Le Front populaire ivoirien ne décolère pas suite à ce qu’il qualifie "d’enlèvement sous anesthésie" Simone Gbagbo, reconduite mercredi dans sa résidence surveillée d'Odienné, après un séjour d’une semaine à la Polyclinique sainte Anne-Marie (Pisam) d'Abidjan, pour des soins médicaux à la demande de ses avocats. "Ce mercredi 8 mai 2013, Simone Ehivet Gbagbo a été emmenée sous anesthésie vers une destination inconnue par des hommes en armes, sans aucun document officiel approprié", dénonce l’ancien parti au pouvoir qui, affirme détenir cette information du Conseil de Mme Gbagbo. Toutefois, des sources concordantes soutiennent que l’ex Première dame a été bel et bien reconduite à Odienné où elle est détenue depuis la fin de la crise post-électorale de 2011. "L'appareil judiciaire légal lui-même n'a aucune idée de la destination de Mme Gbagbo. Aussi, nous dénonçons avec force, ces agissements d'une autre époque qui s’assimile à la dictature", indique le Fpi qui cite encore un avocat de la détenue. Rappelons que Simone Gbagbo est poursuivie par la justice ivoirienne pour génocide et crimes de sang, atteinte à la sûreté de l'Etat et infractions économiques, perpétrée lors de la crise de 2011.
T.Evariste
T.Evariste