L’inspecteur général de la police Brédou M’Bia, directeur général de la police nationale, a invité hier, ses collaborateurs à s’approprier la charte d’accueil et le code de déontologie de la profession, pour redorer le blason de cette institution.
Mauvais accueil dans les commissariats, racket sur la voie publique, intervention tardive ou inertie des services de police. Ce sont autant de récriminations contre la police nationale, égrenées par l’inspecteur général de police Brédou M’Bia directeur général de la Police nationale, qui connaîtront certainement leur fin. Hier, à Grand-Bassam, à l’ouverture des travaux du séminaire sur la charte d’accueil et le code de déontologie de la Police ivoirienne, Brédou M’Bia, a été clair avec ses collaborateurs, notamment les préfets de police et les chefs de district formant la première vague d’auditeurs d’une série de formations qui prendra fin le 29 mai. « La population attend beaucoup de nous. Elle a besoin d'être rassurée par sa police (...). La charte d’accueil et le code de déontologie de la police nationale sont le reflet d’une profonde remise en cause de notre corps et ont pour objet de rappeler au fonctionnaire de police, les exigences élémentaires du service public qui entretiennent un lien étroit avec la bonne gouvernance », a-t-il argumenté. Aussi a-t-il souligné que lesdites formations ont pour objet de rehausser l’image de cette corporation et de restituer à ce métier, sa noblesse. Selon le Dg de la Police nationale, il est question pour les officiers de s’approprier ces instruments «en vue de leur vulgarisation auprès de leur personnel qui y a tout intérêt pour opérer sa mue, afin d’imprimer un nouveau regard sur la manière de servir et réconcilier la population avec sa police ». Eu égard au bien-fondé de ces instruments, le patron de la Police nationale a invité ses collaborateurs à mettre à profit cette rencontre. « Je vous invite à réfléchir, à examiner et à vous pénétrer des dispositions importantes et fondamentales, à faire des observations ». Quant à la formation proprement dite, souligne commissaire Diagouri Gnawa, elle sera assurée par des experts de la Police ivoirienne, à savoir les commissaires divisionnaires-major. Il a dévoilé également que cette première étape de la formation concerne dans un premier temps 253 fonctionnaires de police. Ils seront formés par vagues, de sorte à ne pas laisser leurs postes vacants. Ces derniers, a-t-il révèlé, une fois dans leur poste d’origine, devront mettre les acquis de ces formations au service des autres personnels. De sorte à atteindre les 4989 fonctionnaires de police issus de 12 préfectures de police et 114 commissariats.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Mauvais accueil dans les commissariats, racket sur la voie publique, intervention tardive ou inertie des services de police. Ce sont autant de récriminations contre la police nationale, égrenées par l’inspecteur général de police Brédou M’Bia directeur général de la Police nationale, qui connaîtront certainement leur fin. Hier, à Grand-Bassam, à l’ouverture des travaux du séminaire sur la charte d’accueil et le code de déontologie de la Police ivoirienne, Brédou M’Bia, a été clair avec ses collaborateurs, notamment les préfets de police et les chefs de district formant la première vague d’auditeurs d’une série de formations qui prendra fin le 29 mai. « La population attend beaucoup de nous. Elle a besoin d'être rassurée par sa police (...). La charte d’accueil et le code de déontologie de la police nationale sont le reflet d’une profonde remise en cause de notre corps et ont pour objet de rappeler au fonctionnaire de police, les exigences élémentaires du service public qui entretiennent un lien étroit avec la bonne gouvernance », a-t-il argumenté. Aussi a-t-il souligné que lesdites formations ont pour objet de rehausser l’image de cette corporation et de restituer à ce métier, sa noblesse. Selon le Dg de la Police nationale, il est question pour les officiers de s’approprier ces instruments «en vue de leur vulgarisation auprès de leur personnel qui y a tout intérêt pour opérer sa mue, afin d’imprimer un nouveau regard sur la manière de servir et réconcilier la population avec sa police ». Eu égard au bien-fondé de ces instruments, le patron de la Police nationale a invité ses collaborateurs à mettre à profit cette rencontre. « Je vous invite à réfléchir, à examiner et à vous pénétrer des dispositions importantes et fondamentales, à faire des observations ». Quant à la formation proprement dite, souligne commissaire Diagouri Gnawa, elle sera assurée par des experts de la Police ivoirienne, à savoir les commissaires divisionnaires-major. Il a dévoilé également que cette première étape de la formation concerne dans un premier temps 253 fonctionnaires de police. Ils seront formés par vagues, de sorte à ne pas laisser leurs postes vacants. Ces derniers, a-t-il révèlé, une fois dans leur poste d’origine, devront mettre les acquis de ces formations au service des autres personnels. De sorte à atteindre les 4989 fonctionnaires de police issus de 12 préfectures de police et 114 commissariats.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam