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Politique Publié le mardi 14 mai 2013 | Le Patriote

Si le ridicule tuait

© Le Patriote Par DR
Partits politiques : Le Secrétaire général du Front populaire ivoirien de Gbagbo (FPI), Sylvain Miaka Ouretto
Le Secrétaire général du Front populaire ivoirien de Gbagbo (FPI), Sylvain Miaka Ouretto assiste à une interview accordée à Reuters à Abidjan Octobre 26, 2011.
Le week-end dernier, le Front populaire ivoirien (FPI) a produit une déclaration à travers laquelle, il traite le président de la République de tous les noms. Cette déclaration est la énième du genre. Dans les laboratoires de ce parti, on prétend que les grands chantiers réalisés par le président Alassane Ouattara sont ceux de Laurent Gbagbo. A la vérité, les cadres et militants du parti à la rose devraient à la limite avoir honte d'aborder un tel sujet. D'autant qu'un président de la République, garant des Institutions du pays, se doit en réalité de donner des réponses aux préoccupations des populations. Mais loin de cette mission, l'ancien détenteur du pouvoir Exécutif, Laurent Gbagbo, a offert au Peuple rien que des promesses et par dessus le marché, la guerre !

Le président Alassane Ouattara qui l'a succédé et a pris le pays dans le gouffre a, en l'espace de moins de deux ans, réalisé de nombreux grands chantiers. En ce laps de temps, il a contribué un tant soit peu au bien-être des populations. Devant cette réalité, les militants du FPI devaient avoir le profil bas et ils devaient donc se taire. Mais que non. Et en plus, ils osent affirmer que le président Ouattara a récupéré les projets de Laurent Gbagbo. Une chose est d'avoir un projet et de le mettre sur papier, une autre est de pouvoir le réaliser. Or, ce que les porte-voix du parti à la rose refusent aussi de dire à leurs sbires et aux populations qu'ils veulent tromper, c'est que pendant leur règne, la quasi-totalité des projets que leurs sachants ont monté, ont d'ailleurs été mal ficelés ou souvent surfacturés. Ce qui a amené dans biens de cas, les bailleurs de fonds à refuser d'injecter l’argent nécessaire. Et nombre de projets du régime de Laurent Gbagbo n'ont ainsi pas pu aboutir. Y a-t-il chose plus normal pour un gouvernement, dont l’un des principes régalien est la continuité de l’action gouvernementale, de relancer et parachever quelques uns de ces projets, qui d'ailleurs se comptent au bout du doigt? Est-ce pour cela que le FPI accuse de tous les maux le régime actuel ? Les cadres LMP doivent revoir leur copie avant de s'adresser aux Ivoiriens, s'ils n'ont pas la sagesse de se taire.

COULIBALY Zoumana
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