Présente officiellement depuis 2012 sur le terrain, l'Ong ''Help the Women of Africa'' a pour but d'apporter assistance sociale, juridique, sanitaire et psychologique aux femmes et enfants en situations précaires. Kapko Affiavi Marjes, la présidente de cette Ong qui nous a rendu visite au siège de notre rédaction le jeudi 9 mai 2013, explique comment l’idée de la mise en place de cette association a pris forme. «Je dirai que l'idée est venue de certaines expériences personnelles vécues ici au pays, pendant mon enfance. Et c'est en Europe que l'idée a concrètement pris forme. Car devenue orpheline très jeune, j'ai dû me battre comme un ''homme'' pour m'en sortir. Je me suis par la suite, donné les moyens de quitter le pays et aller à l'aventure. Confrontée à d'autres difficultés en Europe, c'est donc cela qui va favoriser mon adhésion et mon implication dans des Ong telles ''Lucha contra el Racismo'', ''Servicio Municipal de Atencion a las Mujeres'' et autres associations à la cause des femmes et des marginalisés de la société. C'est à travers ces organisations en Espagne où je résidais, que j'ai découvert et pris goût au domaine humanitaire. C'est-à-dire, la lutte pour le bonheur des autres, le partage et le don de soi», a-t-elle indiqué. Poursuivant, elle a annoncé que les portes de son organisation sont grandement ouvertes à tous. «Les portes de l'Ong Help The Women of Africa sont ouvertes pour la défense des droits des femmes et enfants marginalisés, selon leurs problèmes. De nombreuses actions ont été déjà posées à leur avantage. Nous venons pour apporter un plus pour un mieux-être de ceux-ci», a-t-elle lancé. «Nous avons fait des dons à l'Orphelinat des garçons de Bingerville. Nous avons construit une ferme-école avicole d'une capacité de 2500 poulets, où nous avons déjà formé des dizaines de femmes au métier de l'élevage de poulet dans la commune de Yopougon. Et nous encadrons aussi des femmes exerçant dans les métiers de la construction et du bâtiment. En plus de cela, nous sommes en train de travailler sur de nombreux projets sur la formation, l'alphabétisation, l'encadrement des enfants de la rue et la lutte contre les maladies dont souffrent les femmes et les enfants sont les plus touchés», a-t-elle rappelé.
A.Dedi
A.Dedi