Un atelier sur l’exploitation artisanale et à petite échelle des diamants dans l’espace ADPA (Association des pays africains producteurs de diamants) se tient du 13 au 19 mai 2013 au Golf Hôtel d’Abidjan. A l’ouverture dudit atelier, Noël Guetat, directeur de cabinet au ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie, a donné les priorités de l’Etat de Côte d’Ivoire en matière d’économie diamantaire.
«Les diamants produits par les pays africains doivent participer au développement de nos pays et non être sources de conflits. Ils doivent aider à l’épanouissement de nos populations et non à leur asservissement. Ils doivent être gérés dans un système transparent et non servir de fonds de commerce à des seigneurs de guerre ou à des mafias. Ils doivent être protecteurs de l’environnement et non menacer notre équilibre écologique et la vie des populations riveraines», a fait remarquer Noël Guetat, à l’ouverture de l’atelier. Saluant la tenue des assises de l’ADPA en terre ivoirienne, le directeur de cabinet du ministre Adama Toungara a dit être optimiste, car le pays est engagé dans un processus devant lui permettre d’obtenir la levée de l’embargo imposé par le Conseil de sécurité des Nations Unies. «L’Association des pays africains producteurs de diamant nous apporte un soutien inestimable, à travers le choix porté sur notre pays pour abriter le présent atelier. C’est un encouragement aux efforts de SEM Alassane Ouattara, Président de la République et de l’ensemble des Ivoiriens, désireux de repositionner la Côte d’Ivoire dans le concert des nations crédibles», s’est-il réjoui. Noël Guetat note avec satisfaction, les perspectives d’avenir sur l’économie diamantaire, avec la levée probable des sanctions de l’ONU sur les diamants produits en Côte d’Ivoire. «La lutte pour la levée de cet embargo est une priorité pour l’Etat au plus haut niveau et le présent atelier ne peut que nous mettre du baume au cœur», a souligné Noël Guetat. Pour y arriver, le collaborateur du ministre des Mines, Pétrole et de l’Energie a rappelé un des grands chantiers réalisé en collaboration avec la SODEMI, notamment l’encadrement des artisans miniers. Au dire de Noël Guetat, ce modèle avait en son temps permis de mettre fin à l’exploitation anarchique. Malheureusement, déplore-t-il, ‘’la décennie de crise a eu pour conséquence de faire écrouler une grande partie des acquis’’. L’objectif de la Côte d’Ivoire, poursuit Noël Guetat, ‘’c’est de relancer ce modèle d’encadrement de la SODEMI, dans le cadre de la mise en place de notre système de certification, conformément aux exigences du processus Kimberley’’. «C’est la condition préalable à la levée de l’embargo et nous comptons la réaliser avec le soutien et la solidarité des experts de l’ADPA. Nous pensons être sur la bonne voie et les indices qui incitent à l’optimisme ne manquent pas», a relevé Noël Guetat.
Depuis le 7 mai 2013, le secrétariat permanent de la représentation du processus de Kimberley en Côte d’Ivoire a adopté son guide de procédure relative aux PK. «Nous serons bientôt prêts pour accueillir la visite de la mission de revue du PK et notre réintégration dans le système de certification du PK. Une fois la Côte d’Ivoire intégrée, l’embargo des Nations Unies n’aura plus sa raison d’être et nous pourrions lutter aisément contre la contrebande et favoriser la mise n place d’un circuit légal et réglementaire en cohérence avec le dispositif des autres membres de l’ADPA», a ajouté Noël Guetat. Avant le directeur de cabinet du ministre Adama Toungara, le directeur exécutif de l’ADPA, M. Edgar de Carvalho a relevé la nécessité pour les pays, à travers des cadres de concertation, de réfléchir sur l’avenir du secteur minier afin de garantir une meilleure application de la réglementation en vigueur. Toute chose qui, dira-t-il, permettra de renforcer la lutte contre l’usage des mannes issues de ce secteur au financement du terrorisme.
Honoré Kouassi
«Les diamants produits par les pays africains doivent participer au développement de nos pays et non être sources de conflits. Ils doivent aider à l’épanouissement de nos populations et non à leur asservissement. Ils doivent être gérés dans un système transparent et non servir de fonds de commerce à des seigneurs de guerre ou à des mafias. Ils doivent être protecteurs de l’environnement et non menacer notre équilibre écologique et la vie des populations riveraines», a fait remarquer Noël Guetat, à l’ouverture de l’atelier. Saluant la tenue des assises de l’ADPA en terre ivoirienne, le directeur de cabinet du ministre Adama Toungara a dit être optimiste, car le pays est engagé dans un processus devant lui permettre d’obtenir la levée de l’embargo imposé par le Conseil de sécurité des Nations Unies. «L’Association des pays africains producteurs de diamant nous apporte un soutien inestimable, à travers le choix porté sur notre pays pour abriter le présent atelier. C’est un encouragement aux efforts de SEM Alassane Ouattara, Président de la République et de l’ensemble des Ivoiriens, désireux de repositionner la Côte d’Ivoire dans le concert des nations crédibles», s’est-il réjoui. Noël Guetat note avec satisfaction, les perspectives d’avenir sur l’économie diamantaire, avec la levée probable des sanctions de l’ONU sur les diamants produits en Côte d’Ivoire. «La lutte pour la levée de cet embargo est une priorité pour l’Etat au plus haut niveau et le présent atelier ne peut que nous mettre du baume au cœur», a souligné Noël Guetat. Pour y arriver, le collaborateur du ministre des Mines, Pétrole et de l’Energie a rappelé un des grands chantiers réalisé en collaboration avec la SODEMI, notamment l’encadrement des artisans miniers. Au dire de Noël Guetat, ce modèle avait en son temps permis de mettre fin à l’exploitation anarchique. Malheureusement, déplore-t-il, ‘’la décennie de crise a eu pour conséquence de faire écrouler une grande partie des acquis’’. L’objectif de la Côte d’Ivoire, poursuit Noël Guetat, ‘’c’est de relancer ce modèle d’encadrement de la SODEMI, dans le cadre de la mise en place de notre système de certification, conformément aux exigences du processus Kimberley’’. «C’est la condition préalable à la levée de l’embargo et nous comptons la réaliser avec le soutien et la solidarité des experts de l’ADPA. Nous pensons être sur la bonne voie et les indices qui incitent à l’optimisme ne manquent pas», a relevé Noël Guetat.
Depuis le 7 mai 2013, le secrétariat permanent de la représentation du processus de Kimberley en Côte d’Ivoire a adopté son guide de procédure relative aux PK. «Nous serons bientôt prêts pour accueillir la visite de la mission de revue du PK et notre réintégration dans le système de certification du PK. Une fois la Côte d’Ivoire intégrée, l’embargo des Nations Unies n’aura plus sa raison d’être et nous pourrions lutter aisément contre la contrebande et favoriser la mise n place d’un circuit légal et réglementaire en cohérence avec le dispositif des autres membres de l’ADPA», a ajouté Noël Guetat. Avant le directeur de cabinet du ministre Adama Toungara, le directeur exécutif de l’ADPA, M. Edgar de Carvalho a relevé la nécessité pour les pays, à travers des cadres de concertation, de réfléchir sur l’avenir du secteur minier afin de garantir une meilleure application de la réglementation en vigueur. Toute chose qui, dira-t-il, permettra de renforcer la lutte contre l’usage des mannes issues de ce secteur au financement du terrorisme.
Honoré Kouassi