M. Miaka Ouretto, président par intérim du Front populaire ivoirien (FPI), effectuera une tournée dans les départements de Tanda, Bondoukou et Bouna du 16 au 20 mai prochain. Maizan Yao Koffi, secrétaire général adjoint de la fédération Fpi de Bondoukou et président du comité régional d’organisation de la tournée, situe le cadre de la visite.
Notre Voie : Dans quel cadre se situe la visite du président par intérim du Fpi à l’Est du pays?
Maizan Yao Koffi : La visite de Sylvain Miaka Ouretto à l’Est est un événement qui revêt à la fois un caractère symbolique et historique. Symbolique parce que c’est la première rencontre entre le président par intérim et le président du parti depuis avril 2011, c’est-à-dire environ 2 ans après l’incarcération d’Affi N’Guessan. C’est également pour la première fois que le président par intérim effectue une tournée politique, donc va à la rencontre des militants de l’intérieur depuis sa prise de fonction. Pour les militants de la région, c’est une première de rencontrer le président par intérim. Vous comprenez que la visite du président Miaka est un événement, mais surtout un événement très attendu. Le président Miaka arrive à Bondoukou et à Bouna pour remobiliser les militants et les instruire sur les nouvelles orientations de la direction du parti. Outre la remobilisation des militants, le président par intérim vient pour apporter le réconfort de la direction du parti à la famille de feu Kouakou Benoît. Il fait partie des cadres qui ont aidé à implanter le parti dans la région. Dans les années 1990, il a reçu et hébergé le président Gbagbo, au moment où beaucoup d’hommes se cachaient. Kouakou Benoît a été secrétaire général de section. Il a été rappelé à Dieu, le 11 avril 2011. Le secrétaire national du Fpi chargé du Zanzan a souhaité que la direction du parti lui rende hommage. Le président par intérim n’a pas trouvé d’inconvénient. Miaka Ouretto va donc rendre un vibrant hommage à ce militant de valeur.
N.V. : Quelles seront les grandes étapes de cette tournée ?
M.Y. K.: Le président du parti et sa délégation arrivent le 16 mai, aux environs de 17 h. Il sera accueilli par les secrétaires nationaux et les secrétaires généraux de fédération. Après l’accueil, il ira saluer les autorités administratives et les autorités coutumières. Le vendredi 17, il se rendra à Bouna où il rencontrera le président du parti, Pascal Affi N’Guessan, et tous les autres prisonniers. Le président Miaka aura un tête-à-tête avec le roi de Bouna qui aura à ses côtés le grand imam et le chef de la communauté lobi. Le président par intérim rendra visite également au prince de Tabagne et à la mère du ministre Secré Richard. Le samedi 18 mai, la délégation de la direction se rendra à Koun-Abronso pour assister aux obsèques du camarade Kouakou Benoît. Puis, elle se rendra à Tanda et à Gouméré pour des entretiens avec les cadres du parti. Le dimanche, Miaka et sa délégation seront à Tankessé et Kokomian. Là aussi, des entretiens sont prévus avec les animateurs du parti. Le clou de la visite, c’est la conférence de presse prévue à Bondoukou le même jour, aux environs de 17h.
N.V. : Plusieurs manifestations du parti ont été perturbées ou brimées par le pouvoir en place. Vous n’avez pas de craintes ?
M.Y.K. : Vous faites bien de poser la question d’autant plus que le secrétaire général par intérim, Laurent Akoun, a effectué à l’époque une tournée émaillée d’incidents à Bouna. Mais je crois que les choses doivent évoluer. Nous avons pris les dispositions nécessaires aussi bien administratives que sur le plan sécuritaire pour que les choses se passent bien. On ne peut parler de réconciliation sans qu’il y ait le respect de la liberté d’opinion et d’expression.
N.V. : Quelles sont les attentes des militants ?
M.Y.K. : Les militants veulent être situés par rapport au procès de Laurent Gbagbo. Et ça, je dois le dire, les populations de l’Est qui ont adopté le président Gbagbo s’intéressent beaucoup à ce qui se fait à La Haye. En outre, les récentes consultations électorales ont démontré un recul des partis du RHDP, avec l’élection de plusieurs indépendants. Aussi les uns et les autres attendent-ils que des instructions et des moyens soient donnés pour aider au repositionnement du parti. Les militants attendent Miaka avec enthousiasmes. Je rappelle qu’à Tanda et à Bondoukou, les maires Pdci ont perdu les élections. Par ailleurs, les promesses faramineuses d’Alassane Ouattara n’ont rien donné en témoigne la chute du prix du kilogramme de l’anacarde. Les populations, dans leur ensemble, attendent d’être rassurées. Je voudrais saisir cette occasion pour souligner l’attitude militante du camarade N’Guettia Yao Kouman, secrétaire national de la fédération du Zanzan, qui n’a pas lésiné sur les moyens pour la réussite de cette visite. Il a mobilisé tous les moyens possibles pour que les choses se passent bien. Je voudrais saluer l’ensemble des cadres et leur demander de mobiliser les militants pour réserver un accueil chaleureux au président par intérim du parti.
