Richard Seshié a reçu le premier prix de l’entrepreneur social. A l’initiative du groupe Orange, il s’agit de permettre aux entrepreneurs et jeunes entreprises de bénéficier de financements, de l’assistance nécessaire pour donner vie à leurs projets et créer des emplois. Le lauréat de la 2è édition explique les contours de son innovation.
Comment l'idée vous est-il venue de concevoir ce projet ?
Richard Seshié : En Inde, les fruits et légumes sont vendus à des coûts très abordables. De retour en Côte d’Ivoire, la réalité des prix m’a poussé à analyser le circuit commercial et à relever des insuffisances dans la chaîne de valeur. Grâce à l’organisateur qui a lancé le prix de l’entrepreneur social dont je suis le lauréat de l’édition 2012, j’ai pu créer Vivus Limited qui a démarré ses activités en Côte d’Ivoire. Nous entendons donc traiter certaines de ces insuffisances. Ce groupe nous soutient avec un accompagnement financier de 16.400.000 FCFA et un appui technique d’experts du domaine des Tic. Nous entendons mériter la confiance de cette entreprise. Mais je précise qu’il y a eu deux autres de 9.840.000 FCFA et 6.560.000 FCFA.
En quoi consiste ce projet et quelle est sa cible?
R.S.: Le projet est une solution de « m-commerce » ou « mobile – commerce » qui veut dire commerce via le téléphone mobile. Elle permet de développer un système innovant « d’achats groupés » à l’attention des vendeuses informelles de vivriers. L’idée est que ces détaillantes puissent commander à l’avance la quantité qu’elles sont certaines d’écouler. Ce qui permet donc de faire un approvisionnement sur la quantité exacte requise. Elles maîtrisent donc mieux les charges telles que le coût du transport, minimisent les invendus et la mauvaise manipulation. Tout ceci permet d’éviter les 30% de pertes post - récolte généralement enregistrées sur ces marchés, car des gains logistiques et financiers sont réalisés. C’est selon ce principe que notre solution de m-commerce envoie « les deals du jour » via sms à ces vendeuses qui appellent un numéro court pour passer leurs différentes commandes. Je veux aider les femmes à mieux vendre leurs produits.
Quelle serait la prochaine étape de votre projet?
R.S.: Nous souhaitons travailler avec des coopératives de commercialisation et le réseau des 200 vendeuses informelles du vivrier.
Propos recueillis par J-S L.
Comment l'idée vous est-il venue de concevoir ce projet ?
Richard Seshié : En Inde, les fruits et légumes sont vendus à des coûts très abordables. De retour en Côte d’Ivoire, la réalité des prix m’a poussé à analyser le circuit commercial et à relever des insuffisances dans la chaîne de valeur. Grâce à l’organisateur qui a lancé le prix de l’entrepreneur social dont je suis le lauréat de l’édition 2012, j’ai pu créer Vivus Limited qui a démarré ses activités en Côte d’Ivoire. Nous entendons donc traiter certaines de ces insuffisances. Ce groupe nous soutient avec un accompagnement financier de 16.400.000 FCFA et un appui technique d’experts du domaine des Tic. Nous entendons mériter la confiance de cette entreprise. Mais je précise qu’il y a eu deux autres de 9.840.000 FCFA et 6.560.000 FCFA.
En quoi consiste ce projet et quelle est sa cible?
R.S.: Le projet est une solution de « m-commerce » ou « mobile – commerce » qui veut dire commerce via le téléphone mobile. Elle permet de développer un système innovant « d’achats groupés » à l’attention des vendeuses informelles de vivriers. L’idée est que ces détaillantes puissent commander à l’avance la quantité qu’elles sont certaines d’écouler. Ce qui permet donc de faire un approvisionnement sur la quantité exacte requise. Elles maîtrisent donc mieux les charges telles que le coût du transport, minimisent les invendus et la mauvaise manipulation. Tout ceci permet d’éviter les 30% de pertes post - récolte généralement enregistrées sur ces marchés, car des gains logistiques et financiers sont réalisés. C’est selon ce principe que notre solution de m-commerce envoie « les deals du jour » via sms à ces vendeuses qui appellent un numéro court pour passer leurs différentes commandes. Je veux aider les femmes à mieux vendre leurs produits.
Quelle serait la prochaine étape de votre projet?
R.S.: Nous souhaitons travailler avec des coopératives de commercialisation et le réseau des 200 vendeuses informelles du vivrier.
Propos recueillis par J-S L.