La sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest préoccupe à plus d’un titre, les chercheurs de la sous-région. A l’initiative du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles, CORAF) et de l’'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), se tient du 6 au 10 mai 2013, un atelier de méthodologie et d’élaboration de projets. Pour comprendre les enjeux de cette initiative, dénommée, ‘’Feed for the Future’’, nous avons rencontré le directeur général du Centre national de recherche agronomique (CNRA).
M. le directeur, l’initiative ‘’Feed for the future’’ entend booster la productivité des céréales et aussi celle de la filière bétail. En Côte d’Ivoire, comment comptez-vous y prendre ?
Si je prends le cas de la Côte d’Ivoire, le Président de la République a fait de la production du riz une priorité du gouvernement. Il a même dit qu’il faudrait que nous puissions atteindre d’ici 2016, un volume de 2 millions de tonnes de riz blanchi. Mais ces ambitions ne peuvent être réalisées que si elles s’appuient sur un certain nombre de stratégies et de méthodologies. C’est dans ce cadre que nous avons réuni un certain nombre de pays pour mettre ensemble des stratégies à même de nous permettre de donner à nos pays et à nos dirigeants des moyens nécessaires en matière de semences, en matière de variétés de haut rendement.
Comment comptez-vous traduire techniquement cette initiative ?
Dès que ces projets seront mis en forme, nous allons les envoyer vers nos bailleurs de fonds notamment l’USAID qui est prêt à financer à hauteur de plusieurs millions de dollars US.
Pensez-vous qu’il est possible d’atteindre cet objectif de 2 millions de tonnes de riz blanchi en 2016 comme prévu ?
Je pense que nous avons les possibilités. Nous avons les moyens parce qu’aujourd’hui, il s’agit tout simplement de s’approcher des organismes pour voir le grand bond qui est entrain d’être fait. En Côte d’Ivoire, il y a l’Office Nationale de Développement de la Riziculture (ONDR) qui a en charge la Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR). Nous devons nous mettre à leur service, à leur côté pour leur apporter les technologies nécessaires.
Vous avez dit au cours de l’ouverture de l’atelier sur l’initiative ‘’Feed for The Future’’ que l’accent sera mis sur les céréales et la filière bétail. Pour ce qui est de la filière bétail, quelles sont aujourd’hui vos stratégies pour accroître la production ?
Dans la filière viande, la consommation de base des animaux, ce sont aussi les céréales. Donc, il nous faut faire en sorte qu’il y ait suffisamment de maïs produits, suffisamment de mil et sorgho pour permettre de nourrir au mieux les animaux. En conséquence, dans la mise en œuvre du premier volet qui concerne la production de céréale, c’est aussi la filière bétail qui va tirer profit. Nous allons booster la production des deux filières (Céréales et Bétail). L’objectif principal étant d’arriver à assurer la sécurité alimentaire.
Parlant de la production céréalière, ne craignez-vous pas l’introduction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) dans les pays africains et particulièrement en Côte d’Ivoire ?
Nous sommes conscients du besoin de la biodiversité. C’est pourquoi pour ces variétés que nous allons mettre en place, nous ne détruisons pas les gènes des variétés traditionnelles. Bien au contraire, c’est à partir de celles-ci que nous créons d’autres variétés. Dans la pratique, toutes ces variétés se retrouvent pour permettre de sauvegarder car il faut penser aux générations futures. Demain, nos enfants doivent reconnaître le riz et savoir d’où vient ce riz. Par conséquent, la préservation des variétés traditionnelles fait partie de notre travail. Pour le moment en Afrique, les OGM ne sont pas notre priorité et aucun de nos pays n’a encore pris cela comme priorité dans ce que nous faisons. Toutefois, s’il s’avère nécessaire de passer par-là, nous allons le faire mais en mettant en place toutes les stratégies pour nous éviter des surprises désagréables.
Réalisée par K. Hyacinthe
M. le directeur, l’initiative ‘’Feed for the future’’ entend booster la productivité des céréales et aussi celle de la filière bétail. En Côte d’Ivoire, comment comptez-vous y prendre ?
Si je prends le cas de la Côte d’Ivoire, le Président de la République a fait de la production du riz une priorité du gouvernement. Il a même dit qu’il faudrait que nous puissions atteindre d’ici 2016, un volume de 2 millions de tonnes de riz blanchi. Mais ces ambitions ne peuvent être réalisées que si elles s’appuient sur un certain nombre de stratégies et de méthodologies. C’est dans ce cadre que nous avons réuni un certain nombre de pays pour mettre ensemble des stratégies à même de nous permettre de donner à nos pays et à nos dirigeants des moyens nécessaires en matière de semences, en matière de variétés de haut rendement.
Comment comptez-vous traduire techniquement cette initiative ?
Dès que ces projets seront mis en forme, nous allons les envoyer vers nos bailleurs de fonds notamment l’USAID qui est prêt à financer à hauteur de plusieurs millions de dollars US.
Pensez-vous qu’il est possible d’atteindre cet objectif de 2 millions de tonnes de riz blanchi en 2016 comme prévu ?
Je pense que nous avons les possibilités. Nous avons les moyens parce qu’aujourd’hui, il s’agit tout simplement de s’approcher des organismes pour voir le grand bond qui est entrain d’être fait. En Côte d’Ivoire, il y a l’Office Nationale de Développement de la Riziculture (ONDR) qui a en charge la Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR). Nous devons nous mettre à leur service, à leur côté pour leur apporter les technologies nécessaires.
Vous avez dit au cours de l’ouverture de l’atelier sur l’initiative ‘’Feed for The Future’’ que l’accent sera mis sur les céréales et la filière bétail. Pour ce qui est de la filière bétail, quelles sont aujourd’hui vos stratégies pour accroître la production ?
Dans la filière viande, la consommation de base des animaux, ce sont aussi les céréales. Donc, il nous faut faire en sorte qu’il y ait suffisamment de maïs produits, suffisamment de mil et sorgho pour permettre de nourrir au mieux les animaux. En conséquence, dans la mise en œuvre du premier volet qui concerne la production de céréale, c’est aussi la filière bétail qui va tirer profit. Nous allons booster la production des deux filières (Céréales et Bétail). L’objectif principal étant d’arriver à assurer la sécurité alimentaire.
Parlant de la production céréalière, ne craignez-vous pas l’introduction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) dans les pays africains et particulièrement en Côte d’Ivoire ?
Nous sommes conscients du besoin de la biodiversité. C’est pourquoi pour ces variétés que nous allons mettre en place, nous ne détruisons pas les gènes des variétés traditionnelles. Bien au contraire, c’est à partir de celles-ci que nous créons d’autres variétés. Dans la pratique, toutes ces variétés se retrouvent pour permettre de sauvegarder car il faut penser aux générations futures. Demain, nos enfants doivent reconnaître le riz et savoir d’où vient ce riz. Par conséquent, la préservation des variétés traditionnelles fait partie de notre travail. Pour le moment en Afrique, les OGM ne sont pas notre priorité et aucun de nos pays n’a encore pris cela comme priorité dans ce que nous faisons. Toutefois, s’il s’avère nécessaire de passer par-là, nous allons le faire mais en mettant en place toutes les stratégies pour nous éviter des surprises désagréables.
Réalisée par K. Hyacinthe