Interview réalisée par César Ebrokié
Notre Voie : Dans quel cadre se situe la visite du président par intérim du Fpi à l’Est du pays?
Maizan Yao Koffi : La visite de Sylvain Miaka Ouretto à l’Est est un événement qui revêt à la fois un caractère symbolique et historique. Symbolique parce que c’est la première rencontre entre le président par intérim et le président du parti depuis avril 2011, c’est-à-dire environ 2 ans après l’incarcération d’Affi N’Guessan. C’est également pour la première fois que le président par intérim effectue une tournée politique, donc va à la rencontre des militants de l’intérieur depuis sa prise de fonction. Pour les militants de la région, c’est une première de rencontrer le président par intérim. Vous comprenez que la visite du président Miaka est un événement, mais surtout un événement très attendu. Le président Miaka arrive à Bondoukou et à Bouna pour remobiliser les militants et les instruire sur les nouvelles orientations de la direction du parti. Outre la remobilisation des militants, le président par intérim vient pour apporter le réconfort de la direction du parti à la famille de feu Kouakou Benoît. Il fait partie des cadres qui ont aidé à implanter le parti dans la région. Dans les années 1990, il a reçu et hébergé le président Gbagbo, au moment où beaucoup d’hommes se cachaient. Kouakou Benoît a été secrétaire général de section. Il a été rappelé à Dieu, le 11 avril 2011. Le secrétaire national du Fpi chargé du Zanzan a souhaité que la direction du parti lui rende hommage. Le président par intérim n’a pas trouvé d’inconvénient. Miaka Ouretto va donc rendre un vibrant hommage à ce militant de valeur.
N.V. : Quelles seront les grandes étapes de cette tournée ?
M.Y. K.: Le président du parti et sa délégation arrivent le 16 mai, aux environs de 17 h. Il sera accueilli par les secrétaires nationaux et les secrétaires généraux de fédération. Après l’accueil, il ira saluer les autorités administratives et les autorités coutumières. Le vendredi 17, il se rendra à Bouna où il rencontrera le président du parti, Pascal Affi N’Guessan, et tous les autres prisonniers. Le président Miaka aura un tête-à-tête avec le roi de Bouna qui aura à ses côtés le grand imam et le chef de la communauté lobi. Le président par intérim rendra visite également au prince de Tabagne et à la mère du ministre Secré Richard. Le samedi 18 mai, la délégation de la direction se rendra à Koun-Abronso pour assister aux obsèques du camarade Kouakou Benoît. Puis, elle se rendra à Tanda et à Gouméré pour des entretiens avec les cadres du parti. Le dimanche, Miaka et sa délégation seront à Tankessé et Kokomian. Là aussi, des entretiens sont prévus avec les animateurs du parti. Le clou de la visite, c’est la conférence de presse prévue à Bondoukou le même jour, aux environs de 17h.
N.V. : Plusieurs manifestations du parti ont été perturbées ou brimées par le pouvoir en place. Vous n’avez pas de craintes ?
M.Y.K. : Vous faites bien de poser la question d’autant plus que le secrétaire général par intérim, Laurent Akoun, a effectué à l’époque une tournée émaillée d’incidents à Bouna. Mais je crois que les choses doivent évoluer. Nous avons pris les dispositions nécessaires aussi bien administratives que sur le plan sécuritaire pour que les choses se passent bien. On ne peut parler de réconciliation sans qu’il y ait le respect de la liberté d’opinion et d’expression.
N.V. : Quelles sont les attentes des militants ?
M.Y.K. : Les militants veulent être situés par rapport au procès de Laurent Gbagbo. Et ça, je dois le dire, les populations de l’Est qui ont adopté le président Gbagbo s’intéressent beaucoup à ce qui se fait à La Haye. En outre, les récentes consultations électorales ont démontré un recul des partis du RHDP, avec l’élection de plusieurs indépendants. Aussi les uns et les autres attendent-ils que des instructions et des moyens soient donnés pour aider au repositionnement du parti. Les militants attendent Miaka avec enthousiasmes. Je rappelle qu’à Tanda et à Bondoukou, les maires Pdci ont perdu les élections. Par ailleurs, les promesses faramineuses d’Alassane Ouattara n’ont rien donné en témoigne la chute du prix du kilogramme de l’anacarde. Les populations, dans leur ensemble, attendent d’être rassurées. Je voudrais saisir cette occasion pour souligner l’attitude militante du camarade N’Guettia Yao Kouman, secrétaire national de la fédération du Zanzan, qui n’a pas lésiné sur les moyens pour la réussite de cette visite. Il a mobilisé tous les moyens possibles pour que les choses se passent bien. Je voudrais saluer l’ensemble des cadres et leur demander de mobiliser les militants pour réserver un accueil chaleureux au président par intérim du parti.
Interview réalisée par César Ebrokié
