Si le ridicule tuait. Le Front populaire ivoirien pris en fragrant délit de mensonge, de manipulation et d’intoxication. En effet, le parti bleu a saisi le retour mercredi dernier de Simone Gbagbo à sa résidence surveillée d’Odienné, après un passage à la Pisam afin de faire un bilan de santé, pour verser comme à son habitude dans l’intox, la manipulation et le mensonge. «La direction du FPI vient d’être informée par son conseil que Mme Simone Gbagbo, la deuxième vice-présidente du FPI a été emmenée sous anesthésie vers une destination inconnue par des hommes en armes, sans aucun document officiel approprié», a honteusement affirmé le secrétaire général par intérim et porte-parole du FPI, Kodjo Richard. Réponse du berger à la bergère. Joint hier au téléphone, le Garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’homme et des libertés publiques, Gnénéma Coulibaly, s’est étonné devant ce grossier montage dans le seul but de diaboliser le pouvoir d’Abidjan. Avant de recadrer le débat. «Ce sont des histoires que les gens racontent. C’est archi-faux et c’est de l’intoxication. Simone Gbagbo est venue à Abidjan, à sa propre demande, pour un bilan de santé. Pendant quelques jours, les médecins se sont penchés sur son état de santé. Une fois cela fait, c’est elle-même, satisfaite, qui a demandé à retourner d’où elle est venue. Elle a donc été reconduite à Odienné. Tout simplement », a indiqué le ministre. Non sans regretter la polémique inutile et surtout puérile que le FPI veut engager autour de cette affaire. En fait, la sortie du FPI, pour qui connait ce parti, n’est guère fortuite. Elle procède de ce que tout le monde ne sait que trop en Côte d’Ivoire venant des refondateurs : diaboliser au maximum l’administration Ouattara. Toutes les occasions sont ainsi bonnes pour l’ancien parti au pouvoir pour parvenir à cette fin. La double carte de la manipulation et de la victimisation sont pour les socialistes à l’ivoirienne, du moins le croient-ils, le moyen d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale notamment, sur un prétendu acharnement dont les prisonniers pro-Gbagbo seraient victimes de la part du pouvoir.
Cependant, la mayonnaise ne prend pas et ne prendra pas. Car, le FPI, en soutenant que Simone Gbagbo a été emmenée vers une destination inconnue alors qu’elle était en route pour Odienné, s’était déjà fourvoyé. Mais quand, de surcroît, la bande à Miaka argue que la bonne dame a été « enlevée et transférée manu militari, sous anesthésie », alors que c’est l’ex-première dame elle-même qui a demandé à regagner la capitale du Kabadougou, cela achève de démontrer aux yeux de l’opinion nationale et internationale que ce parti n’a pas varié d’un seul iota de sa posture de parti manipulateur, abonné aux rumeurs et surtout à l’intox pour se tailler la peau d’une victime en lieu et place du bourreau du peuple qu’il a été pendant sa décennie de règne en Côte d’Ivoire. En tout cas, il ne pouvait pas en être autrement quand on sait que le FPI depuis la perte du pouvoir d’Etat est dans une logique. Celle de salir à tout prix le pouvoir au point d’oublier l’essentiel qui est la vie de la nation.
In le Patriote
Cependant, la mayonnaise ne prend pas et ne prendra pas. Car, le FPI, en soutenant que Simone Gbagbo a été emmenée vers une destination inconnue alors qu’elle était en route pour Odienné, s’était déjà fourvoyé. Mais quand, de surcroît, la bande à Miaka argue que la bonne dame a été « enlevée et transférée manu militari, sous anesthésie », alors que c’est l’ex-première dame elle-même qui a demandé à regagner la capitale du Kabadougou, cela achève de démontrer aux yeux de l’opinion nationale et internationale que ce parti n’a pas varié d’un seul iota de sa posture de parti manipulateur, abonné aux rumeurs et surtout à l’intox pour se tailler la peau d’une victime en lieu et place du bourreau du peuple qu’il a été pendant sa décennie de règne en Côte d’Ivoire. En tout cas, il ne pouvait pas en être autrement quand on sait que le FPI depuis la perte du pouvoir d’Etat est dans une logique. Celle de salir à tout prix le pouvoir au point d’oublier l’essentiel qui est la vie de la nation.
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