La communauté internationale est à nouveau réunie mercredi à Bruxelles en Belgique pour adopter un plan de développement de deux milliards d’euros en vue de redonner le sourire au Mali dont l’intégrité territoriale a été mise en cause par des groupes islamistes armés.
Le Mali a besoin au total de quatre milliards d'euros pour sa reconstruction dans les deux prochaines.
L'objectif de cette conférence des donateurs qui rassemblera ce mercredi en début d'après-midi à Bruxelles, la capitale de l'Union européenne, les représentants de 80 pays avec la participation effective d'une dizaine de Chefs d'Etat doit ‘'engranger'' au moins la moitié de cette somme, cette-à-dire, deux milliards d'euros.
Les participants à cette conférence de ‘'tous les espoirs'', dont le Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, vont plaider en faveur d'un soutien réel de la communauté internationale au gouvernement et au peuple malien appelé à organiser au plus tard fin juillet des élections générales pour la mise en place des institutions démocratiques à la tête du pays.
L'Union européenne (UE) a déjà promis 520 millions d'euros sur les deux milliards d'euros nécessaires pour la relance du Mali dans l'urgence avec la remise en état des services de basse (eau, électricité, santé, éducation, redéploiement de l'administration…), le retour de plus de 400 000 réfugiés mais aussi et surtout l'organisation de la présidentielle dont l'optimisme autour de la date n'est pas encore la chose la mieux partagée.
La France annonce déjà une contribution de 280 millions d'euros, quand l'Organisation de la conférence islamique (OCI), appelle ses membres à une bonne contribution.
‘'C'est un pari que nous devrons tenir'', rassure le président intérimaire malien, Dioncounda Traoré à propos des élections présidentielles. M. Traoré doit défendre devant les donateurs, un plan de développement de son pays, évalué à quatre milliards d'euros dont la moitié sera trouvée par l'Etat malien.
‘'L'argent seulement ne suffira pas'', prévient un diplomate européen, soulignant qu'il faut en plus du ‘'progrès et de la démocratie''.
La Conférence de Bruxelles fait suite à celle tenue le 29 janvier dernier à Addis-Abeba, en Ethiopie, dans l'euphorie de l'opération française, Serval. Cette table ronde des donateurs pour le Mali avait recueilli plus de 455 millions de dollars soit plus de 225 milliards de FCFA.
‘'Après avoir gagné la guerre, il nous faut maintenant gagner la paix'', soutient un officiel français, selon qui le plus dure reste notamment la ‘'reconstruction et la réconciliation nationale''.
Le week-end dernier, une réunion des Chefs d'Etat-major de la CEDEAO, a examiné les nouveaux déploiements, conformément au plan prévisionnel de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), créée le jeudi 25 avril 2013 par le Conseil de sécurité à travers sa résolution 2100.
La Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), dont l'effectif total est de 7 208 hommes, y compris les soldats tchadiens, devra être incorporée aux 12.600 Casques bleus et policiers de la MINUSMA censée assurer à compter du 1er juillet 2013, la relève de la MISMA, menée actuellement par l'Union africaine et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour la sécurité et la stabilisation du Mali.
Les détails de la transition de la MISMA en MINUSMA ont été examinés mercredi et jeudi dernier à Addis-Abeba, en Ethiopie, au cours d'une réunion tripartite regroupant les Nations unies, l'Union africaine et la CEDEAO.
Outre la libération des régions maliennes occupées par des groupes terroristes, les troupes africaines ont également pour mission de participer à la sécurisation de l'élection présidentielle malienne de juillet 2013.
LS/APA
Le Mali a besoin au total de quatre milliards d'euros pour sa reconstruction dans les deux prochaines.
L'objectif de cette conférence des donateurs qui rassemblera ce mercredi en début d'après-midi à Bruxelles, la capitale de l'Union européenne, les représentants de 80 pays avec la participation effective d'une dizaine de Chefs d'Etat doit ‘'engranger'' au moins la moitié de cette somme, cette-à-dire, deux milliards d'euros.
Les participants à cette conférence de ‘'tous les espoirs'', dont le Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, vont plaider en faveur d'un soutien réel de la communauté internationale au gouvernement et au peuple malien appelé à organiser au plus tard fin juillet des élections générales pour la mise en place des institutions démocratiques à la tête du pays.
L'Union européenne (UE) a déjà promis 520 millions d'euros sur les deux milliards d'euros nécessaires pour la relance du Mali dans l'urgence avec la remise en état des services de basse (eau, électricité, santé, éducation, redéploiement de l'administration…), le retour de plus de 400 000 réfugiés mais aussi et surtout l'organisation de la présidentielle dont l'optimisme autour de la date n'est pas encore la chose la mieux partagée.
La France annonce déjà une contribution de 280 millions d'euros, quand l'Organisation de la conférence islamique (OCI), appelle ses membres à une bonne contribution.
‘'C'est un pari que nous devrons tenir'', rassure le président intérimaire malien, Dioncounda Traoré à propos des élections présidentielles. M. Traoré doit défendre devant les donateurs, un plan de développement de son pays, évalué à quatre milliards d'euros dont la moitié sera trouvée par l'Etat malien.
‘'L'argent seulement ne suffira pas'', prévient un diplomate européen, soulignant qu'il faut en plus du ‘'progrès et de la démocratie''.
La Conférence de Bruxelles fait suite à celle tenue le 29 janvier dernier à Addis-Abeba, en Ethiopie, dans l'euphorie de l'opération française, Serval. Cette table ronde des donateurs pour le Mali avait recueilli plus de 455 millions de dollars soit plus de 225 milliards de FCFA.
‘'Après avoir gagné la guerre, il nous faut maintenant gagner la paix'', soutient un officiel français, selon qui le plus dure reste notamment la ‘'reconstruction et la réconciliation nationale''.
Le week-end dernier, une réunion des Chefs d'Etat-major de la CEDEAO, a examiné les nouveaux déploiements, conformément au plan prévisionnel de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), créée le jeudi 25 avril 2013 par le Conseil de sécurité à travers sa résolution 2100.
La Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), dont l'effectif total est de 7 208 hommes, y compris les soldats tchadiens, devra être incorporée aux 12.600 Casques bleus et policiers de la MINUSMA censée assurer à compter du 1er juillet 2013, la relève de la MISMA, menée actuellement par l'Union africaine et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour la sécurité et la stabilisation du Mali.
Les détails de la transition de la MISMA en MINUSMA ont été examinés mercredi et jeudi dernier à Addis-Abeba, en Ethiopie, au cours d'une réunion tripartite regroupant les Nations unies, l'Union africaine et la CEDEAO.
Outre la libération des régions maliennes occupées par des groupes terroristes, les troupes africaines ont également pour mission de participer à la sécurisation de l'élection présidentielle malienne de juillet 2013.
LS/APA