles Konan Banny se retrouve au centre de préoccupations politiciennes dont une partie de la presse s’est fait l’écho, et qui sont loin de ses réflexions actuelles », a démenti, hier, Franck Kouassi Sran, lors d’un point-presse au cabinet privé de son mandant, à la Riviera 3. M. Banny est victime, selon l’orateur, d’un double-jeu dont la « malveillance » se situe à deux niveaux. « Premièrement, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, président de la République en fonction a exprimé sa volonté d’être candidat en 2015. L’on pense qu’il faut lui trouver aussitôt un adversaire de taille », a-t-il énoncé l’enjeu numéro 1. « Deuxièmement, poursuivra-t-il, monsieur Henri Konan Bédié annonce deux prochaines réunions des instances de ce grand parti en vue de la tenue d’un congrès. Ici aussi, a-t-il argumenté, l’occasion est toute trouvée pour désigner un successeur pressé». Après cet exercice d’explication au sujet de ces allégations qu’il impute aux journalistes, le porte-parole en déduit qu’en tout état de cause, le président de la Cdvr estime « qu’il y a un temps pour toute chose ». Autrement dit, dans le calendrier de Charles Konan Banny, la priorité est « entièrement et exclusivement » consacrée à la réalisation de la réconciliation. Pour finir, il a conclu en indiquant que l’ancien gouverneur de la Bceao veut être, responsable au moins de son avenir politique.
Bidi, Ignace