Les élections municipales du 21 avril 2013, à Dabou, ont donné pour vainqueur, l'indépendant Sess Soukou Mohamed pourtant député Rdr. Il a battu, selon les résultats provisoires de la Cei, la candidate officielle du Rdr et celui du Pdci. Mais voilà que les partisans de Mme Josepha Djobo du Rdr se disent victimes de menaces verbales et physiques de la part d'individus inconnus. C’est son chargé de communication qui a donné cette information le dimanche 05 mai 2013, à Dabou, lors d'un point de presse. «A la suite des résultats provisoires contestés donnés par la Cei, les populations de Dabou et surtout les membres du staff de campagne de Mme Djobo sont inquiets quant au climat instable dans la ville. Notre leader a reçu le jour de la proclamation des résultats des appels téléphoniques la menaçant. A cela s'ajoutent, les agressions physiques qu'ont subies M. Assalé et Mme Zah Bi. Leurs bourreaux au nombre de cinq les ont molestés avant de les dépouiller de tous leurs biens à leurs domiciles respectifs. Ces agresseurs ont même avoué à Mme Zah Bi qu'ils ont été envoyés par une autorité de Dabou», accuse M. Stéphane Loes Essoh, le chargé de communication. Même s'il n'accuse pas ouvertement une personnalité précise, ses regards se tournent vers le candidat indépendant Sess Soukou Mohamed, député Rdr, proche de Soro Guillaume. «Cette agression n'est pas la première du genre, car même avant l'ouverture officielle de la campagne, plusieurs responsables du staff ont subi des agressions et des propos menaçants du genre : Si on ne gagne pas, on va mettre Dabou à feu et à sang. Si vous voulez, votez pour moi ou ne votez pas pour moi, je vais gagner pian», révèle le conférencier. Qui attribue ces propos au vainqueur des municipales. Pour préserver un climat de paix postélectorale, M. Loes Essoh demande que les autorités locales prennent toutes les dispositions en vue d’assurer la sécurité des populations.
F. Tété
F. Tété
